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Thélia ღ
Le summer camp était finie depuis quelques jours déjà et on était tous de retour à Cambridge. On avait tous passé un super été sur des bateaux magnifiques, a visiter plein de lieux aussi beaux les uns que les autres. J'avais adoré cet été et j'avais eu une équipe du tonnerre -sans compter Duncan-. Mais la réalité faisait son retour, les cours allaient reprendre dans peu de temps. Faisant un peu de ménage dans mon appartement, la musique allumait pour me mettre dans l'ambiance, ce moment devait être vraiment comique. Je prenais mon aspirateur pour un partenaire et je dansais avec celui ci. Une chance que ni mon frère ni Matys ne soit présent pour voir ça. Jetant un oeil de temps en temps à mon téléphone, je reçus un message d'Avery. Un sourire s'afficha sur mes lèvres, appréciant énormément le jeune homme, alors qu'en deux secondes celui ci disparut en lisant le contenu du message. Il m'informait que Théo était parti, du moins qu'il allait partir et qu'il était actuellement à l'aéroport. Comprenant rien, je m'empressais de lui demander pourquoi et comment ça. Il envisageait apparemment de partir pour de bon. Sans même réfléchir, je coupais le son de la stéréo, arrêta l'aspirateur et prenant mon sac et mon téléphone je partais aussitôt en direction de ma voiture. Une fois à l'intérieur, je me rendais en direction de l'aéroport. La musique activait, une chanson qui nous appartenait était en train d'être diffusé. Gardant le regard sur la route, je faisais pas vraiment attention à mon allure, j'allais surement m'en sortir avec une belle amende et des points en moins, mais tant pis, c'était une urgence. Je devais l'empêcher de partir, de faire cette bêtise et j'en revenais même pas qu'il le fasse sans me prévenir, sans me dire au revoir. Arrivant quelques minutes plus tard sur le lieu, je courais dans tout l'aéroport en le cherchant. Y avait du monde à gogo, beaucoup trop de monde pour avoir une petite chance de le repérer mais je savais que dans une telle foule, j'étais capable de l'apercevoir au loin, comme si mon regard était dirigé que sur lui malgré le monde. Courant comme une folle, tout en criant Théo pour avoir plus de chance de le trouver, je regardais l'heure. J'avais aucune idée de quelle était sa destination, ni même à quelle heure son avion décollait. Je stressais de plus en plus et après un moment à courir de partout, je me stoppais en plein milieu pour reprendre mon souffle. Je l'avais toujours pas vu et je tentais alors de l'appeler sur son téléphone. Un appel, puis deux, puis trois mais rien. Je tombais constamment sur sa messagerie. Droite comme un poteau et perdu au milieu de tout le monde, je repensais alors à ce jour où il m'avait avoué vouloir partir. Ce jour où il m'avait confié vouloir se rendre plus utile et ainsi partir dans un pays défavorisé pour apporter son aide. J'avais essayé de le convaincre, lui disant qu'il allait manqué à plein de personnes, qu'il pouvait se rendre tout autant utile ici en devenant médecin. Qu'il avait pas besoin de partir dans un autre pays pour ça. J'avais eu aucune envie de le voir me laisser, de le savoir en danger dans un autre pays. J'avais agit pour moi dans un sens, mais il n'avait pas besoin de ça pour se rendre utile. A mes yeux il agissait sous l'impulsion et il devait pas faire ça. Je pensais avoir réussi à lui faire changer d'avis. Je nous voyais encore en train de discuter de ça, comme si ça avait eu lieu hier. Il savait mon avis et c'était peut être pour ça qu'il n'avait pas voulu me dire au revoir ? Etait ce pour cette raison qu'il n'avait rien dit et qu'il partait juste comme ça ? J'en sais rien mais je pouvais pas le laisser faire, je devais tenter le tout pour le tout en venant ici, essayant de le trouver et pour une dernière fois le raisonner et le retenir. Sortant de mes pensées, je l'appelais une dernière fois sur son téléphone. La voix de la jeune femme qui indiquait son répondeur, se faisait à nouveau entendre. Une larme coulait alors sur ma joue, à l'idée de me dire que c'était trop tard, que j'étais arrivée trop tard et que j'allais plus le revoir. Puis alors que je raccrochais, je le vis alors au loin. Mon coeur accéléra et mes jambes s'activèrent à nouveau pour me porter jusqu'à lui. Thééééééoooooooooooo criais je plusieurs fois en courant vers lui. Je voyais le moment où j'allais tomber tellement mes jambes se transformaient en guimauve. D'ailleurs, arrivant juste devant lui, celles ci me lâchèrent et je me rattrapais à son torse pour ne pas tomber sur lui. Tu.. tu peux.. pas..partir dis je à bout de souffle. Qu'est ce.. qui.. qui te.. prend ? lui demandais je en plongeant mon regard dans le sien alors que je reprenais mon souffle. J'étais une sportive avec la danse, mais là, entre le sprinte que j'avais fait et toutes les émotions que je ressentais, c'était un peu trop pour que j'arrive à contrôler ma respiration.
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