chαrrys ⊕ owner of α lonely heαrt

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Voilà maintenant plusieurs jours que les grandes vacances étaient enfin commencées. Tu logeais dans la même cabine que plusieurs mecs, dont Emrys. Entre lui et toi, les choses étaient plutôt en suspens. Depuis le safari en Afrique, vous ne vous étiez pas reparlés. Vous étiez toutefois en bons termes, mais sans plus. Ça te chicotait un peu, mais tu pouvais très bien vivre avec... Sa présence dans la cabine ne te dérangeait pas. À dire vrai, tu ne te rendais même pas compte qu'il était là puisque très tôt le matin, il partait déjà et toi, tu rentrais dormir avant lui la grande majorité du temps... Bref, après une matinée plutôt bien remplie, tu décidas d'aller faire un petit tour dans votre cabine pour te changer. En ouvrant la porte, tu aperçus Emrys qui se retourna naturellement pour voir qui entrait dans la pièce. « Bonjour le fantôme ! » dis-tu en te moquant, tout en te dirigeant vers ta couchette pour prendre un t-shirt dans ton sac. « Comment tu vas ? » demandas-tu sans te retourner pour le regarder alors que tu enlevais ton vieux shirt pour enfiler le nouveau. Tu posais la question comme ça, par politesse, mais la réponse t'intéressait tout de même assez. Tu étais curieux de savoir ce qu'il était devenu... ~

© toxic heart.

Ce summer camp était un réel truc de fou pour moi : le meilleur ? Surement, je découvrais des endroits que je n'avais jamais vu avant, je les découvrais avec de nombreuses autres personnes, des nouvelles connaissances, d'ancienne, mes amis, tout quoi et c'était parfait parce que je sentais que le changement que j'avais toujours attendu été là. Je me sentais heureux de cela. Nous étions à l'approche de St Christophe quand je rentrais d'une douce matinée bronzage sur l'avant du bateau ayant évité Charlie, Andy, Ludwig qui se trouvait surement au bar, sur les ponts des cotés du bateau ou bien au bar j'imagine, ou encore dans leur chambre. Je rentrais à la cabine vers la fin de matinée dans le but de me changer et aller déjeuner ensuite car nous étions peut etre sur notre bateau pour deux mois complets mais hors de question de déjeuner en slip de bain ; bah ouais, je veux pas des marques mon gars. Je n'en portais pas habituellement sur la plage ou tout mais là, c'est bon, c'est comme à la maison pour bronzette. Je rentrais donc me jetant sur mon lit quelques instants avant de me décider à prendre dans ma valise sous le lit un long pantalon d'été classe et un marcel blanc très sexy. Alors que je passais un shorty moulant noir et mon marcel, on entrait. Je me retournais découvrant mon ex copain et fit mine, non habitué, de ne pas vraiment attention. Je me trouvais en caleçon et débardeur devant mon ex copain. J'enfilais vite mon t-shirt alors qu'il me charriait en m'appelant le fantome pour me saluer avant de demander sans un regard comment j'allais. Je tremblais lègèrement de voir qu'il avait compris que clairement, je me foutais de lui ou Andy dans cette cabine Je me posais sur mon lit attrapant un livre sur le coté en fin lecteur, faisant mine de rien, sans un regard et je répondais : Je vais bien Monsieur PeaceAndLove pourquoi cette question ? Avais-je dit sans pouvoir me demander pourquoi il me parlait en fait, n'étant plus trop habitué à le voir, le croiser, lui parler. Nous n'étions pas en froid et je le haïssais pas mais je m'en voulais de ce que je lui avais fait et ça me faisait bien chier de le montrer, qu'il le voit ou quoi. Enfin ... je suis désolé... je veux dire ... toi ça va ? Je sais bien que tu dois vouloir etre gentil avec le salop Emrys et je te remercie de ton effort ! Dis-je avec un sourire timide.

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Tu devais admettre que te retrouver dans la même pièce qu'Emrys était un peu étrange, inhabituel. Pendant plusieurs semaines, vous aviez vécut une histoire de couple plutôt intense où il n'y avait forcément plus aucune limite de temps ou d'espace. Vous étiez presque toujours ensemble... C'était devenu une habitude. Habitude que vous aviez évidemment tous les deux perdus lorsque votre relation s'était terminée. C'était une décision qui avait été prise à deux, oui, mais il n'en demeure pas moins qu'il l'avait initiée. Et même si tu ne voulais pas l'admettre, tu avais toujours su qu'il n'était pas très à l'aise dans cette relation. Bref, là vous vous retrouviez tous les deux seuls dans cette cabine et c'était la première fois que vous aviez une conversation depuis des mois. Étrange. Certes. Mais tu t'étais juré de outre passer tout ces petits détails. Depuis le bal, tu étais devenu un nouvel homme et tu refusais de faire un pas vers l'arrière. La rancœur et les remords étaient évidemment à proscrire de ton Être. « Je vais bien Monsieur PeaceAndLove pourquoi cette question ? » Tu rangeas tes vêtements dans ton sac avant de te retourner pour lui faire face. Tu souriais légèrement. Tu finis par t'asseoir sur le lit de Cody qui se trouvait à côté de celui d'Emrys. « Parce que ça m'intéresse de savoir comment tu vas. » répondis-tu alors, du tact au tact, te demandant presque pourquoi il était sur la défensive. Il finit par se reprendre, s'excusant timidement. « Enfin ... je suis désolé... je veux dire ... toi ça va ? Je sais bien que tu dois vouloir etre gentil avec le salop Emrys et je te remercie de ton effort ! » Tu levas les yeux au ciel en croisant les bras sur ton torse. « Je suis tellement remis de ça, Emrys. T'es pas un salaud, t'es... Écoute, j'ai plus de temps à perdre à t'en vouloir pour des choses qui datent. Par contre, j'ai quand même vraiment envie de savoir comment tu vas et ce qui se passe dans ta vie. Avant toute cette merde, on était ami, tu te souviens ? » dis-tu en décroisant les bras en t'adossant au mur, toujours assis sur le lit plus ou moins confortable. ~

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Et voilà que je me retrouve à reparler à mon ex copain alors que je me plaind depuis plusieurs jours de me trouver dans sa chambre. Ouais, on se parlait pas mais sa presence suffisait à me foutre mal. Et je ne comprend pas qu'on se reparle soudain alors que lorsqu'on se croise, on parle pas vraiment mais ça, c'était avant le summer camp car ici, on ne se croise jamais et pour cause. Je souris néanmoins un peu car ça me fait plaisir et je me suis déridé mais je vois qu'il apprécie pas trop ce que je dis, il trouve ça surement con et va encore nier qu'il pense ça de moi. Mais d'abord, il m'explique qu'il veut vraiment savoir ce qui se passe dans ma vie, comme je vais et me montre sa lassitude de mon attitude, je le sais car je connais trop bien Charlie, justement et je sais que mes comportements de ce type, le saoule mais c'est comme ça, c'est ce que je pensais et je l'avoue sans honte. Il ne veut pas qu'on reste sur du passé et veut de mes nouvelles ce qui me touche plus encore et quand il ponctue sa phrase d'un souvenir d'une amitié avant notre nouvelle histoire parce que ouais, on avait déjà été en couple bah là, je comprend que mon comportement est bien con car ouais, j'aimais etre son ami.Assis contre le mur sous son lit soit sur celui de Cody, je le regardais avec une certaine honte au final et je soupirais ne sachant quoi dire en fait. Je grimaçais avant de prendre la parole, timidement : euh je sais pas ... bien, j'ai validé mon année donc l'année prochaine, année de la maitrise .. officiellement hein plus que l'année pro .. quoi et toi ? Ouais, je voulais pas trop dévoiler et surtout je savais pas quoi lui dire, enfin, je savais pas comment on mettait au courant les gens quand on est plus spécialement proche et que c'est un ex meme si il veut pas vivre dans le passé mais ça reste un ex quoi. Je le regardais droit dans les yeux et lui demanda : En fait, tu veux savoir quoii ? Je souriais montrant que ce n'était pas une réflexion mais réellement une demande pour qu'il m'aiguille.

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Avec les années, tu avais commencé à connaître de mieux en mieux Emrys. Après deux relations, deux ruptures et une amitié entre les deux, tu pouvais d'ores et déjà admettre que tu le connaissais désormais plutôt bien. Du coup, tu essayas de ne pas trop te prendre la tête lorsqu'il sembla te parler avec recule, comme s'il voulait éviter la conversation, éviter d'avoir à te reparler. Tu persistas en lui mentionnant clairement tes intentions : avant toutes ces embrouilles, vous aviez déjà été amis et c'est bien ce que tu aimais retrouver en lui, un ami. Les temps ont été durs pour toi et tu savais que ce mec pouvait être une très bonne personne à avoir à ses côtés dans les moments pénibles. Il finit donc par s'ouvrir un peu plus, après quelques secondes d'hésitation. « euh je sais pas ... bien, j'ai validé mon année donc l'année prochaine, année de la maitrise .. officiellement hein plus que l'année pro .. quoi et toi ? » C'est fou comment le temps peut passer vite. Déjà la maîtrise pour Emrys alors que toi, tu aurais normalement dû déjà rendre ta thèse. Tu lui souris en passant une main sur ta nuque puis dans tes cheveux. « C'est une bonne nouvelle ça ! Je suis bien heureux pour toi ! » dis-tu d'un ton montrant ta réelle joie pour ton ex. - Tu ne savais pas trop si tu pouvais déjà le considérer comme un ami, quoi. Après quoi tu te concentras un peu plus sur la deuxième partie de sa phrase. Le « et toi ? ». Était-il sincère ? Voulait-il vraiment prendre de tes nouvelles ? Après tout, s'il avait osé la question c'était sans doute parce que ça l'intéressait vraiment, non ? Et puis merde, tu avais dit que tu ne te prenais plus la tête pour ce genre de chose. « Je rentrerai en dixième année en septembre, troisième année de doctorat. Je n'ai pas... rendu ma thèse à temps cette année. » dis-tu simplement, ne voulant pas tout de suite entrer dans les détails... S'il te le demanderait, tu lui dirais. Après un petit silence, il finit par reprendre la parole. « En fait, tu veux savoir quoi ? » Tu fronças les sourcils en souriant bêtement. C'était plutôt étrange qu'il te renvoie la question ainsi. Comme si c'était à toi de l'harceler de question pour qu'il s'ouvre. Quoi que... Ça ne fait pas vraiment différent d'avant. « Bah. Ce que tu deviens... Ce qui s'est passé pour toi depuis nos dernières conversations. Si t'as rencontré d'autres gens... J'ai su que tu n'avais pas quitté la Winthrop finalement... J'en suis bien heureux. Et j'ai aussi eu vent que Charlie et toi... » Tu pris une courte pause. « Enfin, on en entend beaucoup des choses, mais plutôt que de croire ce qu'on raconte, je préférais l'entendre de toi. » dis-tu en finissant par t'asseoir en indien sur le lit de Cody, tout en faisant attention de ne pas trop le défaire. Ton regard croisa celui d'Emrys un bref instant avant que tu n'ailles fixer le plafond. ~

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Ça me faisait tout drole en réalité de me retrouver face à Charlie, mon ex-copain, si précipitamment alors que je faisais tout pour l'éviter depuis plus de 20 jours. Ouais, rien que de dire le nombre, de voir comment il réagit, je me dis que je suis trop un con. Je sens que Charlie en a gros sur la patate pourtant il arrive encore à s'intéresser à moi alors que je sens qu'il a ses soucis. Il toujours aussi gentil en réalité je crois enfin bref, je le regarde me demander de stopper mes conneries pour donner des nouvelles et je ne trouve que parler études, plus qu'autres choses, je sais pas trop quoi dire, je suis juste pas doué et meme si je le sens pas satisfait de mes dires. Il reste courtois en me félicitant de ma réussite et de mon passage tout en me faisant part du fait qu'il fait un troisième année : quoi ... Charlie Freeman fait une troisième année ? Je n'y crois pas le moins du monde, enfin je ne crois pas son histoire et me permet aussi de lui porter intérêt, inquiet. Euh... Charlie, tu crois que tu peux me faire croire à moi que tu as pas eu le temps ? Qu'est-ce qu'il s'est passé ? Dis-je en le fixant d'un air plus que persuasif en l’occurrence. Je ne comprend pas mais attend vivement qu'il me réponde parce que il ne s'en sortira pas comme ça, il veut de mes nouvelles alors qu'il m'en donne aussi et des véritables. Je sentais qu'il voulait autre chose alors j'osais prouver que je n'étais toujours pas doué pour parler mine de rien quand je n'étais pas ou plus proche d'une personne si bien que je lui ai simplement demandé ce qu'il voulait savoir : j'avais ma petite idée, les amours, les amis surement mais je n'osais pas parce que c'était mon ex petit ami et je savais pas ce qu'il pensait, ce qu'on pensait en fait, je ne sais plus simplement. Je grimace alors qu'il me dit exactement ce que je pensais : il voulait parler de Charlie et les ragots, il les a lu et entendu, ouais bah je m'en doutais. Je me gratte l'arrière du crane, pensif. Je ne sais pas trop si je dois parler de ça avec lui, c'est limite gênant, je pense ! Je ne sais pas trop ouais, c'est clair. Pendant qu'il s'assoit en tailleur, je baisse le regard comme tombant dans une intense réflexion sur ce que je dois faire ou non. Je me racle la gorge montrant l'hésitation puis je prend la parole timidement : Ouais, je ne pouvais pas la quitter ... c'était un erreur ... la winthrop me garde en son sein depuis 7 ans déjà, j'ai eu qu'une année sans maison et je veux rester là quoi ! je devais vraiment aborder l'autre sujet ? Réellement ? Je pouffais lègèrement, nerveux en réalité. Je dépliais mes jambes, m'allongeant comme un patapouf sur mon lit regardant le lit du dessus puisque je m'étais posé sur le dos. Je n'osais pas parler dans les détails alors las, je répondais : oui c'est vrai que les gens disent énormément de choses ! Merci Emrys pour ce jolie constat, j'étais navré d'une telle performance au niveau des constatations en somme, c'était très nul, vraiment très nul.

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Tu tentais, du mieux que tu pouvais, de paraître détaché, inébranlable. À dire vrai, parler à Emrys après tous ces mois de silence radio te faisait vraiment quelque chose. Ce n'était pas des papillons dans le ventre, détrompez-vous. C'est juste que... Tu ne te souvenais plus à quel point tu avais pu, à l'époque, apprécier son amitié. Malgré les commentaires à son sujet, malgré les aléas de la vie, Emrys était une bonne personne et très loyale lorsqu'il s'agit d'amitié. Ça t'avait probablement pris deux ruptures pour le comprendre, mais c'était bel et bien le cas. S'il était capable de mettre un terme à des relations dans lesquelles il ne se sent plus à l'aise, il était toutefois capable de garder ses amis. C'était une bonne personne, une personne en qui on pouvait avoir confiance. Il ne fallait tout simplement pas le trahir. Tu avais donc ouvert ton sac en commençant par lui dire que tu n'avais pas réussit à rendre ton travail à temps. Il sembla alors étonné. C'est vrai que... C'est quand même étonnant, quoi. « Euh... Charlie, tu crois que tu peux me faire croire à moi que tu as pas eu le temps ? Qu'est-ce qu'il s'est passé ? » Tu haussas les épaules et faisant une petite moue. Tu levas ensuite les yeux au ciel, ne sachant pas trop si ça valait la peine de tout lui raconter... Quoi qu'au point où tu en es... « J'ai... eu quelques soucis. Après notre histoires, j'ai un peu déraillé. J'ai pris plus de temps pour les fêtes que je ne l'aurais dû, laissant mon travail de côté. J'ai rencontré quelqu'un aussi et... On passait beaucoup de temps ensemble... Après, quand j'ai vu que j'allais pas y arriver, j'ai... pris des amphétamines. Et j'ai malheureusement fait une... overdose. J'ai été deux semaines dans une centre de réhabilitation et c'est là que j'ai compris que ça servait à rien de me prendre la tête. Un an de plus, c'est pas si mal. » finis-tu par raconter, après avoir dit chacun de tes mots avec un peu de remords. C'était la première fois que tu repensais à tous ces évènements et, honnêtement, ça ne te faisait pas vraiment plaisir. Espérant au moins qu'Emrys n'allait pas te juger pour tes erreurs passés. « Ouais, je ne pouvais pas la quitter ... c'était un erreur ... la winthrop me garde en son sein depuis 7 ans déjà, j'ai eu qu'une année sans maison et je veux rester là quoi ! » Tu souris en hochant la tête. Toi-même, tu ne te verrais pas sans la Dunster... Le jeune homme releva ensuite les yeux vers la couchette du haut et... Tu eus comme l'impression qu'il allait essayer de nier les choses. « oui c'est vrai que les gens disent énormément de choses ! » Tu souris en secouant légèrement la tête. « Franchement, Em. Je viens de te dire que je fréquentais quelqu'un, c'est normal que tu en fasses tout autant. Je serai pas choqué. » dis-tu en riant doucement, comme pour le mettre plus à l'aise dans vos confidences. ~

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C'était étrange comme on pouvait aisément se sentir de retour en arrière. Je ne sais pas si cela serait pour longtemps mais pour l'instant, je me sentais calmer face à lui que j'avais tant fui pourtant. Un sourire s'afficha sur mes lèvres signe que le traité de paix débutait sa signature mais ce n'était pas définitif, le temps de quelques nouvelles en tout cas. Ouais surtout que je le connaissais bien donc inutile de dire que quand il me lançait sur un sujet, je me voyais mal de ne pas creuser avec toute mon honnêteté. Je sentais qu'il cachait des choses et c'est pour cela que je creusais encore et encore. Il haussa les épaules d'un air de rien comprenant pourtant que je n'étais pas dupe car ces yeux en disant tant et je me mordais la lèvre en le regardant, presque stressé parce que je sentais clairement le coup très très mauvais sinon il aurait dit directement la vérité : c'était du Charlie tout craché. Et là, il balança la sauce ... il avait déconné après notre séparation : qu'avais-je fait ?! Je me décomposais face à lui, il avait pris de la drogue... non ... il avait ... mon dieu, je déchantais et me sentais soudainement encore plus coupable et salop qu'habituellement. Il avait raté à cause de ma connerie et surement pas par regret de ma personne mais parce que j'étais un con. Je le regardais, dépité et je ne pus m’empêcher de dire : Tu n'aurais jamais déconné ainsi si je t'avais pas fait du mal ... je dis pas que tu étais faible à cause de moi, je dis que j'ai fais du mal et que toute la pression t'a fait pété un cable ... je m'excuse Charlie ! Avais-je dit coupable et sincère. C'était surement la première fois que j'osais réellement reparler de la rupture mais surtout la première que j'osais prouver que je m'en voulais, que je pensais à ce que je lui avais fait et que Zacharias Cadet avait des putains de sentiments en fait. Je regardais au sol, honteux, n'osant rien dire de plus alors que lui, imperturbable, m'écoutait avec application. C'est aussi pour cela que je n'eus pas la force de dire plus, de parler vraiment de tout dans ma vie et qu'il fut un peu déçu d'ailleurs, c'était ce que dénotait ses expressions en tout cas. Je grimaçais mordant nerveusement ma lèvre alors qu'il ralait me rappelant qu'il avait parlé de ses fréquentations alors que je pouvais aisèment ne pas me faire suer de ne pas le faire. Je souriais bêtement et réfléchissais à ce que je devais dire ne sachant faire ces choses là, naturellement : Ouais... on a un petit truc avec Charlie mais rien de concret pour l'instant... c'est complexe ! Je tiens à elle après je veux pas refaire les memes erreurs et je veux me mettre au clair avec quelqu'un avant ... dis-je timide mais soulagé d'oser avouer à une autre personne, plus extérieur ou moins proche que Joan par exemple que je devais me mettre au clair : pas besoin de citer la concernée par la mise au point ! Tout était toujours dur et complexe en réalité avec moi. Zacharias quel filou, devrais-je dire ! Je collais mieux mon crane sur mon coussin et tourna enfin le regard vers le jeune homme pour dire : Tu es bien avec ce mec ? Dis-je avec un sourire montrant qu'aucune jalousie ne venait nous perturber et que c'était avec gentillesse et envie de presence que je demandais cela.

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Après avoir largué la bombe, tu te senti soudainement un peu mieux. Pas nécessairement parce que tu l'avais dit à Emrys, mais bien plus parce que tu avais finalement eut le courage d'enfin admettre verbalement tout ce qui s'était passé pour toi durant les derniers mois. Durant la thérapie, tu avais mis beaucoup de choses à l'avant. Oui, ta rupture avec Emrys avait été abordé, mais il avait aussi été question de ta relation avec William, de ta place à la Dunster House, du fais que tu n'étais peut-être pas prêt à arrêter tes études et affronter la vraie vie. Tu regardas le jeune homme qui arborait une mine plutôt atroce, comme si tes mots venaient de le détruire. « Tu n'aurais jamais déconné ainsi si je t'avais pas fait du mal ... je dis pas que tu étais faible à cause de moi, je dis que j'ai fais du mal et que toute la pression t'a fait pété un cable ... je m'excuse Charlie ! » Tu levas les yeux au ciel en soupirant doucement. Pourquoi fallait-il toujours qu'il s'en mette autant sur les épaules et qu'il croit que tous les malheurs qui t'arrivent sont de sa faute ? « Arrête. C'était peut-être en partie à cause de ça, oui, mais c'était pas le plus gros du problème. Ça va maintenant, alors ne te torture pas avec ça. » dis-tu, comme si tu voulais définitivement clore le sujet. C'était du passé et en reparler ne changerait rien à ce qui s'est passé pour toi. Il fallait avancer. Et c'est ce que tu t'étais promis de faire.

Emrys sembla plutôt réticent à aborder le sujet des amours. Tu dus donc le convaincre un peu d'aller de l'avant. Tu n'allais pas être choqué qu'il fréquente quelqu'un d'autre, bien au contraire. Ça faisait partie de la vie. Les gens se mettent en couple, se laissent et la roue continue de tourner. Personne ne devrait être éternellement seul. Encore moins Emrys. « Ouais... on a un petit truc avec Charlie mais rien de concret pour l'instant... c'est complexe ! Je tiens à elle après je veux pas refaire les memes erreurs et je veux me mettre au clair avec quelqu'un avant ... » finit-il par dire. Tu souris en hochant la tête tranquillement. « Je suis sûr que ça ira entre Charlie et toi. Si vous êtes fait pour être ensemble, alors ça arrivera. » Toi et tes sages paroles... Tu regardas le Winthrop un bref instant avant de complètement entendre sa question. Ça faisait un bail que tu n'avais pas parler à William et... C'était peut-être mieux ainsi, en fait. « Tu es bien avec ce mec ? » ~ « En fait... Nous sommes en pause, en quelques sortes... C'était un peu... étrange comme relation. Très intense en si peu de temps... c'était peut-être trop, justement. » avouas-tu alors. C'était peut-être vrai, en fait. Trop intense en trop peu de temps. ~

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C'était fou qu'il ait pu en arriver là et si les autres étaient au courant, ça devait bien parler sur ma gueule et ils avaient surement raison. Je devais l'avouer, je me sentais d'un coup profondément coupable parce que c'était arrivé après notre rupture et j'avais été un putain de gros nul alors forcément en entendant ces mots, je ne pouvais que réagir en montrant que j'étais désolé mais ma culpabilité prenait le dessus montrant le fardeau que je me foutais intellectuellement sur le dos. Je ne pouvais pas accepter de faire autant de mal, d’être la cause non par son amour mais par ma méchanceté et ma connerie d'une telle chose pourtant j'imaginais que c'était le cas mais en voyant mon camarade soupirer à mes dires, je compris que ce n'était pas certains en fait. Il était lasse de mes attitudes je crois car il me demanda fermement de cesser de tout prendre sur mon dos, que ce n'était pas que ça et me montra qu'en gros, il voulait pas qu'on en parle plus alors honteux, je baissais le regard et ne dit plus rien comme un bon petit toutou. On devait aborder un autre sujet tout autre je crois. Je crois que le sujet suivant me plaisait encore moins car il me genait énormément, je n'aimais pas parler de mes amours avec mes ex, je trouvais ça chelou, et idiot ! Je ne voulais pas simplement pourtant il avait insisté alors j'avais compris que je devais me forcer et ça faisait chier surtout qu'il semblait étrangement heureux concluant meme que si le destin le voulait alors tout se passerait bien entre elle et moi avec un sourire étonnant qui me fit ouvrir grand les yeux pour montrer la fameuse surprise que ça me provoquait, je répondais simplement sous le choc : Ok ... tu as surement raison ... Incertain, mais là totalement. Je passais ma main dans mes cheveux pensif en regardant dans le vide, le mur derrière mon colocataire de chambre et puis, c'est tout attendant ses questions, ses demandes parce que moi, je ne savais pas vraiment quoi dire de plus. Je sentais que ma question osée, à mon tour, sur son couple avec le professeur parce que ouais, ouais, tout se sait, avait fait son effet car il gloussa presque en tout cas si il avait pu montrer toutes émotions, je crois qu'il aurait gloussé et ce serait étouffé mais au final, il me rendit la pareille en parlant clairement me racontant qu'ils étaient en pause car surement que tout était allé trop vite et trop intensément. Je grimaçais non satisfait pour lui. Je montrais une expression très compatissante à mon camarade que j'essayais -avec difficulté- de revoir comme un ami. Je ne pouvais m’empêcher là de poursuivre mes quelques mots, mes envies d'échanger à présent puisque j'avais vu qu'il osait faire comme avant quand nous étions amis alors je lui demandais : Mais t'es amoureux de lui ou non ? Parce que une pause quand on n'est in love ça sert pas à grand chose ... dis-je non sans avoir un petit sourire coquin qui m'étonna clairement de moi aussi.