Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityCourroux - There's so much beauty in the rain... and now... so much blood.
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Courroux - There's so much beauty in the rain... and now... so much blood.

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Courroux - There's so much beauty in the rain... and now... so much blood.  922521bloggif53e53f2fb0686
And now... so much blood...
COURROUX
- Kol - Septembre 2014. -



Le son rythmé sur le carreau du salon , Enzo lit un ouvrage sur la neurologie alternative par untel... il teste un procédé nouveau sur le cerveau de trois rats dans le sous sol... Les drogues c'est bien mais quand elles agissent où il faut, quand il faut pour des effets précis c'est mieux, et c'est l'objectif du français. En route pour une thèse avec pour domaine neurologie et biochimie, il compte bien cibler de nouvelles créations, pouvant à posteriori être pourquoi pas utiliser en médecine, et pour se faire du bien avec au passage, mais l'idée de pouvoir maitriser le cerveau humain avec certaines substances le fascinait au plus au point. Toujours cette obsession pour le contrôle. Toujours ce tic de volonté absolue sur les autres faute de l'avoir sur lui même. Toute son existence lui avait échappé, mais celles des autres, il n'en serait pas ainsi, du moins, il se plaisait à l'envier, et le concevoir. Et il y arrivait aussi surprenant que possible. Plusieurs heures déjà qu'il était affalé dans cet immense canapé au cœur d'une maison de banlieue d'environ 120 m² sur deux niveaux et une cave tout aussi grande , courant sous le jardin d'un demi hectare à l'arrière, et sous le garage abritant sa berline neuve. Le silence. Outre le chant de la pluie, qui passait par la fenêtre ouverte derrière lui, rien ne venait corrompre sa concentration. L'automne arrivait à grand pas, par delà l'été indien. Enzo aimait cette saison. Personne n'était de son avis ou peu bien sûr. Aimer une saison où tout meurt, où il pleut et où les jours raccourcissent , la saison de dame faucheuse, où les dépressifs et les vieux se foutent en l'air... La saison où on comprenait qu'on est pas grand chose. Cette leçon d'humilité, peu d'humain l'aime, et pourtant le brun la contemplait avec une mouvance d'esprit peu commune. L'odeur de ce flux permanent en clapotis sur la fenêtre lui apaiser la conscience et ses migraines partaient lentement.

Il finit par se lever. La faim lui prend le ventre, il doit faire le plein d'essence et de bouffe pour la semaine, sans compter qu'il a une dizaine de bouquins à rendre en douce à la bibliothèque de Cambridge. Il n'aime pas trop emprunté des bouquins par dizaines à l'université, c'est mauvais pour les affaires et sa réputation, mais il est hors de question qu'il stoppe son savoir à un problème de paramètres. Tout est compatibles, il suffit d'ajuster.
Tout est compatible hein...

Quelques minutes plus tard, simplement fringué d'un tee shirt à manches longues noir et d'un jean, ses crampons de docks foulent les flaques sur le parking de la bibliothèque de Harvard. Les cours ont repris depuis peu, et il doit passer prendre un livre de cours commandé en retard pour la biochimie appliquée, "registre des combinaisons moléculaires et anomalies". Il se protège de la main , et du pan de la voiture, sous la pluie et non protègé. Il est assez tard mine de rien et il n'y a plus grand monde, c'est un parking annexe. Le jour décline et la lumière n'est pas un atout avec ce temps lourd et cette pluie épaisse. Allumer une clope par ce temps? Bah oui , quelle idée, on est Enzo ou on l'est pas. Il inspire une bouffée de nicotine, et se retourne le tube sous la main pour la protéger, attrapant son sac sur la banquette arrière. Il claque une portière, puis deux, charge le sac sur l'épaule et garde ses clefs dans sa main, l'anneau autour du majeur.

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w/ KOL & ENZO
Les cours encore et toujours les cours, la rentrée était arrivée à une vitesse infernale, jamais je n'avais vu les vacances d'été, et le Summer Camp passer aussi vite, en effet, tout avait été plus ou moins parfait (même si c'était un bien grand mot, qui désigné si peu) cette année, et ses vacances avaient été une véritable bouffée d'air frais pour moi, enfin je pouvais respirer convenablement. Il était vrai, que je n'avais pas eu à me soucier de la survie de mon mariage, tout c'était plus ou moins bien passé entre moi et Keyla, aujourd'hui notre couple était plutôt stable (pour le moment car entre nous deux ce n'était pas encore ce qu'on pouvait appeler, la vie en rose), de même pour Elizabeth, de toute manière je n'avais plus le droit d'y penser, notre histoire était bien loin aujourd'hui, il fallait que j'oublie tout ce que je pouvais ressentir pour elle, tous ses sentiments qui m'habité depuis des années et des années, cette amour que je ressentais encore pour moi, mais c'était beaucoup mieux pour nous deux désormais, surement. Il était plus ou moins tard quand mon réveil s'était mis à sonner, il devait être dix ou onze heures.  « Oh putain ... déjà. » avais-je murmuré, alors que je ne voulais pas me lever. J'avais retrouvé ma chambre à la winthrop house et ce n'était pas plus mal, j'aimais mon petit cocon, Keyla et moi nous étions encore loin de réemménager ensemble, tout était parfait comme ça pour le moment, nous n'avions pas envie de précipiter les choses. J'avais enfin réussi à mettre un pied par terre, il fallait maintenant se lever sinon j'allais vraiment finir par être en retard, c'était sur. Direction la douche, pour pouvoir enfin me réveiller convenablement et ne pas ressembler à un zombie ambulant à l'université, un winthrop devait prendre soin de lui, sinon ce n'en était pas s'un.

La journée était passer assez vite, même si elle avait été assez longue mine de rien, il était tard, et je venais juste de sortir du bâtiment principale de l'université pour me diriger vers le parking pour récupérer ma voiture et rentrer assez vite alors que dehors il s'était mit à pleuvoir, génial, je regrettais réellement les Caraïbes tout d'un coup bizarrement. Il n'y avait pratiquement plus personne sur le parking, il y avait que quelques voitures dont la mienne. Une silhouette au loin me fit penser à quelqu'un en particulier Enzo, mon vieux frère, qui était resté en France, bizarrement en me rapprochant petit à petit, il lui ressemblait ... mais vraiment ... sur le coup quelques souvenirs finirent par remonter à la surface, mais non ce n'était pas lui, ce n'était franchement pas possible ? Et puis qu'est-ce qu'il venait foutre à Harvard ?  « Enzo ? » lui avais-je demandé alors que je m'étais un peu plus rapproché.
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