MEGAN HOLDEN ► gabriella wilde

Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle you.first et j'ai 20 ans. Je suis Française et j'ai connu le forum grâce à Bazzart   .  Le forum est très actif en plus d'être très beau alors j'ai décidé de m'inscrire. J'utilise Gabriella Wilde comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par jesaispasqui   . Je fais environ 15/20 lignes par RP et mon personnage est un personnage inventé.

   Mot de la fin ? ▲   
   Je souhaite ▲
    adhérer un flood d'intégration (?)
    participer au Summer Camp (?)

« Je rêve son visage je décline son corps, et puis je l'imagine habitant mon décooooor ! J'aurais tant à lui dire si j'avais su parler, comment lui faire lire au fond de mes penséeeeees? » Je chantais, la pomme de douche devant la bouche, tandis que Jack m'accablait de "« Ta gueule ! »" toutes les trente secondes. Jack, c'était mon demi-frère, le fils de ma chère mère qu'elle avait eu avec un autre homme que mon père, trois ans après m'avoir pondue. On ne se ressemblait pas tellement - mis à part la couleur de nos yeux - mais pourtant, on agissait comme si on était de vrais frères et sœurs. On se pouillait, se narguait, se frappait, se dénonçait, s'aimait. « T'en as pas marre de chanter de la merde? » me lança-t-il alors que je sortais de la salle de bain. CÉLINE? DE LA MERDE? En tant que grande fan de Madame Dion - à l'époque - je lui lançais un regard plus que noir. « Dieu - pardon, Dion c'est tout sauf de la merde. Alors retourne à tes magazines de moto et me fais pas chier. » Bim, dans ta face. Enfin.. ça semblait violent, mais je vous jure, ce n'était rien. Je partis donc dans ma chambre, laissant la salle de bain libre pour que mon demi-frère daigne enfin se laver, et commençai à m'habiller lorsqu'un bruit étrange se fit entendre. Alors que j'étais en train d'enfiler mes sous-vêtements, je criai pour savoir ce qu'il se passait, mais je n’eus comme réponse que le silence total. J'enfilai alors ma robe en deux temps trois mouvements et revins devant la porte d'entrée de la salle de bain. « Jack? » Aucune réponse. Il se foutait probablement de moi, mais j'insistai tout de même, dans le doute. « Bon tu me réponds gros débile? J'ai pas que ça à foutre ! » dis-je, un peu agacée, avant de remarquer que la porte n'était pas totalement fermée. Je poussai donc la porte. Il était à terre, la tête contre le sol, en dessous du lavabo, les yeux ouverts... mais inertes. « Jack? » demandai-je, cette fois, inquiète, avant de m'accroupir et de poser ma main sur sa joue. « Ça va? » Je savais que ça n'allait pas, mais la question était sortie toute seule. Paniquée, je posai mes doigts dans son cou pour sentir son pouls. Rien. « Jack? » Je plaçai un doigt sous son nez pour sentir sa respiration. Rien. « Allez, arrête. C'est pas drôle. » tentai-je, la voix brisée par le stress. Rien. Rien, plus rien. Plus rien de lui depuis ce jour. Plus tard, on m'a annoncé qu'il avait du glisser sur une flaque d'eau et que c'est de cette manière qu'il s'était brisé le cou sur le lavabo. Le coup fatal. Irréversible. Inoubliable. Cruel.

Depuis ce jour, ma mère place tout son espoir en moi. Il faut que je réussisse, et que je réussisse bien, qu'elle me disait. Elle voulait que je vise haut, que je vise loin, pour lui. Je devais la rendre fière qu'elle me demandait. Mais je savais pertinemment que si elle me poussait autant au cul, c'était seulement pour la mémoire de Jack. Il n'avait pas pu montrer ce dont il était capable, alors je devais honorer sa mémoire en réussissant ma vie. Les premières années furent assez dures étant donné que je sortais à peine d'un redoublement et d'un flemme monumentale de travailler, mais je me suis ressaisie. J'ai travaillé, et me voilà où je suis, acceptée à Harvard, entamant ma cinquième année en biologie. J'ai de très bons résultats, et je les lui dédis tous. A notre fratrie. A mon demi-frère. A Jack.