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Le vent soufflait fort ce matin-là et les vagues s’amplifiaient à l'oeil nu. C'était tout bonnement parfait, c'est exactement ce que j'avais besoin en ce bon matin. Puisque'Harvard ne peut pas m'offrir la mer, je profitais de mes vacances pour surfer et surtout me perfectionner. J'avais quelques peu perdu en un an et retrouver le bon air frais de l'eau salé, me revigorais. J'avais déjà enfilé ma combinaison bien que le soleil commence à peine à se lever mais c'était plus fort que moi. Je voulais goûter aux premières vagues de la journée et puis, ne dit-on pas que le monde appartient aux gens qui se lèvent tôt ? Je refermais rapidement le haut de mon vêtement étanche avant de courir vers le rivage et d'embarquer sur ma planche. Nageant premièrement à l'aide de mes bras, je traquais LA bonne vague pour me lancer. Et au moment opportun, où j'avais enfin trouve ce que je voulais une jeune surfeuse me coupa devant. Putain ! Je n'aimais pas réellement qu'on me pique ce qui m'étais destiné et encore moi quand j'ai été assez patient pour l'avoir. Fronçant les sourcils, je me levais pour la seconde, et à cet instant je pu enfin me régaler tout simplement. Emplir mes poumons d'un air pur, je trouvais ça tellement plus excitant et amusant que n'importe quelle activité. Une fois ma glisse parfaitement accomplit, je me laissais tomber dans l'eau, rejoignant un bain immense de chaleur. Mais une chose m’inquiétais. J'avais entendu que cette mer regorgeait de requin tueur. Bizarrement à cette pensé, je me remis rapidement sur ma planche en rejoignant doucement le rivage. Une petite pause s'imposait, j'avais pas réellement mangé, voir pas du tout. Mes pieds sur le sable fin, je regardais rapidement sa serviette de plage accompagné d'un sac à dos où un yaourt à boire était entreposé. C'était rapide, simple et efficace. Remontant le regard sur ce qui se passait sur la plage, j’aperçus un couple âgé, ainsi que la même jeune surfeuse que tout à l'heure. Je l'a scrutais du regard avec insistance avant de lancer quelques mots assez fort, histoire qu'elle puisse entendre ce que j'avais à dire. « On est déjà fatigué ? Fallait me laisser cette vague, je savais que pour une femme c'était beaucoup trop difficile. » Dis-je en ne l'a voyant que de dos pour le moment. Je passais rapidement ma main dans ma cheveux trempé afin qu'il ne me coule pas dans la nuque.
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