LENNON HARTLEY ► marloes horst

Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle jamais, poor life et j'ai .. on d'mande pas l'âge à une dame wo   . Je suis française mais on peut m'considérer comme une québécoise j'vis la nuit moi  :laugh:  et j'ai connu le forum grâce à moi héoué.  LE NEMO QUI BOUGE LE NEMO QUI BOUGEEEE BORDEL        alors j'ai décidé de m'inscrire. J'utilise marloes horst comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par nelliel. Je fais environ quarante douze mille cent cinquante treize,5 mots par RP et mon personnage est un scénario crée par rhys le moche    :sifle:  .

Mot de la fin ? ▲ camembert
Je souhaite ▲ (ajoutez "checked" pour cocher une case)
adhérer un flood d'intégration (?)
participer au Summer Camp (?)

Lennon, c'était le cliché de la petite peste en personne. Fille à papa pourrie gâtée elle avait absolument tout ce qu'elle voulait, un petit caprice et c'était dans la poche. Puis en bonne matérialiste qu'elle était, aussitôt l'objet tant convoité entre ses mains elle s'en désintéressait à la minute d'après. Elle méprisait les pauvres, parce que comme disait maman « on ne mélange pas les torchons avec les serviettes. » Non, non, on lui avait tout naturellement habitué à trier sévèrement les personnes qu'elle fréquentait en sélectionnant celles qui en valaient vraiment la peine. Certains la traitait de sale gosse de riche, c'était pas faux, mais elle n'en pouvait rien, c'est comme ça qu'on l'avait élevé. Méprisante, élitiste, hautaine. Tu tombes tu te relèves, t'en as l'obligation. T'écrases les faibles, les microbes et ceux qui te font de l'ombre. Personne n'a à se mettre à travers de ton chemin, personne n'a le droit de t'empêcher d'accomplir tes rêves, personne ne doit te ridiculiser. La pitié elle connait pas, tu te tiens droit, tu gardes la tête haute et t'avances c'est tout, c'est comme ça et fin d'l'histoire. Et à agir de la sorte, la blonde en a martyrisé des gosses pendant sa scolarité. Avec son jumeau ils s'attaquaient aux faibles, sans aucun scrupule. Et aucun d'entre eux n'échappaient à la règle. Pas même le p'tit gros qui passait son temps seul dans son coin en silence. Rhys Mason. C'était la proie facile, celui qu'avait l'étiquette du bouffeur de chips, le gosse incapable de courir deux mètres sans suer comme un boeuf et s'écrouler au sol. Au fond Lennon s'en fichait complètement de la raison de son surpoids; une maladie ? une dépression ? Qu'est-ce que ça change ? Pour elle, ça restait le p'tit gros. Le p'tit gros qui subissait sans cesse les moqueries des Hartley, chaque jour, tout l'temps, non stop.

Le lycée est vite arrivé. Elle s'amusait toujours autant à se moquer des autres, à être méchante, à les manipuler comme des pions, à jouer à la peste détestable par excellence. Mais les choses changent, tout le monde évolue. Et Rhys n'a étonnement pas échappé à la règle. Exaspéré par les moqueries, il a passé deux longues années à suer pour perdre son poids, à sculpter son corps, et il en est sorti métamorphosé. Musclé, il ne lui restait pas un gramme de graisse, son visage était parfaitement dessiné, sa nouvelle apparence forgeait le respect. Même celui de la blonde. Il avait réussi à lui clouer le bec, à partir de ce moment elle n'avait plus rien à lui reprocher, il était parfait. Elle l'admirait, tout simplement. Il faisait tomber toutes les nanas comme des mouches, et elle en faisait partie. Superficielle vous dites ? Peut-être. En tous cas, pour la première fois, elle a voulu regarder au delà de son physique. Et bien qu'il l'ignorait au début, bizarrement il a fini par s'approcher d'elle, sans aucune rancune, il était gentil, doux, amical. C'était le mec que toutes les nanas voulaient s'arracher, elle était complètement sous son charme, comme toutes. Et elle regrettait le passé, elle regrettait toutes les méchancetés qu'elle avait pu dire. Elle apprenait à le connaître, finissant par découvrir enfin le Rhys qui s'cachait derrière la bouée qui lui servait de graisse. Un Rhys à l'humour sans limite, un Rhys attentionné, un Rhys passionné. Il la faisait rêver, ses mots, ses gestes, ses attentions. Il l'apaisait, il l'avait assagi, c'était plus la manipulatrice méprisante, c'était plus la petite peste mesquine, c'était la Lennon à Rhys. Il avait réussi à l'apprivoiser, et elle , elle en était complètement amoureuse. Elle lui aurait tout donné, et elle lui a tout donné, son pardon, sa confiance, son amour, sa virginité. Sauf que tout ça, c'était pas réciproque. Tout ça c'était qu'un jeu. Tout ça c'était qu'une manipulation malsaine. Elle n'a récolté que ce qu'elle méritait. Il avait tout filmé, toute la scène de leur premier ébat, de ses premiers cris, de son premier orgasme. Sa première fois était affichée partout, accessible à tout le monde. Une sextape, voilà à quoi toute cette pauvre histoire se résumait.

Tout s'est écroulé, elle se sentait violée, elle avait honte. Elle n'arrivait plus à se regarder en face, elle était devenue la risée d'son lycée, elle avait une réputation de traînée. Tout le monde lui a tourné le dos, elle n'avait que des amitiés superficielles, des amis en cartons incapables de la soutenir. Tout le monde sauf son frère. Mais c'était pas assez, elle était détruite. Elle aurait voulu se venger, mais elle n'en avait plus la force, Rhys l'avait achevée. La petite poupée qu'il manipulait s'est brisée comme il l'a souhaité, et les morceaux étaient impossible à recoller. Elle a fini en dépression, elle s'est renfermée chez elle, elle a consulté, elle était dopée au médoc et pourtant elle avait toujours ses pensées suicidaires. Elle a fini par craquer, elle a voulu terminer l'travail de Rhys en mettant fin à ses jours une bonne fois pour toute et arrêter de pourrir seul dans son coin. Mais à chaque fois ça foirait. Avaler une dose importante de ses foutus médoc, se tailler les veines à plusieurs reprises, rien, toutes ses tentatives foiraient. Elle voulait qu'on la laisse partir, qu'on arrête de la retenir, elle vivait plus, elle survivait et c'était insupportable. L'hôpital était sa nouvelle maison, les robes blanches sa nouvelle garde de robe, et elle a fini par s'en sortir après des mois. De nature sensible, elle était encore fragile psychologiquement et sa famille ne laissait aucun moyen de communication entre elle et Rhys. Bien que rongé par la culpabilité, il n'a jamais eu l'occasion de présenter ses excuses. Elle restait enfermée chez elle, les cours étaient pris par correspondance pour rattraper son retard et finir l'année en beauté, sa vie se résumait dorénavant à ses études et à rien d'autre. Petit à petit elle a réussi à se reconstruire, et est passée à l'université sans trop de problème dans une ville assez loin de la sienne. Récemment, elle a même réussi à obtenir une place à Harvard. Changement radical d'environnement, elle allait enfin pouvoir repartir de 0. Ou presque.