the reality is that you're too important for me. (bentlerine)

Une semaine. Une semaine que le summer camp c'était terminé. J'étais donc rentré à mon appartement, avec ma belle Megan. Je m'étais posé dans ma chambre, seul, pour réfléchir. Je n'arrêtais pas de penser à Honorine.. Après notre dispute à la Barbade, on ne s'était pas vu, pas reparler une seule fois. Et la vérité, c'était qu'elle me manquait. Horriblement. Malgré tout ce qu'elle m'avait dit, j'arrivais pas à me détacher, c'était horrible. Pourtant j'étais pas amoureux, non.. Mais c'était quand même devenue l'une des personnes les plus importantes à mes yeux. Mais surtout, les paroles de Jorden étaient restés dans ma tête. J'arrêtais pas de me dire qu'elle tenait autant à moi que je tenais à elle. Cela me bouleversait un peu, j'étais paumée, même si personne ne le voyait vraiment. J'étais un très bon comédien quand je le voulais. Mon téléphone vibrait, c'était un ami. Je répondais, on commençait à parler et au bout de vingts minutes de conversation, j'ai cru que mon coeur s'était arrêté de battre. J'arrivais pas à y croire. J'avais raccroché, pris une veste et j'étais parti sous le regard médusé de ma belle blonde. Honorine avait couché avec un mec. Bon, d'accord, j'avais rien à dire mais.. En fait si, parce qu'après tout ce qu'elle m'avait dit, après ce que Jorden m'avait dit.. Puis elle s'était enfuie la dernière fois, cette fois elle ne le pourrait pas et on finirait notre conversation. J'arrivais devant sa porte, je sonnais, je toquais. HONORINE OUVRE CETTE PORTE ! hurlais-je à travers la porte. Je me moquais qu'elle soit avec quelqu'un, puis si elle était avec un mec, il allait dégager aussi vite qu'il était arrivé..

J'étais tranquillement allongée sur mon canapé à zapper les chaînes sur la télé, toute la panoplie de grignotage posé sur la table basse, j'aurais très bien pu sortir dans la ville et profiter un peu des quelques jours qu'il y avait avant de rentrer à nouveau à l'université mais pour tout vous dire je n'avais pas la tête à ça, cela faisait une semaine que nous avions quitté le summer camp et que nous étions revenu à Cambridge et depuis notre retour j'étais resté chez moi en mode ermite, j'étais comme perdue, enfin ça faisait peut-être un bon moment que je n'avais plus adressée la parole à Bentley depuis notre dispute à vrai dire. Je ne savais plus quoi penser à vrai dire, je n'avais plus aucun signe de vie de sa part et puis j'avais bien peur que ce qu'il m'avait dit été sincère enfin il avait dit cela avec tellement d'honnêteté dans ses yeux que voila, c'était sûrement fini je n'allais sûrement plus le revoir et au fond ça me tué sachant que tout cela s'est produit par ma faute. Alors que je regardais une émission de télé réalité débile, j'entendis sonner à la porte, ou plutôt devrais-je dire hurler, je fronçais les sourcils en me redressant, je connaissais parfaitement cette voix. Qu'est-ce qu'il faisait là ? Enfin pourquoi il était venu ?! Je m'empressais d'aller ouvrir la porte ne faisant même pas attention au fait que j'étais en pyjama, enfin pyjama assez dénudé mais on s'en fout, j'ouvris alors la porte. Qu'est-ce qu'il t'arrive ?! Pourquoi t'es en train de gueuler comme ça ?

Je savais pas pourquoi je faisais ça. C'était sûrement juste une excuse pour la voir, pour lui parler. Ouais, en fait, mon comportement était carrément idiot, j'ressemblais à un ado, mais je m'en moquais. Je devais la voir, je devais lui parler. Même si on s'engueulait, je m'en foutais totalement. Au moins, j'aurais pu la revoir, car ça fait déjà plusieurs longues semaines et je n'en pouvais plus. Alors j'arrivais devant chez elle et je toquais comme un malade, hurlant à travers la porte. Honorine apparut d'un coup et je n'avais pas pu m'empêcher de la reluquer de la tête aux pieds. Fallait dire que vu la tenue dans laquelle elle était, n'importe quels mecs auraient fait comme moi. Pourquoi je suis en train de gueuler ? Ouais, c'était une bonne question ça.. Je la poussais gentiment, rentrant à l'intérieur de son appartement. Ouais, je suis le mec sans pression qui rentre chez les gens qui ne veulent absolument pas le voir. Mais tant pis. Je compte pas rester longtemps, t'inquiètes pas. disais-je sur un ton sec, ferme, méchant, froid, bref, vous avez compris. Je soufflais un bon coup, avant de rapidement reprendre la parole. Tu viens sur mon bateau, tu me dis les pires horreurs de la planète, tu t'enfuis comme une voleuse parce que t'as pas le courage d'affronter tes propres conneries. L'escale d'après, ton cher frère me donne rendez-vous, me fait comprendre que je suis bien plus important à tes yeux que je le crois et que tu veux me le faire croire, alors pendant des semaines j'y réfléchis, tu vois ? Et là, j'apprends que t'as couché avec un mec. Et.. Et je pouvais rien dire là-dessus, ce serait complètement con, juste incompréhensible. Ca m'énerve ! Tu m'énerves ! Tu me rends complètement dingue et j'en ai marre. Alors, je viens ici aujourd'hui pour tirer un trait sur tout ça. Ouais, cette fois, on finira cette conversation, fin dispute et après, j'pourrais complètement t'oublier. Mais qu'est-ce que je racontais ? Je voulais pas l'oublier ! Ce que j'étais con..

J'avais pensé passer une journée des plus banale en regardant des émissions bidons à la télé tout en grignotant des cochonneries histoire de faire passer le temps, mais apparemment le beau blond qui toquait à ma porte ou plutôt devrais-je dire qui hurlait derrière ma porte d'entrée en avait décidé autrement, c'est donc en fronçant les sourcils que je m'étais dirigée vers la porte afin d'ouvrir cette dernière. Je le regardais assez surprise en ouvrant la porte, pourquoi était-il aussi énervé ? A ce que je sache je n'avais rien fait de mal par rapport à lui, je me laissais faire alors qu'il me poussait doucement à l'intérieur, bon après tout s'il était là c'est qu'il avait quelque chose à me dire alors. J'espère bien c'est pas que j'ai pas envie de te voir mais j'en ai pas envie. lui dis-je d'un ton aussi froid que la dernière chose que je lui avais dit lors de notre dispute, et merde ça recommençais ! Putain pourquoi j'étais pas capable de lui dire qu'au fond j'étais heureuse de le revoir malgré tout ?! D'une je me suis pas enfuie la discussion n'avait plus aucun sens alors autant partir surtout si c'est pour presque me faire insulté par toi. Comment ça Jorden t'as parlé ?! Attends depuis quand tu crois ce qu'il te dit en plus ?! rajoutais-je en croisant les bras en marquant une pause en me remémorant sa dernière phrase, attendez c'est moi ou il me faisait la même crise de jalousie que moi il y a plusieurs semaines, enfin il s'en foutait de moi non alors pourquoi il faisait attention à cela ? Attends c'est moi ou t'es en train de me faire exactement la même chose que je t'avais fait au summer camp ? Puis Bentley soit honnête avec toi même tu m'as pas retenu la dernière fois quand ej t'ai dit que j'allais me taper des mecs au contraire tu m'as proposé de me montrer tes potes, faut savoir ce que tu veux un jour soit tu me veux soit tu me veux pas, je suis pas un jouet Bentley ! Tu me craches au visage que t'en a rien à foutre de moi et là tu me fais là tu craques son slip parce que j'ai couché avec Wyatt. Je n'arrivais plus à comprendre ce qu'il avait, il me disait qu'il en avait rien à foutre de moi et maintenant il faisait le jaloux. Tu m'énerves aussi Bentley ! Tu peux pas savoir à quel point ! Très bien au moins je pourrais être enfin tranquille.

Plus con que moi ? Non, ça n'existait pas. J'aurais mieux fait de rester chez moi, parce que là, j'allais me ridiculiser. Il n'y avait qu'avec elle que je réagissais sur des coups de tête, que je réfléchissais pas, que j'pétais des câbles pour rien ! Je comprends pas ce qui m'arrivait.. Je levais les yeux au ciel quand elle me disait qu'elle n'avait pas envie de me voir, ça ne m'étonnait pas. Mais tu te fous de ma gueule ? Je t'ai jamais insulté, moi ! Alors que toi.. Tu t'es bien lâché. Ton frère et moi on s'aiment pas, alors j'vois pas pourquoi il me dirait ça si ce n'était pas vrai. Il paraît même que t'as beaucoup pleuré, même si je sais que tu vas m'dire le contraire ! répondais-je calmement. Pour l'instant, je préférais ne pas m'énerver. Ce n'était pas le moment. Mais je savais que ça allait arriver, parce que je sentais d'avance qu'elle allait s'énerver ou me dire un truc qui allait m'énerver. Je fronçais les sourcils, mais qu'est-ce qu'elle disait ? Tu m'expliques à quel moment j't'ai dit que j'étais jaloux ? Parce que j'le suis pas, hein. Je m'en bats total de toi, j'fais ma vie et c'est tout ! Ce que je veux, moi, c'est.. Que tu m'embrasses, qu'on fasse l'amour, qu'on oublie tout, que tout recommence comme avant. Ouais, c'était ça que je voulais, mais je ne pouvais pas lui dire ça, jamais de la vie ! Je me mordais l'intérieur de la joue à la suite de ses paroles. Putain, pourquoi je réagissais de cette façon ? Putain mais.. J'sais pas pourquoi je suis venu, j'aurais pas dû, c'était une erreur ! Après tout, toutes ces insultes que tu m'as dise, tu les pensées, comme je pensais les miennes, on est d'accord ? Alors tout s'arrête, parce que j'regrette vraiment tout ce qui s'est passé. Ouais, je regrette d'avoir couché avec toi, j'regrette tout, tu comprends ? La vérité, j'crois que c'est que je te déteste.. disais-je en soupirant. Je criais même pas, j'étais juste blasé, dépassé, perdu.

Je soupirais après ses paroles, mon dieu j'en avais marre de me disputer, j'en avais plus la force ni le moral d'ailleurs et puis il était la dernière personne avec laquelle je voulais me disputer, mais c'était plus fort que moi je continuais de répondre à ce qu'il me disait, essayant encore et encore de le blesser histoire d'avoir le dernier mot mais Bentley et moi étions tellement similaire niveau caractère qu'aucun de nous ne voulais lâcher l'affaire. J'ai dit PRESQUE, écoute bien quand je te parle avant de t'exciter tout seul et puis je pensais ce que j'avais dit et je le pense toujours. C'est pas nouveau tu sais ? C'est pas comme ci tu m'apprenais quelque chose en me disant que c'était pas la joie entre Jorden et toi. Puis ouais j'ai pleuré oui je vais pas te mentir, mais j'ai pas pleuré pour non loin de là, j'ai pleuré parce que sur le moment je me sentais conne, conne de t'avoir accorder ma gentillesse, mais c'est fini maintenant tu vois j'ai les yeux complètement normaux faut croire que c'est bien fini. lui répondis-je gardant les bras croisés, je n'haussais pas encore le ton je n'en voyais pas la peine du moins pour le moment, à quoi bon me fatiguer la voix pour une personne qui n'en avait rien à foutre de moi. J'ai jamais insinué le fait que t'étais jaloux, mais c'est bête tu viens de te contredire tout seul dans la même phrase, tu vois toi même t'es pas clair alors comment tu pourrais l'être avec moi. C'est ? Accouche ! Tu viens me taper une crise de je ne sais quoi vue qu'à tes yeux ce n'est pas de la jalousie alors au moins fini ta phrase ! rajoutais-je en levant les yeux au ciel, il était lui même indécis, je n'arrivais pas à le comprendre à vrai dire mais vu son comportement je ne savais pas si je devais le croire, enfin il me disait qu'il en avait rien à foutre de moi mais il était venu hors de lui parce qu'il avait appris que j'avais couché avec Wyatt. Pose toi la question à toi même, c'est toi qui est venu me voir et pas le contraire ! Puis pour une fois je suis totalement d'accord avec toi je pensais tout ce que je t'ai dit ! Cool ça nous fait deux points en communs les seuls d'ailleurs, d'une on regrette tout les deux et de deux je crois que je te déteste, enfin non attends laisse moi réfléchir je te déteste sincèrement.

J'en avais marre de souffrir. J'étais venu sur un coup de tête et maintenant, je me sentais con. J'avais envie de partir, de la laisser, de l'oublier, mais c'était comme au-dessus de mes forces. C'était comme si j'aimais souffrir, j'étais complètement con, clairement. Tant mieux, si c'est bien fini, il n'y a aucun soucis alors. Bien sûr que si, il y en avait un. C'était pas fini à mes yeux pourtant.. On aurait dit qu'elle m'avait déjà oublié, qu'elle était déjà passé à autre chose. J'avais clairement l'impression qu'elle en avait rien à foutre et qu'aucune de mes paroles ne pourraient l'atteindre. Alors qu'est-ce que je foutais là, hein ? Je l'écoutais, attentivement, ne laissant rien paraître physiquement, même si mentalement, j'étais au plus bas. Et je l'étais toujours plus à chaque mot qu'elle prononçait.. Je ne répondais pas, je n'en avais pas envie, je n'en avais pas la force, je ne savais même plus quoi dire pour me justifier, pour justifier ma présence, mon comportement. Je ne savais plus rien du tout. Mais ces dernières paroles finissent à m'achever. Bien, elle me détestait. C'était officiel, c'était dit et elle avait l'air sincère. Ouais, j'arrivais pas à savoir si elle bluffait ou pas. Je ne savais même pas ce que moi je pensais, comment je pouvais le savoir pour elle ? Bien, avant de partir et de te laisser enfin tranquille, j'vais te dire mes dernières pensées. disais-je calmement, prenant une grande inspiration près à tout déballer avant de partir. Après, est-ce que j'allais dévoiler la vérité ? Sûrement pas. Je te déteste, vraiment. Je te déteste plus que mon premier amour qui pourtant, m'a brisé. Je te déteste plus que n'importe qui, parce que t'es une garce. Ouais, voilà, là je t'ai insulté. Note le, crie le, dis le à qui tu veux, je m'en tape. Je tenais à toi, ouais, mais maintenant.. La seule chose que j'ressens pour toi, c'est de la haine de la colère. Alors penses ce que tu veux, je m'en fous. Dis à toute l'université que je suis un connard, va si, fait toi plaisir. La vérité, c'est que c'est toi la pire de nous deux. Et la seule chose que je veux que tu retiennes de tout ça, c'est que tout est de ta faute. Si on s'est pris la tête, si on se déteste, si je t'insulte, si je te hais plus que quiconque, c'est TA faute. Alors assume, prends tes responsabilités. Mais surtout, viens plus me voir, jamais. Ne me parle plus, ne demande pas de mes nouvelles. Crève, je m'en tape. Je ne m'inquiéterais plus jamais pour toi, je ne serais plus jamais gentil. C'est fini. Je m'arrêtais enfin de parler, reprenant ma respiration parce que je n'en pouvais plus. Je n'avais pas lâché son regard une seule fois, j'avais parlé calmement et je ne laissais rien paraître sur mon visage. Pourtant, j'avais qu'une envie, et c'était pleurer.

Parfait dans ce cas là ! Je ne comprenais pas pourquoi je n'étais pas foutu de pouvoir lui répondre honnêtement et de lui avouer que pour moi c'était loin d'être fini bien au contraire, j'avais souffert pendant toute la fin de mon summer camp et je souffrais d'ailleurs toujours autant même si cette fois ci j'étais décidé à ne pas le lui montrer, j'avais pleuré la dernière fois devant lui j'avais mis tout cela sur le dos des nerfs mais si j'avais réagis ainsi c'était parce que je me faisais du mal en le blessant lui, je lui faisais croire des choses qui étaient loin d'être sincère tout cela pour me défendre, mais au fond je me défendais de quoi au juste ? Bentley n'était pas un simple garçon avec qui je me disputais et au final c'était con de ma part de vouloir me défendre face à lui alors que je n'avais qu'une envie effacer tout cela et reprendre là où nous nous étions arrêtés, tourner la page sur ces disputes qui au final ne font que nous détruire à petit feu, quoi que je devrais plutôt dire me détruire puisqu'il avait l'air tellement sincère dans ses paroles que cela m'étonnerait réellement qu'il pense encore à moi ou qu'il fasse attention à moi, il était peut être venu aujourd'hui avec l'excuse de mon moment assez olé olé avec Wyatt mais au final je pense qu'il était plutôt venu pour finir son travail celui qu'il n'avait pas eu le temps de finir sur le bateau suite à mon départ. Je le regardais par la suite attentivement alors qu'il me crachait au visage toutes les reproches du monde et pour sincère il me détruisait à chaque phrase qu'il disait, ces mots étaient comme de l'alcool sur une blessure neuve, je n'en pouvais plus même si devant lui je ne laissais rien paraître, je me sentais tellement mal sur le moment c'était étrange, j'étais à la fois dégoûtée, lessivée, mais cette fois ci je sentais une chose étrange en moi, je me sentais sincèrement mal. Tant mieux pour toi écoute ! T'es ni le dernier ni le premier qui me déteste alors ça me fait ni chaud ni froid à vrai dire ! Je me serais sûrement fait un plaisir de te casser aux yeux de tous mais malheureusement pour toi je ne suis pas ce genre de fille, faut croire qu'en fait je suis pas vraiment garce, enfin si à tes yeux si et à vrai dire je m'en fous royalement ! Et ARRETE de dire que c'est de ma faute Bentley ! On est tout deux responsables dans l'histoire fait pas comme ci t'avais rien fait et que les problèmes t'étaient tombé dessus comme ça par miracle ! Et puis tu sais quoi ? T'es qu'un... Alors que je venais d'hausser le ton, je me sentais comme suffoquer, je n'arrivais pas à finir ma phrase, je me sentais mal sincèrement mal pas à cause de lui non, je m'appuyais alors contre le mur.

J'étais légèrement désespéré. Non, en fait, j'étais carrément désespéré. J'étais en train de comprendre que c'était la fin. Dans quelques minutes, j'allais quitter son appartement, la laisser, l'oublier. Enfin non, je ne pourrais jamais l'oublier ! Malheureusement, vu comme c'était en train de se passer, je n'allais pas avoir le choix. Elle ne voudrait sûrement jamais me revoir après mes paroles, surtout qu'elle avait l'air de m'avoir déjà oublié. Ouais, elle avait commencé, alors que moi, j'y arrivais pas. Elle hantait mes pensées, je n'en pouvais plus. Cette histoire allait finir par me rendre fou, je le sentais. Je déballais tout, même si ce n'était pas complètement la vérité. Il y avait autant de mensonge que de vérité dans mes paroles. Je l'écoutais, serrant les poings, alors qu'elle s'arrêtait en plein milieu. Je fronçais les sourcils, la regardant se mettre contre le mur. Je levais les yeux au ciel. T'es peut-être une très bonne comédienne, mais ça a marché une fois, pas deux. disais-je en soupirant. Après le magnifique coup qu'elle m'avait fait pendant cette journée parfaite à St Barth', elle croyait sincèrement que j'allais la croire ? Mais même pas en rêve ! Non, elle pouvait toujours rêver, sincèrement. Tu me fais quoi là, hein ? Cette fois tu ne peux pas t'enfuir car on est chez toi, alors tu essayes une nouvelle tactique pour t'enfuir ? Tu veux pas finir ta phrase ? Tu ne voudras décidément jamais dire ce que tu penses réellement bordel ! Mais par contre, bravo hein, on devrait te décerner un trophée. Celui de la garce mythomane et très bonne actrice en prime ! D'ailleurs, excuse-moi hein, mais c'est ta faute. C'est toi qui a pété un câble alors qu'il n'y avait pas de raison valable ! J'ai rien à me reprocher ! crachais-je, énervé. Voilà, bien, elle avait réussi à m'énerver. Mais je détestais qu'elle joue la comédie de cette manière. Je la regardais, alors qu'elle était encore contre le mur. Putain mais relève toi Honorine ! criais-je, à deux doigts d'aller la relever moi-même.

Sur le moment, j'étais dégoûte mais aussi énervée, dégoûtée dans le sens où tout ce qu'il disait me blesser encore plus, il disait cela avec une sincérité déconcertante, il pensait réellement ce qu'il me disait, il m'avait oublié apparemment et j'avais l'impression d'être devenu sa pire ennemie à présent comme si je le dégoûtais comme si je lui avais fait quelque chose d'horrible, mon dieu et dire que tout cela s'était produit uniquement à cause de ma jalousie envers les filles qui l'approchaient, j'aurais dû me contenir et faire comme ci je m'en foutais complètement de ses conquêtes mais ça avait été plus fort que moi, et puis j'étais énervée dans le sens où il me crachait presque ça au visage et ça m'énervait d'être dans cette situation avec lui, je me foutais complètement d'être en froid avec une autre personne mais pas lui, ça me tuait tout simplement de devoir lui parler mal... Alors que je répondais à ce qu'il venait de me dire, je sentais que je m'affaiblissais peu à peu, j'avais comme l'impression de suffoquer, comme si l'air qui nous entouré ne me suffisait plus, je me sentais tellement mal que je n'avais même pas réussi à finir ce que j'avais à lui dire, je m'étais tout simplement appuyait contre le mur essayant de comprendre ce qu'il m'arrivait, enfin ça ne m'étais jamais arrivé avant, plus les minutes avancés et plus je me sentais de plus en plus mal et j'arrivais de moins en moins à respirer, Bentley pensait pour sa part que je ne faisais que de la comédie comme la dernière fois à St Barthélémy mais cette fois ci j'étais à 300% sérieuse, je n'arrivais même plus à lui répondre malgré le fait qu'il continuait à me craché au visage encore des méchancetés, mais merde ça se voyait que je ne jouais pas la comédie pour une fois ! Je me laissais alors glisser contre le mur prenant de grande respiration même si ces dernières ne me suffisaient toujours pas assez, je ne lui répondais toujours pas je n'en avais pas la force.