Sandy L-J Stevens ► Ginta Lapina

Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle summy et j'ai 18 ans. Je suis françaie et j'ai connu le forum grâce à bazzart.  Vos impressions sur le forum alors j'ai décidé de m'inscrire. J'utilise Ginta Lapina comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par crédits. Je fais environ nombre mots par RP et mon personnage est un personnage inventé.

Mot de la fin ? ▲ Ajout libre.
Je souhaite ▲ (ajoutez "checked" pour cocher une case)
être parrainé (?) adhérer un flood d'intégration (?)
participer à la roulette RP (?) participer au Summer Camp (?)

La famille, un maître mot qui ne faisait que parcourir les générations, imprégnant l'ensemble des membres de cette nécessité. Se voir donner la vie, et ensuite ne pas l'offrir se voyait être un sacrilège, tel un devoir non remplit et impardonnable. Les qualités inculqués étaient strictes et ne possédaient nullement l'exclusivité d'une discussion quelconque, délaissant les femmes à leur tristes sorts. Procréer, et ce, même si le désir de voir naître un enfant se démontrait absent. Ne pas posséder cette conviction s'avérait être un obstacle à l'appartenance de cette famille, délaissant les hommes à une place plus avantageuse. Seulement, ce fruit de l'amour demeurait en cette union une fatalité, un fait qui se voyait attribuer toutes les ambitions du monde. Le mariage demeurait primordial avant l'union des corps, la naissance de ce fruit délicat. Tout cet attirail résonnait comme un protocole inculqué par les plus anciens des Stevens, et Dany ne semblait pas imperméable à toutes ces obligations qui venaient se cumuler à celle de sa religion qu'était l'anglicanisme. L'allure d'un homme à marier l'ébranlait, possédant toutes les qualités requises pour honorer sa famille. Le savoir, la beauté, l'intelligence, mais la foi semblait s'éclipser contre toute attente. Quelques mois suffirent à bâtir ce paradis terrestre qui n'était en réalité qu'un tissu de mensonge. Un mariage, sans doute mais certainement pas celui escompter aux allures conformistes. Ce quinze mars resterait gravée à jamais dans les parcelles des esprits de cette famille aisée anglaise. Naître d'un amour s'avérait beaucoup plus idyllique qu'être le fruit d'une obligeance ou d'un quelconque hasard, faisant ainsi savourer le plaisir d'un secret détesté ou d'une réalité perfectionniste. Seulement, il n'en était rien. Elle était née, tout comme ces enfants bercés dans les bras de Morphée, cependant, l'abandon n'avait guère prit plus de temps pour se manifester. L'orphelinat s'en était suivie, pour ne laisser que rapidement la place à une nouvelle famille qui était à l'origine de nombreuses déceptions et d'une exclusion sans précédent. La famille Stevens accueillait sans grandes difficultés Sandy, premièrement nommé Lily-Jane, la petite boucle d'or, tandis que l'ensemble des générations l'entourant s'écartait davantage du nouveau couple désormais devenue cocon familial. L'adoption n'était pas une chose détestable, non, ce qui l'était en revanche était l'union de deux hommes.

Les années passaient et se ressemblaient avec son lot de surprise plus ou moins agréables. La famille qui était une notion si chère devenait de plus en plus abstraite et floue, devenant presque insignifiante vers les horizons mais davantage complice dans l'art du détail. Grandir, une vérité inébranlable qui cependant était rythmée de façon aléatoire. Prendre ses repères dans un environnement non conforme à la société pouvait se démontrer comme un obstacle et pourtant, rien ne valait l'amour qui les enivrait. Avoir une mère et un père était une évidence pour l'ensemble des enfants, mais pour Sandy, c'était uniquement une alternative parmi tant d'autre. Vivre dans un univers masculin, démuni de présence féminine, rien de tel pour se forger un caractère aux multiples facettes. Cependant si le bonheur semblait les épier de toute part, les contre sens ne se faisaient pas rares, notamment sur les avis partagés. « Sandy, il est l'heure d'aller dormir. » L'horloge indiquait sans difficulté l'approche de neuf heures et le sommeil ne semblait pourtant pas vouloir s'immiscer dans l'âme de la jeune fille qui demeurait captivée par l'écran numérique. « Dany c'est bon, laisses la encore un peu. » Écoutant avec légèreté les dires de ses pères, elle se retrouvait une fois de plus dans la même situation, celle où les paroles se frustraient, l'amenant souvent à devenir maître de ses décisions, ce qui en soit, ne la dérangeait qu'avec une efficacité inexistante.

L'âge amenait avec lui ses problèmes, plus ou moins conséquents et facteurs de longues discussions. Et pour cause, ces longs échanges avaient été plus que présents au cours de ces dernières semaines. Expliquer en vain les dires plus ou moins péjoratifs des autres vis à vis de leur choix qui se répercutaient sur leur petit ange, l'absence de grands parents et de tantes, ou encore la vérité qu'ils n'avaient osé émettre dès le départ. L'adoption qui s'était vue offrir un long discours muni d'explications détaillées et qui pourtant n'apportait pas davantage d'informations concernant les géniteurs. Un flou artistique qui pourtant laissait une cicatrice vulgaire et douloureuse. Un sentiment d'abandon profond malgré la présence ostentatoire de cet amour profond qui ne valait sans doute pas tout l'or du monde. Cependant le désir était bien manifeste : savoir qui était ses parents, une évidence qui tendait à se faire effacer par le cours de la vie et les tracas quotidiens. Si l'univers dans lequel la demoiselle s'éveillait était entièrement masculin, elle n'en délaissait pas pour autant sa féminité dans un coin reculé et oublié. S'en était même tout le contraire, coquette à ses heures perdues, elle se trouvait rapidement une passion pour le sport, qui la menait tout droit à Harvard pour y poursuivre des études, loin de sa famille mais toutefois non démunie. En effet, les recherches avaient finalement mené à une issue agréable : aller vivre aux USA pour y étudier mais également pour y rencontrer sa famille biologique.