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Leandra T. Carreirao
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Profil meetsachussets : 
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La plage, c'est une bonne chose, sauf que quand on est seule, il faut trouver de quoi s'occuper. Faire la planche et bronzé, c'était sympa quand on avait un livre, qu'on était fatigué ou bien qu'on voulait se détendre mais personnellement, faire la crêpe toute la journée, j'avais du mal. Du coup, aujourd’hui, j'avais pris un ballon et bêtement -seule aussi, les gens devaient me prendre pour une folle- je m'amusais à essayer de faire le maximum de rebonds sur mon genou. Un, deux.. mon records avait été de douze pour l'instant, et je m’entraînais plutôt bien, à force, j'y arrivais. Après tout, c'est en forgeant qu'on deviens forgeron, non ? Je continue, et la balle arrive sur mon pied et j'ai juste tiré dedans. Tiré, ouais, assez fort. Si j'avais cru que ma balle partirais si loin, et carrément sur un inconnu, j'aurais opté pour l'option sieste. « Oups. » je cours vers l'inconnu en question -afin de reprendre mon jeu du moment, aussi- et arrive, un peu gênée quand même, « j'suis désolée, la balle est partie toute seule et puis.. c'est tombé là. » je sais pas viser, donc oui, c'était vraiment du hasard.
(Leandra T. Carreirao)
draw the cat eye, sharp enough to kill a man, you did some bad things, but I'm the worst of them. sometimes I wonder which one will be your last lie, they say looks can kill and I might try. i don't dress for women, i don't dress for men, lately I've been dressing for revenge.
La plage, l'endroit le plus reposant du monde. Et très sincèrement en ce moment j'en ai bien besoin. Aujourd’hui je n'avais pas ma fille sur les bras, j'en ai donc profité pour rêvasser sur la plage, m'installant tranquillement sur le sable en envoyant quelques sms à mon meilleur ami quand soudainement un ballon vient percuter mon torse. Sur le coup je ne m'y attendais pas, je fronçais les sourcils en me frottant doucement le torse avec une main et agrippant le ballon avec la seconde. Je me redressais à la recherche du gamin qui s'est amusé à me balancer son ballon quand tout à coup une inconnue vint à moi, légèrement gênée. Elle s'excusait en me faisant clairement comprendre qu'il s’agissait ni plus ni moins de son ballon. J'étais surpris, mais agréablement. À tel point que ma colère disparu bien vite à la vue de cette charmante demoiselle. Les femmes ont un immense pouvoir sur moi, je suis faible face à elles. Si vous me faites votre plus beau sourire, non seulement je vous pardonne, mais je vous rend aussi votre balle. Lui disais-je en souriant. Ce n'est pas de ma faute, mon côté dragueur italien ressort toujours lorsque j’aperçois une belle demoiselle.
Je sais pas vraiment s'il a eu mal, en fait. Je supposais que non, mais j'étais sur de rien. J'avais pas frappé fort et il avait l'air assez costaud pour ne pas avoir trop souffert. En fait, j’espérais surtout, parce que je m'en voudrais de lui avoir fais mal à cause d'un ballon. Il aggripe le ballon et se frotte le torse. Merde, je crois que ça a attérit un peu trop rapidement. « Si vous me faites votre plus beau sourire, non seulement je vous pardonne, mais je vous rend aussi votre balle. » à peine qu'il eu dis ça, et sans raison évidente, je me suis mise à sourire. Ouais, les compliments ont souvent raison de moi, et puis je suis un public assez facile, alors il suffit qu'on me dise de sourire en souriant et voilà que je le fais. J'essaie de faire disparaître ce sourire, un peu vainement. « je suppose que je suis pardonnée, alors ? » ouais, je suppose seulement parce qu'un coup pareil, ça doit pas faire plaisir. « j'suis pas très douée avec un ballon.. », ouais, ça, il a dû le remarquer.