Vincenzo N. Cerreti-Ozze ► Mike Vogel

Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle n. et j'ai 20 ans. Je suis québécoise et j'ai connu le forum grâce à bazzart, évidemment..  Vos impressions sur le forum alors j'ai décidé de m'inscrire parce que le forum est magnifique, qu'il y a une bonne activité et que je suis tombé sous le charme. . J'utilise Mike Vogel comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par Yumiita (avatar).. Je fais environ 500-1000 mots par RP et mon personnage est un personnage inventé.

Mot de la fin ? ▲ i'm sexy and i know it.  :sifle: 
Je souhaite ▲ (ajoutez "checked" pour cocher une case)
être parrainé (?) adhérer un flood d'intégration (?)
participer au Summer Camp (?)

Le temps était orageux, dehors. Le ciel était, particulièrement, obscur. Toutefois, les éclairs perçaient, un peu, cette noirceur. La pluie martelait, bruyamment, le carrelage de la voiture. Incapable de trouver le sommeil dans cette voiture en mouvement, tu dévisageais, naïvement, la mère de famille. Elle pleurait, silencieusement. Triste scène. Ce soir, vous dormirez, probablement, dans cette voiture. Tu avais, pourtant, une maison. Mais, dans cette maison, un monstre logeait, également. Ton père. Un homme violent et vicieux. Après une énième altercation, cette femme que tu admirais tellement décidait qu'il était préférable de dormir, ailleurs. À l'extérieur. Elle avait honte. Terriblement honte. De subir, avec toi, cette vie misérable. Elle était âgée de quinze ans lorsqu'elle apprit qu'elle était enceinte, qu'elle aurait une famille, un fils. Elle était terrifiée à l'idée de devenir mère. Pourtant, elle relevait avec fierté, cette tâche. Elle faisait du mieux qu'elle pouvait, afin, que tu ais une belle vie, malgré les circonstances. Elle était une bonne mère. Elle était, ta fierté, ton rayon de soleil. Elle sacrifiait, son univers, pour toi. Elle prenait, toujours, les meilleures décisions afin que tu ais un bel avenir. Sauf, qu'elle répétait, constamment, la même erreur. Elle encaissait, continuellement, la violence de cet homme que tu détestais profondément. Ton père. Pour quelle raison? Elle disait rester par amour. Au fond, tu savais qu'elle restait parce que autrement vous seriez à la rue, qu'elle voulait aucunement que tu effleures cet enfer. Tu avais, dix ans, aujourd'hui. Tu savais à quel point la vérité était cruelle. Je t'aime. Murmurais-tu, doucement, dans un espoir vain de soulager le coeur meurtri, de la jeune mère de famille. Elle sourit, à travers, ses larmes. Elle était visiblement touchée par ton innocence, car à cette époque, tu croyais que quelques mots suffiraient à panser le chagrin, qu'elle ressentait. Mais, ce n'était qu'un leurre ridiculement trompeur.

Les circonstances forgent un homme, prétendait-il. Il avait raison. Les années passaient et tu devenais, à l'image, de cet homme que tu détestais. Tu côtoyais la violence depuis que tu étais enfant. Tu avais appris, avec les années, que le seul moyen de régler un problème était, alors, avec les poings. Les mots suffisaient, aucunement, à abattre un obstacle. Ta mère, nouvellement enceinte, était attristée de constater à quel point, tu étais brisé. Elle méconnaissait, malgré elle, le petit garçon au cœur tendre. Pourtant, elle avait amplement conscience que tu étais devenu, ainsi, parce qu'elle avait choisi de rester. Elle regrettait, désormais. Or, retourner en arrière était impossible. Elle devait composer avec ton comportement, ton attitude désinvolte, ton côté sans cœur. Il y a quelques années, encore, tu jurais vouloir devenir un homme bon. Or, suite à une altercation avec le père de famille, lorsque tu atterris à l'hôpital, ta mère osait prétendre que tu étais amplement fautif de cette situation. Tu avais, alors, compris à quelle point elle était malade. Malade par amour. Car, malgré toutes les choses horribles qu'elle pouvait affirmer sur le patriarche, elle finissait toujours par prendre la défense du monstre que tu côtoyais, quotidiennement. Par amour, peut-être. Parce qu'elle manquait, cruellement, de confiance. La colère et la déception finissaient par détruire les espoirs que tu maintenais, jadis. Tu frappais. Tu cognais. Tu avais simplement besoin de décharger cette frustration que tu subissais, depuis plusieurs années. Au fil du temps, tu avais compris que les mots ne peuvent panser un coeur meurtri, une vie bafouée.


Aimer. Quelle stupidité. En amour, tu vivais sans moral. Tu croyais, fermement, que si tu osais tomber amoureux, tu finirais briser. Ta famille était la raison, pour laquelle, tu osais croire qu'un tel sentiment était nocif. Ta mère était, principalement, la raison pour laquelle tu craignais de tomber dans le panneau. De fracasser la réalité. Tu voulais, seulement, éviter de reproduire un quotidien que tu lamentais, terriblement. Le tien. Aimer. Quelle belle connerie. Tu préférais coucher, sans le moindre sentiment. Baiser, au lieu, de faire l'amour. Mais, ton cœur, joueur mesquin, finit par tomber dans le panneau. Jules. Elle était belle. Une jeune demoiselle détenant un caractère de feu. Tu pensais, à l'époque, qu'elle serait simplement un coup d'un soir. Un jeu auquel tu survivrais, à l'époque. Mais, ce n'était pas le cas. Jules, elle voyait à travers, toi. Elle lisait, en toi, comme dans un livre ouvert. Par-dessus, tout, elle acceptait la monstruosité que tu étais, jadis. Elle contribuait, d'ailleurs, à améliorer cette image pittoresque que tu avais, de toi. Tu devenais, meilleur, avec elle. Tu aspirais, soudainement, à bâtir une belle vie, aux côtés de la jolie demoiselle. Elle était belle et tu traitais, celle-ci, telle une princesse. Mais, vous connaissez cette expression, chassez le naturel, il revient au galop. Ce soir-là, tu fulminais, de colère. Tu étais ivre. Tu venais de revenir, du bar. Tu avais entendu, une rumeur, selon laquelle Jules draguait, ouvertement, un autre homme. Le coup est parti, tout seul. Lorsque, tu réalisais, ton action, Jules gisait sur le sol, inconsciente. Tu regrettais, armement. Hélas, il était trop tard pour regretter. Jules est décédée, sur le coup. Au fond, tu es mort, avec elle. Tu avais, vingt-cinq ans, lorsque tu compris que tu étais, seulement, un déchet. Un porc. Un bon à rien. Tu es allé en prison, par la suite. Parce que, tu avais enlevé, une vie. Tu étais inculpé pour un homicide involontaire. Tu devais, dès lors, purger une sentence de dix ans. Ta famille avait terriblement honte, de toi. Ils coupèrent les ponts. Ironiquement, tu étais le résultat de leur échec. Toutefois, ils semblaient croire que tu avais sombré, seul. Que tu étais le résultat de ta faiblesse. Au fond, avaient-ils, réellement tort? Pas vraiment.

Tu es sorti de prison, il y a environ, trois ans, parce que tu avais un excellent comportement. Depuis, tu cherches à reconstruire, ta vie. Mais, ce n'est point, évident. Sans la moindre famille, tu es sorti de prison, sans la moindre fondation. Ton entourage tourna leur dos, à votre amitié. Lorsque tu es sorti de là, tu n'avais, plus rien. Enfin, presque rien. Tu pouvais, toutefois, toujours compter sur ta petite soeur. Car, malgré les années, malgré tes erreurs, tu restais aux yeux de la jeune femme, son mentor, son idole. Tu ignorais, pourquoi, d'ailleurs. Probablement, car elle remémorait, le nombre de fois que tu avais pris des coups, pour elle. Toutes les nuits que tu tentais de consoler, cette dernière, lorsque le patriarche buvait, excessivement et qu’ils devenaient violent. Probablement, parce qu'elle voyait encore du bon, en toi. Mais, la bonté, tu croyais avoir perdu, celle-ci, à la seconde que tu es devenu un meurtrier. Ton estime, de toi-même, est fauchée. Encore aujourd'hui, tu vagabondes dans les rues, la nuit, car tu es incapable de trouver le sommeil. Tu ressasses, continuellement, le jour du décès de Jules. Tu es incapable d'avancer. Tu es resté, toutefois, le même connard que tu étais, jadis. Incapable de tomber amoureux. Incapable de croire que tu méritais, cette chance. Aimer. Quelle stupidité que tu regrettais, profondément. Les femmes. Elles représentent, pour toi, un objet que tu peux baiser lorsque la solitude finit par peser sur tes épaules. Un objet que tu aimes et dont tu as terriblement peur. Car, retomber amoureux, est quelque chose que tu crains, terriblement.