Je sors de chez moi pour aller me balader à Central Square. Je sais que je dois aller faire quelques courses. Je ne sais pas trop si je vais réussir ou pas à faire tout ce que je voulais faire. Enfin, je suis ma petite liste. Je continue de faire mes courses. Je regarde ma liste, et je me rends compte que j’ai oublié de faire un petit achat. Je cherche des yeux la rue que je veux. Je connais un peu mieux la ville depuis neuf ans que j’y vis. Je continue de suivre le chemin, je passe par la rue des commerçants et je vais chez le libraire pour acheter la revue des médecins. Il y a un article que je désire lire. Je l’achète et je sors avec mes courses non alimentaires. Je marche sur le trottoir, je regarde où est-ce que je vais pour retourner dans le quartier chinois par la suite. Je marche et là, je trouve qu’il faut que je fasse attention au croisement suivant. Je m’arrête pour faire l’arrêt, et là, je vois la jeune femme à côté de moi, elle a l’air perdu. Je lui demande : « Tout va bien mademoiselle ? »
- Spoiler:
HRP : je n'avais pas vu que tu avais posé. Excuse moi pour la réponse un peu tardive.
Accueil
Et voilà, tu t'étais encore perdue. Le regard vagabond, tu essayais de te repérer sauf qu'à tes yeux, toutes les rues se ressemblaient. Et c'est vraiment dans ces moments-là que tu te dis que tu n'aurais pas dû échapper à ton garde du corps, celui qui te suit comme son ombre. Mais non, tu avais voulu jouer à la plus forte et voilà les conséquences. Cela faisait bien une demi-heure que tu tournais en rond et tu ne retrouvais toujours pas le chemin vers ton appartement. Tu étais arrivée à Cambridge deux semaines auparavant mais tu n'arrivais toujours pas à t'orienter dans la ville. Ton téléphone était à plat en plus. Tu soupirais alors, chottant dans un caillou tout en boudant. Tu avais envie de pleurer mais tu te retenais. Un regard vers ta droite, tu remarquais que tu étais devant un magasin de glace. Oh merveille! Voilà de quoi te remonter le moral! Tu rentrais rapidement et te plaçais dans la file. Au bout de quelques minutes, te voilà à nouveau sur le trottoir, en train de vagabonder mais plus souriante cette fois-ci. Enfin, ce n'était pas non plus ta glace vanille-pistache qui allait t'aider à retrouver ton chemin. Mais au moins, tu te sentais mieux et tu n'avais plus envie de pleurer! Il n'empêche qu'arrivé à un croisement, tu t'arrêtais. Et zut...