CAYM L. BURNFALD ► Bettina Banks

Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle Aelyth et j'ai dix-sept ans dans quelques jours. Je suis une frenchie yeahyeah et j'ai connu le forum grâce à moi-même, deux ans plus tôt.  Comme j'suis accro, j'ai décidé de récréer un compte, car je suis déjà présente sur le forum sous les traits de la plus belle des quincy, Despe A. Azlejovitch. J'utilise Bettina Banks comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par Blitz. (MERCI MERCI MERCI). Je fais environ .. de 200 à 1500 mots par RP et mon personnage est un personnage inventé.

   Mot de la fin ? ▲ Doublons Despe sous les traits d'une biatch, J'VOUS LOVE MES PINGOUINS EN SUCRE
   Je souhaite ▲
    être parrainé (?) adhérer un flood d'intégration (?)
    participer à la roulette RP (?) participer au Summer Camp (?)

❝ Dans la démonologie, Caym et Lilith ont tout deux des places importantes. Après tout, le premier est le 53eme esprit de la Goétie, président des enfers, et la seconde est la princesse des démons succubes. Autre de leurs points communs? Tout deux apportent le désespoir. ❞

→ NOUVELLE-ORLÉANS, 31 DÉCEMBRE 1992: Date ô combien extravagante de par sa popularité dans les fêtes de fin d'année. Trente et un décembre, dernier jour d'une année, annonçant le renouveau, et bien entendu, la nouvelle année. Ce soir là, Lizbeth Catherina Burnfald, une grande couturière, ne put participer aux festivités que depuis sa chambre d'hôpital. Mais dans ses bras, elle avait le plus beau cadeau que l'on puisse lui faire, à deux heures de la première journée de l'année suivante; sa fille, Caym Lilith Burnfald. Lorsque l'on annonça son nom aux proches de la famille, tous furent passablement étonnés d'un tel choix; des prénoms piochés dans la démonologie? Fallait-il être fou pour faire un choix pareil! En réalité, Caym n'était d'abord pas une enfant désirée. Et dans la démonologie, on dit que Caym, président des enfers, peut donner le désespoir même au plus vaillant des guerriers. Pourtant, la petite Caym avait été une lueur d'espoir pour son père, Warren Burnfald, dont la maison de haute-couture manquait d'un héritier. Fille ou garçon, où était le problème, tant qu'elle était gérée par le sang de son président actuel? Aucun, il n'y en avait aucun. Caym était destinée, quoi qu'elle ne veuille, à devenir la future présidente de la maison de haute-couture Burnfald, bien que celle-ci n'ait pas encore une renommée suffisante à leur goût.

→ NEW-YORK, DURANT LES ANNÉES 1999-2004: Caym, six ans, déjà initiée au goût du luxe, de la haute-couture, et de l'argent. Non, ce n'est pas une vie équilibrée pour une enfant dont le vocabulaire est déjà trop technique sur le plan économique, et qui malgré sa petite taille enfile déjà les talons qu'on lui demande d'essayer afin de lancer une nouvelle collection pour le printemps. Pourtant, Caym est intelligente, c'est une fille qui a un fervent désir d'apprentissage. Elle touche à tout, n'hésite pas à s'investir dès qu'elle le peut, et surtout, excelle à l'école malgré qu'elle y soit entrée il y a peu. Mais grandir dans le luxe ne fait pas les personnes les plus généreuses, et la demoiselle en est la preuve. Malgré son jeune âge, diriger les gens à la baguette ne lui pose aucun problème; elle sait se servir de ses atouts - son regard d'enfant au vu de son jeune âge, ne cherchons pas plus loin - pour obtenir ce qu'elle veut, et connaît assez la valeur de l'argent.. pour capricieusement extorquer des sommes faramineuses à ses parents, s'amusant qu'ils répondent à ses moindres caprices. Caym est maligne, c'est un véritable petit démon au visage angélique. Elle sait parfaitement comment faire tourner les gens en bourrique. Et si ça marche bien plus avec sa mère, son père sait lui se montrer très ferme; il faut être bon en affaires, mais ne jamais dépenser plus que ce que l'on ne gagne, afin de garder une richesse équitable. Au final, Caym l'a bien comprit, et c'est toujours en se remplissant que le compte en banque mit de côté pour sa majorité finit par atteindre des sommes que même elle n'aurait jamais imaginé.

→ PHOENIX, DURANT LES ANNÉES 2005-2010: Caym a atteint l'âge où l'adolescence commence. Elle fait parti de cette "jeunesse dorée", née avec une cuillère en argent dans la bouche. Et elle n'hésite pas à le montrer fièrement, arborant sur elle des vêtements et de la maroquinerie de marque - souvent la "sienne", bien entendu. Et pourtant, elle semblait si mature à marcher de façon si assurée dans les couloirs de son école, qu'on lui aurait donné quelques années de plus. Sa façon de parler, tout aussi confiante, prouvait une intelligence formelle; ses parents l'avaient initiée très jeune au business et à la mode, après tout. Son temps libre, elle le passait à dessiner. Dotée d'un véritable don pour le dessin, elle laissa néanmoins tomber l'art en lui même pour le design de mode. On fit passer ses oeuvres pour celles de son père, gardant son talent au frais pour plus tard, lui permettant de passer une enfance heureuse loin des caméras et des magasines qui n'hésiteraient pas à la harceler pour quelques informations qu'elle n'aurait jamais donné de toute façon, consciente de la position dans laquelle elle était. C'est justement parce qu'elle savait dans quelle position elle était, qu'elle se permettait la prétention et l'égoïsme méfiant d'une riche héritière vis à vis des autres. Si elle n'adressera jamais la parole à d'autres héritiers du milieu de la mode par fixation sur sa propre firme, elle peut néanmoins se montrer agréable avec d'autres personnes dont elle n'a rien à craindre; elle est ainsi, protectrice de ses propres valeurs et rejetant tout ce qui peut lui nuire. Et dieu sait qu'elle a l'oeil, pour savoir qui peut la nuire. Au lycée qu'elle fréquentait, loin des lycées d'élite et de leur extravagance, on tenta de lui causer du tort de par son nom. Les coups bas qu'on lui fit la confortèrent dans l'idée que le monde ne lui souhaitait rien de plus que le malheur, tout comme ses prénoms le prédisaient. Caym se créa alors une carapace, celle de la typique fille froide et hautaine, le genre de fille que personne ne souhaite approcher sauf pour faire des affaires. Et pourtant, on parlait beaucoup d'elle, dans les couloirs de son lycée. Riche héritière à la divine silhouette, au visage de poupée et au corps parfaitement sculpté, tout était physiquement présent pour qu'on ne lui fasse des éloges. Son comportement, quant à lui, était la partie la moins appréciée. Caym est froide, Caym est égoïste. Mais Caym sait prendre des décisions, elle est studieuse, innovatrice, originale. Elle a tout d'une designer de mode, et a les capacités pour présider la maison de haute-couture que l'on compte lui confier. Autant dire que parfois, ce qu'on appelle démon tient ses capacités du divin.

→ CAMBRIDGE, DURANT LES ANNÉES 2011-2014: Caym n'est pas un génie. C'est une fille que l'on a forgé à être forte, pas indécise pour un sou, et studieuse. Et rien ne marche mieux pour rendre ses enfants intelligents que de leur fournir une éducation parfaite, n'est-ce-pas? Alors dans la suite logique des choses, on l'envoya à Harvard, dans le but de se familiariser avec le design de mode de plus près, ainsi qu'avec les relations internationales pour n'avoir aucune lacune dans le commerce relié au domaine de la mode. Elle y fit d'ailleurs la rencontre de l'une de ses cousines néo-zélandaises, une fille magnifique et appréciable en tout point, qui elle étudiait plutôt les grands domaines. Peut-être que cette fille la connaissait mieux que quiconque, car il n'y a qu'avec elle qu'on vit Caym souriante et bien plus amusée que jamais elle ne l'avait été, elle qui était redoutée pour son incroyable froideur. Et pourtant, il n'y a pas plus loyale et bonne amie que Caym, il suffit de forcer un peu sa carapace, de la tirer de la falaise sur laquelle elle s'est assise seule. Mais cela ne l'empêche pas d'être une peste, à sa façon. Elle assume totalement son nom, exhibe toujours fièrement son titre. Caym est une Burnfald, une héritière. On la connu d'ailleurs également pour la courte liaison qu'elle eut avec le patron du magasin de luxe dans lequel elle s'était trouvé un petit travail en tant que vendeuse - et une vendeuse avec des goûts fantastiques -. Si leur romance n'a jamais trouvé de raison particulière, Caym n'en garde pas le meilleur souvenir, lui l'ayant trompé avec un mannequin au bout de six mois seulement. Alors l'amour, ce n'est pas pour elle, elle s'était faite une raison. Si elle croit au fait qu'une amitié peut la radoucir, l'amour durcit son coeur plus que d'ordinaire, et la sortir de là en devient impossible. Elle tient toujours des liens particuliers avec les hommes, les attirant à elle comme un aimant, sans jamais conclure sous aucune forme. Le peu qui eurent droit à son amitié devaient sûrement s'être montrés très persistants, ou doivent avoir un esprit d'acier. Car oui, Caym est compliquée, Caym est une fille, Caym se plaint souvent. Bien qu'il soit rare qu'elle n'extériorise ce qu'elle a sur le coeur, elle finit souvent par craquer si on l'y pousse un peu. Et puis, un jour, on la rappela à New-York, aux bureaux officiels de la firme Burnfald. Sans qu'elle ne le sache, là-bas, à Cambridge, un malheur avait éclaté. Et c'est en y retournant qu'elle découvrit que sa cousine, qu'elle avait chérit tout ce temps, était blessée, et était si choquée de ce qui lui était arrivée qu'elle avait décidé de quitter Harvard. Bien qu'elle ne soit pas seule, elle éprouva une immense solitude au départ de sa seule famille présente sur le campus. Elle eut une passe bien plus sombre, où tout ceux qui l'approchaient avaient droit à un traitement particulièrement froid. Alors on l'abandonna, laissant la beauté glacée dans son coin, et pour palier à cette solitude, elle étudia encore plus sérieusement, comblant le vide en dépensant des petites fortunes, et profitant des dernières personnes qui l'appréciaient encore pour ce qu'elle était, sachant qu'autour d'elle gravitaient des personnes qui ne lui voulaient que du ma. Mais qu'importe, lorsqu'on est une Burnfald, on sait aussi comment se débarrasser de ceux qui leur veulent du tort. Même si la façon peut paraître abjecte, ou cruelle. La vie est ainsi, pleines d'imprévus. Tout planifier ne sert à rien, car tout peut arriver sans qu'on s'y attende le moins. Caym en a déjà fait les frais.