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(flashforward) Every little step you take, I will be there

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Thélia ღ

Le summer camp était finie depuis quelques jours déjà et on était tous de retour à Cambridge. On avait tous passé un super été sur des bateaux magnifiques, a visiter plein de lieux aussi beaux les uns que les autres. J'avais adoré cet été et j'avais eu une équipe du tonnerre -sans compter Duncan-. Mais la réalité faisait son retour, les cours allaient reprendre dans peu de temps. Faisant un peu de ménage dans mon appartement, la musique allumait pour me mettre dans l'ambiance, ce moment devait être vraiment comique. Je prenais mon aspirateur pour un partenaire et je dansais avec celui ci. Une chance que ni mon frère ni Matys ne soit présent pour voir ça. Jetant un oeil de temps en temps à mon téléphone, je reçus un message d'Avery. Un sourire s'afficha sur mes lèvres, appréciant énormément le jeune homme, alors qu'en deux secondes celui ci disparut en lisant le contenu du message. Il m'informait que Théo était parti, du moins qu'il allait partir et qu'il était actuellement à l'aéroport. Comprenant rien, je m'empressais de lui demander pourquoi et comment ça. Il envisageait apparemment de partir pour de bon. Sans même réfléchir, je coupais le son de la stéréo, arrêta l'aspirateur et prenant mon sac et mon téléphone je partais aussitôt en direction de ma voiture. Une fois à l'intérieur, je me rendais en direction de l'aéroport. La musique activait, une chanson qui nous appartenait était en train d'être diffusé. Gardant le regard sur la route, je faisais pas vraiment attention à mon allure, j'allais surement m'en sortir avec une belle amende et des points en moins, mais tant pis, c'était une urgence. Je devais l'empêcher de partir, de faire cette bêtise et j'en revenais même pas qu'il le fasse sans me prévenir, sans me dire au revoir. Arrivant quelques minutes plus tard sur le lieu, je courais dans tout l'aéroport en le cherchant. Y avait du monde à gogo, beaucoup trop de monde pour avoir une petite chance de le repérer mais je savais que dans une telle foule, j'étais capable de l'apercevoir au loin, comme si mon regard était dirigé que sur lui malgré le monde. Courant comme une folle, tout en criant Théo pour avoir plus de chance de le trouver, je regardais l'heure. J'avais aucune idée de quelle était sa destination, ni même à quelle heure son avion décollait. Je stressais de plus en plus et après un moment à courir de partout, je me stoppais en plein milieu pour reprendre mon souffle. Je l'avais toujours pas vu et je tentais alors de l'appeler sur son téléphone. Un appel, puis deux, puis trois mais rien. Je tombais constamment sur sa messagerie. Droite comme un poteau et perdu au milieu de tout le monde, je repensais alors à ce jour où il m'avait avoué vouloir partir. Ce jour où il m'avait confié vouloir se rendre plus utile et ainsi partir dans un pays défavorisé pour apporter son aide. J'avais essayé de le convaincre, lui disant qu'il allait manqué à plein de personnes, qu'il pouvait se rendre tout autant utile ici en devenant médecin. Qu'il avait pas besoin de partir dans un autre pays pour ça. J'avais eu aucune envie de le voir me laisser, de le savoir en danger dans un autre pays. J'avais agit pour moi dans un sens, mais il n'avait pas besoin de ça pour se rendre utile. A mes yeux il agissait sous l'impulsion et il devait pas faire ça. Je pensais avoir réussi à lui faire changer d'avis. Je nous voyais encore en train de discuter de ça, comme si ça avait eu lieu hier. Il savait mon avis et c'était peut être pour ça qu'il n'avait pas voulu me dire au revoir ? Etait ce pour cette raison qu'il n'avait rien dit et qu'il partait juste comme ça ? J'en sais rien mais je pouvais pas le laisser faire, je devais tenter le tout pour le tout en venant ici, essayant de le trouver et pour une dernière fois le raisonner et le retenir. Sortant de mes pensées, je l'appelais une dernière fois sur son téléphone. La voix de la jeune femme qui indiquait son répondeur, se faisait à nouveau entendre. Une larme coulait alors sur ma joue, à l'idée de me dire que c'était trop tard, que j'étais arrivée trop tard et que j'allais plus le revoir. Puis alors que je raccrochais, je le vis alors au loin. Mon coeur accéléra et mes jambes s'activèrent à nouveau pour me porter jusqu'à lui. Thééééééoooooooooooo criais je plusieurs fois en courant vers lui. Je voyais le moment où j'allais tomber tellement mes jambes se transformaient en guimauve. D'ailleurs, arrivant juste devant lui, celles ci me lâchèrent et je me rattrapais à son torse pour ne pas tomber sur lui. Tu.. tu peux.. pas..partir dis je à bout de souffle. Qu'est ce.. qui.. qui te.. prend ? lui demandais je en plongeant mon regard dans le sien alors que je reprenais mon souffle. J'étais une sportive avec la danse, mais là, entre le sprinte que j'avais fait et toutes les émotions que je ressentais, c'était un peu trop pour que j'arrive à contrôler ma respiration.


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La main que je passais sur mon visage ne m'aida en aucun cas alors que je venais de prendre une des décisions les plus importantes de toute ma vie. Évidemment, beaucoup trouverait qu'elle serait une belle connerie mais depuis que j'avais récupéré la mémoire et perdu à peu près tous les moindres repères que j'avais, je ne cessais de me dire que c'était le bon choix et que je devais partir. Partir ou m'enfuir, peu importe, mais m'en aller dans un endroit différent là où je pourrais véritablement me sentir utile et rendre service et ne plus être vu comme un maladroit. Refermant l'ordinateur portable qui se trouvait face à moi, je tais un regard circulaire à mon appartement en soupirant avant de laisser reposer celui-ci sur la valise intacte et qui n'avait pas changé de place depuis que je l'avais posé dans l'entrée après mon retour des îles caraïbes. Le Summer Camp s'était bien déroulé et j'avais adoré avoir ces quelques responsabilité de co-capitaine, mais je savais dans mon fort intérieur que ce n'était plus suffisant. La valise n'avait pas changé de place et je ne comptais pas la modifié car après un bref bruit de mon téléphone, je pus y lire le mail de confirmation pour la place d'avion que je venais de réserver et qui devait me conduire en Afrique de l'Ouest, pays chaud et très défavorisé. Me levant doucement de la chaise sur laquelle j'étais assis, je vins à entrer dans la salle de beau afin de m'asperger le visage d'eau. Je n'étais en rien excité par cette nouvelle aventure, je me sentais plutôt lasse, vide et plus seul que jamais. Je me demandais constamment si c'était la bonne chose à faire, si j'avais raison de me comporter comme je le faisais et de vouloir -après réflexion faite du bon mot qui conviendrait- m'enfuir. Regardant mon visage trempé dans le grand miroir d'en face, je croisais mon propre regard vert et la détermination que je pus y lire dedans me fit presque peur. Total, après une rapide toilette, je passais dans ma chambre afin de me changer et je ébouriffais les cheveux tout en me remémorant la discussion avec mon tuteur de médecine. Je lui avais alors raconter mon projet, ce qu'il se passait dans le monde, de la solitude qui me pénétrait, de l'inutilité que je ressentais et il lui sembla alors que partir effectuer six mois de bénévolat comme médecin sans frontière pour commencer la sixième année de médecine était un très bon choix. Je me souvenais encore de ses questions de certitude sur mon choix, du pourquoi je voulais partir, si j'avais le mental pour ça. Je n'avais pas flancher, montrant la plus grande détermination dans chacune de mes réponses. Secouant une nouvelle fois la tête, je revins dans le salon afin de prendre mon ordinateur portable et de le ranger dans une sacoche en cuir prévu à cet effet, ainsi que son chargeur et celui de mon téléphone, plus mes écouteurs. Fermant le tout, je vins à la poser contre ma valise et reprenant mon téléphone j'appelais la station de taxi pour m'en commander un. Quand je raccrochais, je soupirais. Levant les yeux, je jetais un dernier regard autour de moi avant de vérifier que j'avais bien mon passeport avec moi. Reculant ensuite à petits pas, j'empoignais ma valise pour la faire sortir de mon appartement avant de refermer la porte sans un dernier regard, préférant attendre le taxi en bas, ayant commander un billet d'avion pour un vol de neuf heures qui commencerait dans à peine deux heures. Le voyage dans le taxi fut bref et rapide, me laissant à peine le temps d'envoyer quelques messages d'adieu à quelques personnes pour ne pas les inquiéter. Je passais par mes meilleurs amis et quelques autres, ayant décidé de les prévenir à la dernière minute juste pour ne pas recevoir de message qui me demanderait de rester. Puis, dans un énième soupir, j’éteignais l'appareil avant de le glisser dans ma poche. Rien ne me retenait et je n'avais pas non plus envie qu'on le fasse. Me rendant devant les télévisions qui annonçaient les vols de l'aéroport, je me rendis ensuite jusqu'à l'embarcation, sacoche sur l'épaule, valise derrière moi mais soudain, alors que je venais à peine de laisser ma valise partir, que je possédais mon billet en main et que j'attendais patiemment, visage vers le sol, une voix que je connaissais bien résonna : «  Thééééééoooooooooooo » Fronçant les sourcils, j'eus à peine le temps de me retourner, qu'une jeune femme me tomba littéralement dans les bras. « Elia ? Mais qu'est-ce que tu fais là ? » J'avais alors instinctivement enrouler mon bras de libre autour de sa taille pour la maintenir contre moi et sans trop savoir pourquoi mon cœur s'était emballé par le fait de la revoir et de la tenir si près comme ça. « Tu.. tu peux.. pas..partir. Qu'est ce.. qui.. qui te.. prend ? » Bien sur que si je le pouvais et elle le savait très bien. Me repliant à demi, je l'attrapais pour la porter dans mes bras comme une princesse et comme je l'avais fait de si nombreuses fois, après l'avoir entendu et vu à bout de souffle, je la déposais sur des bancs qui se trouvait un peu plus loin, sous le regard amusé des autres voyageurs. « Il me prends que je pars. » J'agitais alors mon billet dans sa direction avant de sourire tendrement. « Tu essaies de nous faire un remake de film romantique ? » Évidemment, l'ironie était ma meilleure arme et je mentirais si jamais j'osais dire que je n'étais pas content de la voir ici, pour moi.


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Si j'avais su qu'il oserait partir pour de bon et sans me dire au revoir, je l'aurais empêché bien avant, hélas il avait opté pour le faire en douce et sans me prévenir. Il pensait surement que j'allais le retenir -et il avait pas tord- et il avait probablement agit pour que je ne le retienne pas. Je ne sais pas mais même si les chances étaient minimes de le trouver dans cet aéroport sans connaitre sa destination ou l'heure de son vol, j'y avais foncé sans réfléchir. Avec un peu de chance je pouvais le trouver et après des longues minutes à crier son prénom et le chercher, après l'avoir même appelé, je le trouvais enfin. Courant une dernière fois vers lui, je m'affalais dans ses bras presque. « Elia ? Mais qu'est-ce que tu fais là ? » Ca me semblait si clair pour moi. Il devait pas partir, il pouvait pas et pas comme ça. Je lui demandais ainsi qu'est ce qui lui prenait. Pourquoi en gros il voulait partir comme ça, sans prévenir et pourquoi il tenait à partir alors qu'il était utile ici et qu'il avait pas besoin de faire ça. Je fus surprise qu'il me porte alors pour venir me poser sur un banc. J'aurais été assez gênée qu'il fasse ça dans un lieu comme celui ci et sans vrai raison, mais là j'étais plus préoccupé par le vol qu'il allait prendre que par ce geste et encore moins par les regards des personnes autour de nous. Ils étaient comme invisibles. « Il me prends que je pars. » Oui ça je l'avais bien compris sinon je ne serai pas ici. Le voyant agiter son billet sous mes yeux, je ne pus m'empêcher de lui arracher des mains. Est ce qu'il en avait vraiment envie ? Je sais pas mais je supportais pas de le voir agiter ça comme s'il était tout content à cette idée de partir alors que j'en avais pas envie. « Tu essaies de nous faire un remake de film romantique ? » C'était très probable. Ca devait surement être une scène culte d'un grand film d'amour. Pourquoi tu pars ? & sans même me le dire ni même me dire au revoir ? Tu comptais vraiment monter dans cet avion sans même venir me voir une dernière fois ? Je croyais que je comptais pour que tu m'aies parlé de cette idée complètement folle. Je pensais même t'avoir fait changé d'avis. Alors pourquoi tu veux partir et mettre ta vie en danger ? Tu peux te rendre utile ici je t'assure, tes études te le permettront de sauver des gens et si tu veux te mettre en danger, t'as pas besoin d'aller dans un autre pays, tu l'as assez fait ici. Alors pourquoi tu tiens autant à partir et laisser tous les gens qui t'aiment derrière toi ? Oui il était le numéro un pour se mettre en danger, les accidents de voiture ou autre lui avaient prouvés plus d'une fois. & il avait la possibilité de sauver des gens et apporter son aide en restant ici. Il avait cas être bénévole dans des associations pour aider des personnes, apporter son savoir faire et ses connaissances. S'il en voulait des solutions pour être utile, j'allais lui en trouver. Ayant mis mon billet dans mon dos avec mes deux mains, comme pour l'empêcher qu'il puisse le prendre, je le regardais dans les yeux. Reste Théo dis je d'une petite voix douce comme pour l'attendrir. Je voulais pas qu'il fasse cette bêtise, pas à moins d'en avoir vraiment envie et pour des bonnes raisons.


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Depuis quelques mois déjà, il régnait dans les pays du sud un virus puissant et mortel qui avait déjà fait de nombreux morts. J'en avais entendu parler dans de nombreux médias, j'avais étudié son cas et ce virus que se faisait appeler Ébola, tuait le plus de gens dans l'Afrique de l'ouest. Était-ce une coïncidence que je possède alors un billet qui n’emmène justement dans cette partie du monde ? Je ne crois pas. Je l'avais évidemment fait exprès voulant vraiment offrir mon aide à la majorité des personnes qui pourrait en avoir besoin. Parfois, lors de mes plus tristes moments, je me mettais à penser que ce n'était peut-être pas plus mal de contracter ledit virus et d'en mourir, vu qu'un simple contact physique pouvait transmettre son infection. Je ne voulais pas jouer les héros non, je cherchais juste un sens à ma vie. Je n'avais rien qui me retenait. Je n'avais que des amis sur qui je pouvais compter certes, et des parents qui ne se souvenaient pas que j’existais. Je n'avais rien d'autres et ma meilleure amie n'était que la solitude. Néanmoins, quand j'avais vu Elia courir et se jeter dans mes bras, ça avait été comme si un nouveau souffle s'emparait de moi. Elle était sans le savoir, en train de me redonner un peu d'espoir. La portant alors dans mes bras, je l’asseyait sur un banc non loin, lui demandant ce qu'elle faisait là et principalement si sont but était de nous faire un remix de film romantique mais quand je lui avais montré mon billet, celle-ci me l'avait arraché des mains. « Pourquoi tu pars ? & sans même me le dire ni même me dire au revoir ? Tu comptais vraiment monter dans cet avion sans même venir me voir une dernière fois ? Je croyais que je comptais pour que tu m'aies parlé de cette idée complètement folle. Je pensais même t'avoir fait changé d'avis. Alors pourquoi tu veux partir et mettre ta vie en danger ? Tu peux te rendre utile ici je t'assure, tes études te le permettront de sauver des gens et si tu veux te mettre en danger, t'as pas besoin d'aller dans un autre pays, tu l'as assez fait ici. Alors pourquoi tu tiens autant à partir et laisser tous les gens qui t'aiment derrière toi ? » L'observant doucement, j'avais laissé reposer une expression neutre sur mon visage avant de prendre place à côté d'elle en soupirant sur ce banc. « Pourquoi resterai-je ? Je n'ai rien qui me retiens ici... » Je marquais une pause, m'empressant de reprendre sachant qu'elle pouvait à tout moment me sortir le contraire. « Tu vas me dire mes amis, mais c'est faux. Chacun mène sa propre vie. Pour te dire la vérité j'ai comme l'impression de faire parti d'une grosse peinture dans laquelle ma couleur n'a pas sa place. Je ne sais pas comment m'expliquer mais...J'ai le sentiment que je dois partir. Puis je déteste les au revoir...Peu de personnes savent que je m'en vais aujourd'hui. Mais tu comptes pour moi, crois-moi. Mais..Je ne peux pas m'empêcher de penser que toi aussi tu seras mieux sans moi si je ne suis plus dans ta vie. » En même temps j'avais à peine prévenu mes proches alors que j'étais dans le taxi et avec tout ce que je lui avais subir, je ne voulais pas encore la rendre plus triste. « Je n'en ai que pour six mois tu sais... Enfin, si je ne suis pas mort avant. » Réalisant un sourire ironique dans sa direction, je croisais néanmoins son regard et je me souvenais du moment ou je m'étais confié à elle. Notre amitié débutait à peine et les souvenirs de notre amour passé me revenaient toujours avec force. Elle avait toujours été contre mon idée et me le prouvait encore, cachant mon billet. « Reste Théo » J'eus alors subitement envie de lui dire que oui pour toutes les raisons du monde, mais je ravalais mes paroles. « Je ne laisse pas beaucoup de gens qui m'aiment derrière moi, crois-moi. Chacun se porte mieux quand je ne suis pas dans les parages...Ne me retient pas. » Je n'en avais pas besoin...C'était assez difficile comme ça, même si disant ces mots-là j'avais posé doucement ma main sur sa jambe.




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Thélia ღ

Ce mec était têtu, je le savais depuis le temps que je le connais mais alors là il me le prouvait une fois de plus. Moi qui avait cru que ce moment de folie lui était passé et qu'il avait comprit qu'il devait rester ici, eh bien je m'étais trompée. Il avait du rien écouter de ce que je lui avais dit comme arguments pour le retenir. « Pourquoi resterai-je ? Je n'ai rien qui me retiens ici... » Comment ça il n'a rien qui le retient ici ? Il avait des tas d'amis qui le retiennent justement. « Tu vas me dire mes amis, mais c'est faux. Lisait-il dans mes pensées ou étais je trop prévisible ou me connaissait-il toujours encore ? Chacun mène sa propre vie. Pour te dire la vérité j'ai comme l'impression de faire parti d'une grosse peinture dans laquelle ma couleur n'a pas sa place. Je ne sais pas comment m'expliquer mais...J'ai le sentiment que je dois partir. Puis je déteste les au revoir...Peu de personnes savent que je m'en vais aujourd'hui. Mais tu comptes pour moi, crois-moi. Mais..Je ne peux pas m'empêcher de penser que toi aussi tu seras mieux sans moi si je ne suis plus dans ta vie. » Je comprenais pas ce qu'il disait, du moins je comprenais pas pourquoi lui avait ce sentiment là. C'était pas le genre de personnes seuls, il a des meilleurs amis et des amis sur qui compter quotidiennement. Quant aux au revoir, j'aurais aimé faire partie des personnes qui savaient qu'il part. Je pensais avoir une plus grande place qu'Avery pour lui. Ce dernier est un mec génial et adorable mais je pensais que malgré tout ce qu'on avait traversé, on était devenu des amis, là l'un pour l'autre et que je comptais assez pour qu'il me dit au revoir. Cependant la fin me fit froncer des sourcils. Comment pouvait-il penser une telle chose ? Pourquoi c'est faux pour tes amis ? Je sais qu'ils sont là pour toi et qu'ils t'aiment. & qu'est ce qui te fait dire que je serai mieux sans toi ? Penses tu que je serai ici si c'était le cas ? Bien sur que non ça serait pas le cas. « Je n'en ai que pour six mois tu sais... Enfin, si je ne suis pas mort avant. » Une tape partit sur son épaule. Il disait ça comme si c'était rien six mois et certes dans une vie c'est pas grand chose mais vu les conditions, ces six mois c'étaient beaucoup. & il appuyait sur le fait qu'il pouvait mourir, ce que je ne trouvais en rien drôle. Je lui demandais alors de rester car j'en avais envie. & que c'était surement mieux pour lui. « Je ne laisse pas beaucoup de gens qui m'aiment derrière moi, crois-moi. Chacun se porte mieux quand je ne suis pas dans les parages...Ne me retient pas. » Mon regard se porta sur la main qu'il avait posé sur ma jambe. Ce geste n'était pas anodin pour moi. Je pouvais constater que j'étais pas encore guérit de lui et que notre lien n'était pas à 100 % amical, pas de mon côté en tout cas.. Pas beaucoup ? & Wyatt, Emrys ou Leyna, Avery et tous les winthrops ? Je connais pas tous tes amis, mais je sais que tu en as plusieurs Théo. & comment peux tu penser qu'ils se porteront mieux sans toi ? Il me montrait encore plus qu'il faisait le mauvais choix, qu'il partait avec la mauvaise raison et je voulais pas. Je voulais pas le laisser partir comme ça et lui dire au revoir. Je voulais pas prendre le risque de ne plus jamais le voir. Prendre le risque de le perdre à tout jamais alors qu'il serait dans un autre pays et que j'aurais pas pu passer les derniers moments avec lui. Tu me manqueras à moi.. Pars pas.. Déposant ma main par dessus la sienne, je la serais comme pour lui montrer que j'étais des plus sincères. Il voulait pas que je le retiens, j'allais surement perdre la bataille mais je voulais essayer, je voulais lui faire comprendre que pour moi je serai pas mieux sans lui et qu'il me manquera beaucoup. Je voulais pas qu'il part, il pouvait pas penser ça.


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J'arrivais toujours pas à croire qu'Elia soit assise là sur ce banc, à mes côtés et qu'elle soit venue jusqu'à cet aéroport pour m'empêcher de monter dans un avion qui devait m'emmener en Afrique. Je tenais à faire médecin sans frontière, je tenais à m'en aller. Je tenais à partir pour revenir dans très longtemps car pour moi, je ne comptais manquer à personne et le monde se portait bien mieux sans mon être. Néanmoins, la jeune femme ne l'entendait pas de cet avis-là. « Pourquoi c'est faux pour tes amis ? Je sais qu'ils sont là pour toi et qu'ils t'aiment. & qu'est ce qui te fait dire que je serai mieux sans toi ? Penses tu que je serai ici si c'était le cas ? » Je relevais alors mon visage dans sa direction, observant son propre visage. Je passais mon regard de ses yeux que je jugeais magnifiques et que j'avais de si nombreuses fois contempler, à son petit nez, jusqu'à les merveilleuses fossettes qui creusaient ses joues et enfin ses lèvres que j'avais de si nombreuses fois embrassé. Je réprimais alors un frisson plus un soupir face au torrent de souvenirs qui venait me gifler de plein fouet. Je me surprenais parfois à vouloir remonter le temps, plus que tout, pour arriver à l'époque durant laquelle je me sentais si bien avec elle. Nous avions eu des projets, des envies, des rêves et j'avais tout balancer par la fenêtre. Parfois je me surprenais à penser que le but de ma vie était de la vivre avec elle. Qu'elle avait toujours été ce que je recherchais chez une femme et que de ce fait elle était la femme de ma vie et que je me devais de la récupérer, coûte que coûte. Parfois, je me trouvais bien con. « Ils sont là pour moi et m'aiment, c'est vrai. Mais ils vivent leur vie. Je dois trouver quel est le but de la mienne. Et ils ont besoin de gens en Afrique, je suis déterminé Elia...Et toi..Tu dois tourner la page. Je t'enverrais une belle carte postale. » Souriant, je tentais toujours des plaisanteries pas drôles du tout. Néanmoins, j'étais bien heureux qu'elle soit et cela prouvait qu'elle m'aimait toujours un tant soit peu. J'avais alors tenté de continuer en lui expliquant que je n'avais pas ma place et que chacun se portait probablement mieux sans moi. « Pas beaucoup ? & Wyatt, Emrys ou Leyna, Avery et tous les winthrops ? Je connais pas tous tes amis, mais je sais que tu en as plusieurs Théo. & comment peux tu penser qu'ils se porteront mieux sans toi ? » Ma main posé sur sa cuisse attira son attention et je plissais les yeux en l'observant toujours. Que répondre à ça ? « J'attire des emmerdes à tout ceux qui m'approche. Tu en es la preuve innée. Non crois-moi ils seront mieux sans moi. » Je tentais une nouvelle fois un fin sourire, projetant mon regard sur les passagers aux alentours. « Tu me manqueras à moi.. Pars pas.. » Le ton si sincère de sa voix et sa main qui se déposa sur la mienne me forcèrent à tourner mon visage dans sa direction. « Et tu me manqueras aussi, plus que tu ne le crois. » De ma main de libre, je venais à caresser sa joue à l'aide de mon pouce avec un nouveau sourire. « T'ai-je déjà dis que je te trouvais toujours aussi belle que le premier jour où je t'ai rencontré ? Tu n'as pas changé... » Et je savais que je lui disais pour si jamais je n'en n'aurais plus l'occasion à l'avenir, tel de vrais adieux. « Si tu aurais pu, je t'aurais demandé de partir avec moi... »



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« Ils sont là pour moi et m'aiment, c'est vrai. Mais ils vivent leur vie. Je dois trouver quel est le but de la mienne. Et ils ont besoin de gens en Afrique, je suis déterminé Elia...Et toi..Tu dois tourner la page. Je t'enverrais une belle carte postale. » C'était donc ça ? C'était le fait que ses amis avancent, qu'ils ont des copines ou des copains, voir même des enfants ou qu'ils se fiancent -vu que ça arrive assez souvent à Harvard- et pas lui ? Il pensait donc vivre sa vie en Afrique ? J'avais l'impression qu'il se mentait à lui même. Tu entends quoi par ils vivent leur vie ? Car ils sont en couple ou construisent quelque chose ? Si c'est ça toi aussi tu peux construire quelque chose. Je pense pas que tu as besoin de trouver un sens à ta vie, je pense que t'as juste besoin d'avoir quelqu'un à nouveau à tes côtés, qui t'aime, que tu aimes et que tu rends heureux et que tu vois le bien que tu fais autour de toi et t'as pas besoin de partir en Afrique pour ça. Même si je doute pas que toutes les femmes là bas voudront de toi. Je riais sur la fin de ma phrase. Etais je en train de le pousser à rencontrer des filles et a avoir une nouvelle histoire sérieuse ? Je crois bien et c'était surement pas la chose la plus facile à faire mais c'est ça que font les amis non ? Ils veulent le meilleur pour l'autre, ils s'aident au niveau des histoires de coeur et si le mien avait du mal à lui dire ce genre de choses et à lui souhaiter car il battait encore pour lui, il le fallait pour qu'il ne part pas et parce qu'en effet je pensais qu'il avait besoin de quelqu'un à ses côtés qui sache l'adoucir, lui donner du bonheur, lui montrer qu'il sait rendre heureux et j'en passe. J'adore les cartes postales mais je préfère encore que tu sois là. Il voulait plaisanter et prendre ceci à la rigolade ? Je pouvais aussi le faire mais y avait un temps pour la plaisanterie et pour être sérieux. & s'il voulait vraiment partir je pouvais pas en rire. « J'attire des emmerdes à tout ceux qui m'approche. Tu en es la preuve innée. Non crois-moi ils seront mieux sans moi. » Je me mis à souffler, comme agacé par les arguments qu'il me sortait. Tu veux bien arrêter ? T'es humain. T'es pas le seul à faire des erreurs. On en fait tous et c'est pas une raison pour prendre la fuite. T'as encore plein de choses à vivre ici et avec eux. Si je lui donnais raison alors moi aussi je devais partir et j'aurais du partir y a bien longtemps déjà. Bien avant de le rencontrer. J'aurais du partir quand j'ai accepté ce 3some avec Apple et Andy et que je suis tombée enceinte et que je voulais pas avorter et que j'ai blessé Tyler qui était mon copain à l'époque, puis ma cousine et Andy par mon choix. On est tous loin d'être parfait mais c'était pas une raison pour qu'il pense ça et qu'il part. Je tentais alors de lui dire qu'il me manquera et que je voulais qu'il reste. La sincérité et lui dire ce que je voulais au fond allait peut être le faire rester ? J'y croyais pas trop. Pourquoi y arriverais je plus que quelqu'un d'autre ? Peut être étais je trop égoiste pour accepter de le voir s'épanouir et être heureux en le laissant partir. « Et tu me manqueras aussi, plus que tu ne le crois. » Au contact de sa main sur ma joue, je fermais les yeux un court instant. Les ouvrant à nouveau, me contrôlant pour retenir des futurs larmes, alors que j'avais juste la sensation qu'il me faisait ses adieux. « T'ai-je déjà dis que je te trouvais toujours aussi belle que le premier jour où je t'ai rencontré ? Tu n'as pas changé... » Je fis un mince sourire, à la fois contente de ce compliment venant de sa part et à la fois brisé car il envisageait vraiment de monter dans cet avion et s'en aller. « Si tu aurais pu, je t'aurais demandé de partir avec moi... » Ce fut la phrase de trop. Je sentais une larme prête à tomber et pour lui cacher ceci, je détournais la tête légèrement, venant poser mon regard sur nos mains alors que ma larme faisait son chemin sur ma joue. Reprenant mes esprits et tentant bien que mal d'essuyer cette goutte d'eau d'un revers de main et de faire semblant de me gratter la joue, je le regardais à nouveau. Pourquoi si je pouvais tu m'aurais demandé de partir avec toi ? & si je te demande de rester, tu pourrais ? Ma main toujours sur la sienne, je tentais de gagner du temps comme je pouvais et de trouver n'importe quoi pour le faire rester. Qu'est ce que je peux dire ou faire pour que tu pars pas ? Tu veux j'aille te chercher quelqu'un ? Tu veux que je monte sur ce banc et que je dis haut et fort que tu dois rester ? Si c'est ça dit moi et je le ferai, je suis cap de faire ce que tu veux pour que tu restes ici. Ca pouvait être la chose la plus stupide comme la plus folle, il pouvait demander je l'écoutais. Je m'étais alors levée en lui parlant de monter sur le banc, prête à le faire s'il disait que je devais faire ça pour qu'il reste.


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« Tu entends quoi par ils vivent leur vie ? Car ils sont en couple ou construisent quelque chose ? Si c'est ça toi aussi tu peux construire quelque chose. Je pense pas que tu as besoin de trouver un sens à ta vie, je pense que t'as juste besoin d'avoir quelqu'un à nouveau à tes côtés, qui t'aime, que tu aimes et que tu rends heureux et que tu vois le bien que tu fais autour de toi et t'as pas besoin de partir en Afrique pour ça. Même si je doute pas que toutes les femmes là bas voudront de toi. » Je secouais alors la tête de façon catégorique. Avait-elle seulement conscience de ce qu'elle était en train de me dire ou cherchait-elle juste à me retenir par tous les moyens ? J'avais tiré une croix sur l'amour et le fait de me mettre en couple, je savais que je n'étais pas fait pour ça. Je n'avais eu que deux histoires sérieuses et bien sincères dans toute ma vie et les deux s'étaient terminées de façon catastrophique. Je n'avais alors pas du tout envie de recommencer. « Non tu n'y es pas... Pas du tout même. Chacun fait sa vie c'est vrai, mais ce n'est pas pour autant que la mienne est de fonder une famille au contraire. Je pense plutôt qu'elle est d'aider les autres comme on a pu m'aider moi... » Après tous mes accidents et j'en passe. Soupirant, je tournais mon visage vers elle, abaissant la voix. « Tu sais, je n'ai plus envisagé de faire ma vie avec qui que ce soit depuis toi... » Et comme je l'avais pensé précédemment, je ne me voyais pas encore avec une autre femme qu'elle. Qu'elle soit là aujourd'hui à mes côtés pour me retenir était une belle preuve de sa part. Néanmoins, d'amour ou d'amitié, je n'aurais su le dire. «  J'adore les cartes postales mais je préfère encore que tu sois là. » Le rire que j'avais pu entendre de sa bouche ne m'avait arraché qu'un maigre sourire et je respirais profondément, tendant de cerner ce qu'il fallait que je fasse. Partir ou pas, tel était le dilemme et ce n'était certainement pas ce que je lui disais qui entrait en ma faveur, car la jeune femme se montrait légèrement agacé sur les bords. «  Tu veux bien arrêter ? T'es humain. T'es pas le seul à faire des erreurs. On en fait tous et c'est pas une raison pour prendre la fuite. T'as encore plein de choses à vivre ici et avec eux. » Je secouais alors une nouvelle fois la tête catégoriquement. Je me souvenais de tous les accidents qu'il m'était arrivé en compagnie de Wyatt, du fait que j'avais failli provoquer la mort d'Avery une centaine de fois, la peine que j'avais provoqué à Leyna lorsque je l'avais trompé, la peine que j'avais provoqué à Elia en faisant la même chose, le mal que je lui avais fait en perdant la mémoire juste après lui avoir demandé sa main. Le reste du commun des mortels ne commettait pas autant d'erreurs et il n'y avait que moi pour en faire autant. « Et si c'est plus ici que je dois vivre ces choses sinon là-bas ? Ce ne sont que six mois si je ne décide pas de prolonger mon voyage...J'ai besoin d'aventure, de savoir que je suis utile d'une autre façon qu'en étant spectateur de la vie des autres. Crois-moi, ce n'est pas d'amour dont j'ai besoin, c'est...de savoir qui je suis réellement et ce pourquoi je suis là. À quoi je dois servir sur terre. » Bref, le mélodrame numéro un aujourd'hui c'était moi. « C'est confus, laisses tomber. » J'haussais les épaules avec l'envie soudaine de fuir le contact de sa main. Je me sentais comme au bord d'un précipice près à tomber dans le vide. Je réalisais néanmoins quelques compliments dans sa direction qui étaient plus sincères que gentils et lorsqu'elle détourna son visage un bref instant je crus y décerner une larme, mais je ne pipais mot à ce propos préférant feindre la non-voyance. «  Pourquoi si je pouvais tu m'aurais demandé de partir avec toi ? & si je te demande de rester, tu pourrais ? » Je réalisais alors un grand sourire car la réponse me semblait évidente. « Tu adores les voyages humanitaires si mes souvenirs sont exacts. Tu es généreuse et altruiste. » Petit clin d’œil pour le foutu bal. « Et si tu n'aurais pas eu ton fils et tes responsabilités, je t'aurai demandé... » J'haussais de nouveau les épaules face à tant de confidences de ma part, omettant de répondre à la seconde question. « Qu'est ce que je peux dire ou faire pour que tu pars pas ? Tu veux j'aille te chercher quelqu'un ? Tu veux que je monte sur ce banc et que je dis haut et fort que tu dois rester ? Si c'est ça dit moi et je le ferai, je suis cap de faire ce que tu veux pour que tu restes ici. » J'explosais alors littéralement de rire avant de tourner mon visage vers le sien, elle n'était vraiment pas croyable. Croisant alors son regard, j'observais sa réaction avec malice alors que je reprenais une expression sérieuse tandis que je prononçais aussi d'une voix grave sans la moindre ironie. « Mets-toi nue dans ton lit et invites-moi dedans et il se peut que je rate mon avion. »


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Thélia ღ

« Non tu n'y es pas... Pas du tout même. Chacun fait sa vie c'est vrai, mais ce n'est pas pour autant que la mienne est de fonder une famille au contraire. Je pense plutôt qu'elle est d'aider les autres comme on a pu m'aider moi... » C'était pas question d'avoir une famille ni même de trouver l'amour, mais il avait pas besoin d'aller dans un autre pays pour pouvoir aider les autres quand même. Ici, à Cambridge y avait autant de choses à faire et d'aide à donner pour des personnes démunies. « Tu sais, je n'ai plus envisagé de faire ma vie avec qui que ce soit depuis toi... » Sa remarque me fit plaisir, même si j'avais envie de lui demander si c'était bel et bien vrai. J'avais bien vu le rapprochement avec Leyna au festival, juste avant de venir au summer camp et peut être qu'il avait envisagé de reprendre son histoire avec elle à un moment, car après tout il l'avait aimé et bien avant moi.. Mais comment dire que j'avais pas besoin de savoir cette réponse alors que j'étais en train de le retenir. Il restait toujours entêté sur le fait qu'il devait partir et que les autres sont mieux sans lui et tout comme lui, je restais aussi têtue en lui prouvant le contraire. Il était aveuglé. Il avait des oeillères et il voyait seulement ce qu'il voulait au lieu de voir le reste. « Et si c'est plus ici que je dois vivre ces choses sinon là-bas ? Ce ne sont que six mois si je ne décide pas de prolonger mon voyage...J'ai besoin d'aventure, de savoir que je suis utile d'une autre façon qu'en étant spectateur de la vie des autres. Crois-moi, ce n'est pas d'amour dont j'ai besoin, c'est...de savoir qui je suis réellement et ce pourquoi je suis là. À quoi je dois servir sur terre. » Il continuait à vouloir partir et comme si c'était pas suffisant, il sous entendait des choses comme le fait de pouvoir mourir ou bien de rester plus longtemps que six mois. Je voulais juste le secouer et lui crier non qu'il devait pas partir. J'avais envie de le frapper pour lui remettre les idées en place. Cela fonctionnerait-il ? « C'est confus, laisses tomber. » Ah non ! S'il croyait que j'allais lâcher l'affaire, il se trompait. J'étais là pour l'empêcher de partir et si j'y arrivais pas, je voulais au moins comprendre pourquoi il tenait autant à nous laisser tous derrière lui. Arrête tu veux bien ! T'as besoin d'aventures et d'être utile ? Besoin de venir en aide et de te rendre utile ? Alors pourquoi tu commences pas à être bénévole dans des associations ou quoi ? Pourquoi tu t'inscris pas dans le club des voyages humanitaires ? On organise un à deux voyages par an, tu auras l'occasion de te rendre utile et de vivre des aventures, crois moi. T'as pas besoin de partir ailleurs pour te rendre utile, tu peux aider des personnes dans le besoin en étant ici. Je lui demandais pourquoi il m'aurait demandé de venir avec lui, profitant de l'occasion pour lui demander s'il resterait si je lui demande de rester. « Tu adores les voyages humanitaires si mes souvenirs sont exacts. Tu es généreuse et altruiste. » Ce ne fut surement pas la réponse à laquelle je m'attendais. Je m'attendais pas à ce que ce soit uniquement parce que j'aime ce genre de voyageuse et que je suis généreuse, qu'il m'aurait demandé. Pas après ce qu'il m'avait dit un peu plus tôt. Mais je compris encore plus que l'on était que amis maintenant. « Et si tu n'aurais pas eu ton fils et tes responsabilités, je t'aurai demandé... » Je souriais cependant pour lui montrer que j'appréciais le fait qu'il aurait pensé à moi pour l'accompagner. Mais cela me suffisait pas, je voulais qu'il reste et je tentais un peu le tout pour le tout en lui proposant de me demander n'importe quoi, je le ferai pour qu'il puisse rester. J'étais prête à me ridiculiser en me mettant debout sur ce banc et criant qu'il devait rester ici. Je le ferai s'il le demandait et je le prouvais en me levant, comme un premier pas. Mais j'eus juste droit à un fou rire de sa part, dont je ne savais pas comment prendre. Me trouvait-il stupide, folle ou bien débile ? Peut être même les trois qui sait mais si ça pouvait le faire rester, j'acceptais qu'il pense ceci et me voit de la sorte. « Mets-toi nue dans ton lit et invites-moi dedans et il se peut que je rate mon avion. » A mon tour je me mis à rire, le pensant pas du tout sérieux. Mais voyant combien son visage ne bougeait pas. Voyant aucun coin de ses lèvres se lever légèrement pour montrer un minuscule sourire, je fronçais les sourcils. C'est ça que tu veux pour que tu restes ? Tu sais pour aller dans mon lit il faut d'abord que tu me suis hors de cet aéroport et qu'on retourne vers Harvard dis je un sourire en coin. J'étais pas certaine qu'il soit sincère, mais je m'en moquais, il m'avait demandé quelque chose alors je prenais ça comme qu'il devait rester et j'allais profiter de cet aveux -qu'il soit sincère ou non- pour lui ramener son derrière avec moi. Attrapant sa main, je me mis à marcher à l'opposé de là où on se tenait, le tirant avec moi pour le mener vers la sortie. Si tu t'inquiète pour ta valise, je te rachèterais le plein de vêtement, ça sera ton cadeau d'anniversaire en retard. Oui il avait fêté ses 24 ans et sans ma présence, je sautais donc sur l'occasion pour tout lier et qu'il n'ait rien à dire, aucune excuse à trouver pour prendre cet avion. Je t'ai dit que tu avais cas demander ce que tu veux et que je le ferai, je te prends donc aux mots dis je un sourire aux lèvres. Je savais pas moi même si j'étais sérieuse, puisque je ne savais pas si lui l'était, mais tout moyen était bon pour le faire sortir de ce lieu et rentrer avec moi.


CREDIT TO KAIJI FROM ILH

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J'avais beau donner toutes les explications du monde, j'avais juste la sensation qu'aucune parole que j'arrivais à prononcer ne lui convenait et de ce fait, qu'elle cherchait absolument à avoir réponse à tout. Néanmoins, elle n'y était pas du tout. Elle me cherchait des excuses, des hypothèses, des raisons mais le truc était que moi je ne voulais rien de tout ça. Ne pouvait-elle pas se contenter de m'embrasser et de me souhaiter bon voyage et à bientôt ? Non, ce serait évidemment trop demander. Pour moi, je devais partir et chercher ma place ailleurs rien que durant un certain temps et je ne comprenais définitivement pas pourquoi elle s'empeignait autant à me retenir... « Arrête tu veux bien ! T'as besoin d'aventures et d'être utile ? Besoin de venir en aide et de te rendre utile ? Alors pourquoi tu commences pas à être bénévole dans des associations ou quoi ? Pourquoi tu t'inscris pas dans le club des voyages humanitaires ? On organise un à deux voyages par an, tu auras l'occasion de te rendre utile et de vivre des aventures, crois moi. T'as pas besoin de partir ailleurs pour te rendre utile, tu peux aider des personnes dans le besoin en étant ici. » Je secouais la tête face à tant d'insistance de sa part. Je n'avais pas envie de faire des voyages humanitaires ni de rester plus longtemps sur Cambridge et dans un appartement vide et dans un hôpital lugubre que j'adore certes mais qui me foutait toujours le cafard. Je n'avais pas envie de rentrer à Harvard ni de revoir les gens. J'avais envie d'être seul voilà...SEUL. « Non. Je ne veux rien faire de tout ça, je veux juste partir parce que ... » Me stoppant littéralement, la vérité me frappa de plein fouet. Je ne voulais pas être seul. Je voulais quelqu'un qui m'aime et qui m'attende le soir lorsque je rentrais plus crevé que jamais. Je voulais quelqu'un avec qui tout partager, je voulais une famille à moi aussi et arrêter de vivre tous les malheurs du monde. Je voulais me sentir vivant et complet, et depuis le départ, je ne faisais que me mentir à moi-même. « Non en fait tu as peut-être raison finalement... » On aurait sûrement pu dire que j'avais vu un fantôme vu la tronche que je devais tirer en cet instant même. Que devais-je faire à présent ? La vérité ne me faisait pas moins ressentir l'envie de m'enfuir et de me tirer le plus loin possible. Je ne m'empêchais pas pour autant de lui dire ce que je pensais d'elle et le pourquoi du comment je l'aurais bien invité à venir faire ce voyage avec moi. Son sourire était franchement quelque chose qui allait réellement me manquer, je ne pouvais pas me mentir à ce sujet. Je relevais alors le visage dans sa direction, observant pour la millième fois, ses fossettes. « Sincèrement Elia...Pourquoi tiens-tu autant à ce que je restes ? Que gagnes-tu dans l'histoire à part le fait que je ne te manquerais pas en étant toujours là ? » J'étais quand même bien intéressé par cette réponse-là. Et quand elle me raconta qu'elle était prête à faire n'importe quoi pour me garder, j'explosais de rire, venant à reprendre mon sérieux lorsque je lui proposais de se mettre nue dans son lit et de m'inviter dedans. Si moi j'avais gardé un calme olympique, ce ne fut pas son cas. « C'est ça que tu veux pour que tu restes ? Tu sais pour aller dans mon lit il faut d'abord que tu me suis hors de cet aéroport et qu'on retourne vers Harvard. » Laissant un sourire flotter sur mes lèvres, je le perdis instantanément lorsqu'elle m'attrapa par la main pour me relever et se mettre à marcher à l'opposé de mon embarcation. « Elia, tu... » Mais elle me tirait déjà bien avec elle et je levais les yeux au ciel. Elle était vraiment pas croyable. «  Si tu t'inquiète pour ta valise, je te rachèterais le plein de vêtement, ça sera ton cadeau d'anniversaire en retard. » Non étions déjà très proche de la sortie mais je me stoppais littéralement, l’entraînant avec ma force pour qu'elle ne se poste juste face à moi. « Déjà ma valise n'est pas un problème, je n'aime pas les cadeaux et je ne veux pas de vêtements et..Je vais récupéré ceci. » Lui arrachant le billet d'avion qu'elle tenait toujours à l'aide de ma main libre, je vins à le mettre dans la poche arrière de mon jean. « Ensuite, qu'est-ce que tu fais, là ? » Je lui demandais cela simplement avec un ton ironique ayant parfaitement compris qu'elle trouvait en mon excuse de la voir copuler avec moi, une sorte d'échappatoire pour me ramener à Cambridge. « Je t'ai dit que tu avais cas demander ce que tu veux et que je le ferai, je te prends donc aux mots. » Je me mis alors à rire, me rapprochant très doucement d'elle comme un prédateur. « Tu te souviens de notre voyage en Italie...De ce qu'on a fait en sortant de l'avion ? Pourquoi rentrer quand on peut avoir les choses tout de suite. » Me passant la langue sur les lèvres, je retenais un grand sourire, alors que je tournais les talons, entraînant la jeune femme par la main, vers la direction des toilettes public, même si nous avions déjà eu l'occasion de le faire dans un placard à balais. À elle de changer d'avis dans l'instant qui suivait, alors que je marchais droit devant, le sourire aux lèvres.



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