(flashforward, 2074) +andrew, t'es encore plus moche qu'avant du con !

2074 ◊ OSSLEVA IL EST OU MON COSTARD ? Saleté de domestique russe qui comprenne rien ! Quand j’étais dans la force de l’âge j’l’aurais fortement empalé et elle était plus la sauterie de la maison est moins la femme de ménage. Non à cette époque le ménage j’men foutais, je savais très bien m’habiller tout seul mais là c’est à dire qu’avec les problèmes de dos la vie est dure ! La russe est arrivée avec mon costard bien taillé que j’ai essayé de m’enfiler. Au bout de longues minutes de souffrances je me suis embarqué dans ma limousine pour aller à cette putain de réunion de vieux étudiants. Je vais revoir toute leurs tête de cul n’est pas génial ? Ils vont me voir toujours aussi bien foutu il vont tous tomber de haut. Je suis arrivé devant l’amphithéâtre en sortant de ma limousine ajustant mon blazer.

Une réunion de vieux gâteux ?! J’en riais légèrement parce que je ne m’attendais pas à cela surtout que j’allais devoir revoir tous ces vieux fous et connards que j’avais connu à cette époque. Du moins ceux qui étaient encore en vie comme moi. En effet, même si j’avais plus de la quatre-vingtaine passée j’étais toujours aussi robuste qu’avant. Je n’étais certes plus aussi athlétique que pendant mes vingt ans mais je ne ressemblais pas à l’un de ces vieux qu’on envoyait généralement dans une maison de retraite, j’avais une vie pleinement réussie dans tous les domaines. Enfin bref avec ma femme, nous allions en limousine jusqu’à cette fameuse réunion. Je tombais sur le cul lorsque je reconnus un autre vieillard en arrivant… Merde pas lui !

Je suis riche, j’ai été riche, je serais toujours riche. J’vais embarquer mon fric avec moi dans la tombe j’menfou, j’me ferais momifié avec mes billets y’a pas moyens ! Je suis descendu de la limousine seul. Parce que ouais j’avais pas envie d’emmener la femme qui partage ma vie, j’lai connais les gars d’l’Université ! Une p’tite bonne femme qui m’appartient et hop sous la courgette ! J’ai ajusté mon costard en essayant de reconnaître les anciens. Mais quoi ? Le premier que je vois c’est un vieux blond gris. Mon visage choqué s’est laissé apparaître. Regarde moi ça, un vieux crouton pané !

J’avais du taf mais mes employés m’avaient ordonné de me rendre à cette fichue réunion des anciens élèves d’Harvard par conséquent je m’étais vêtu d’un costume créé par les meilleurs. Un costume qui valait très cher mais je m’en fichais de l’argent puisque je faisais partie des hommes les plus riches de cette planète. Tout me réussissait, je possédais tous les marchés du monde aéronautique, mon entreprise avait tout révolutionné tout de même ! Le succès du KW-7LX avait changé la vision du monde aéronautique et nous étions parmi les pionniers des jets futuristes. Bref la classe totale ! Et alors que je laissais ma femme rejoindre ses copines, je tombais nez à nez avec Jorden ! « Salut à toi aussi le vieux débris ! Je savais pas que tu viendrais » ahalala ! Jorden et moi, c’était une longue histoire vieille de soixante ans et elle ne se terminerait jamais même pas à cause de la mort.

J’aurais bien dû penser en arrivant que je le verrais ce con. Ce qui me paraît le plus bizarre c’est que je l’ai reconnu sous son tat de ride d’anglais fripé. Je l’ai regardé de bas en haut toujours avec la manière la plus snob qui soit. T’as bien réussi t’as vie je crois ! Félicitation t’es toujours pas mort ! J’ai commencé à avancer les mains dans les poches du pantalon. J’essaie de reconnaître les gens même si c’est difficile, enfaîte il n’y a que Andrew qu’on peut reconnaître il a trop son visage niais de blondinet.

Je savais bien que je le verrais le Jorden et de toute façon depuis cinquante neuf ans, je me le coltinais souvent ce type puisqu’il était le père de mon neveu et ma nièce. Putain je ne me remettrais jamais de cela quoi ! Il avait osé foutre ma sœur en cloque… Et dire que je pouvais faire de même pour me venger mais j’en avais marre de me venger d’un type qui servait à que dalle. Fin bref, il me félicitait pour le fait d’être toujours mort. « J’ai survécu à une fusillade, je survivrais à tout vieux fou ! » lui souris-je avant d’ajouter « Toi aussi félicitations, tu as bien réussi ta vie aussi » purée je ne voulais pas me le coltiner une minute de plus ce mec mais je sentais que ça allait être cela puisque je ne reconnaissais personne d’autre et ma femme semblait s’être disparue dans la faune. « Je t’offre un verre en souvenir du bon vieux temps ? »

C’est vrai.. la fusillade ! J’men rapellerais toujours de celle là aussi. Summer camp 2014. L’année ou Quinn est tombée enceinte de moi. L’année où j’ai dû me marier à Leyna ! Halala 2014.. Une grande année ! J’avais menacé Prue de faire débarquer l’armée pour l’éloigner de ce connard. J’ai ricané. Je suis né que je m’en sortais déjà très bien camarade. Il m’a proposé de me payer un verre ce qui ne m’a pas choqué, il m’aime trop en réalité. Attention a ce que tu comptes me faire boire le blond, j’ai zéro confiance en toi.

Cette fameuse année 2014 avait été riche en événements plutôt étranges parmi lesquels se trouvaient la grossesse de ma sœur jumelle ; et comment dire c’était le vieux mec aux cheveux grisonnants qui discutaient actuellement avec moi qui l’avait mise en cloque. Cette même année, j’avais découvert l’existence de ma fille, mon amour inconditionnel pour Prudence Rothschild et j’en passe et des meilleures. Le vieux bougre me répondait qu’il était né qu’il s’en sortait déjà. Je me mis à rire légèrement mais je le contredisais guère même si je n’en pensais pas moins. Je lui proposais tout de même à boire. « Du cyanure par exemple.. Mouahahaha ! Pfff un bon vieux mojito le brun grisonnant »

Il m’a invité boire un verre, genre moi, son pire ennemi of his life. Non j’ai le droit d’avoir peur de me faire intoxiqué, il est bien capable de me droguer pour aller violer mon corps parfait de papy dans un coin sombre de la ville ! Bon finalement j’ai hoché la tête pour accepter en demandant à un des garde du corps resté près de la voiture de venir, bah oui j’le ferais gouter avant on sait jamais. J’ai avancé le pas vers le p’tit bar pas loin, ce bar qui a bien changé depuis mes années Harvard ! Je suis rentré dedans avec pépère Rosebury. Bon alors t’es devenu quoi dans t’as vie sal merdeux ?

Jorden n'avait vraiment pas changé d'un pouce. C'était toujours le même débris qu'il était lorsque nous étions étudiants à Harvard. J'avais toujours autant envie de le tuer. D'ailleurs je me disais que je pourrais vraiment le tuer en lui faisant boire du cyanure mais je n'étais pas ainsi ! J'avais certes du sang sur les mains depuis que mon entreprise était devenue une société paramilitaire et qu'avec l'explosion des drones, elle s'était hissée dans le top cinq des entreprises du monde ! Bref on s'en foutait ! On entrait finalement dans le bar. " Mon entreprise est devenu le leader mondial de l'Aéronautique quoi. Je profite de ma retraite pour accomplir mon taff de Duc et toi vieux débris ? "