Just have fun ¤ Wade

La barbade. Au final, sans que tu ne t'en rendes vraiment compte, la fin du séjour approchait à grand pas. Quoi que.. T'avais un peu perdue la notion du temps et tu ne pouvais pas dire avec exactitude la date du jour alors autant, il restait encore pas mal de journées à passer dans ces lieux paradisiaque. Au pire, tu t'en foutais. De toute façon, être ici ou à Harvard, ça changeait pas grand chose. Peut être que tu aurais mieux fait d'aller en France comme il était prévu à la base. Enfin. Tu n'aimais pas vraiment nourrir des regrets et il était peut être mieux pour toi que tu arrêtes de penser à ce que tu aurais pu faire. De toute façon, la fin était inévitable. Les choses avec Zakhar devenait un peu trop tendu et fallait bien que ça exploser un jour ou l'autre. Respire. Un jour, il faudrait vraiment que tu arrête de te torturer toi même l'esprit. Tu faisais remonter toute les mauvaises pensées à ton esprit au lieu de tout simplement profiter de ce qui s'offrais à toi. Respire. Le port de plaisance était un endroit fort fréquenté par les touristes et tu passais quelque peu inaperçu dans la masse de gens. Tant mieux. De toute manière, tu voulais juste être un peu tranquille et ne pas t’embarrasser avec les autres. T'espérais aussi que Zakhar ne croise pas ton chemin. Il était mieux dans vos deux intérêts de rester éloignés quelques temps. Une bousculade plus tard, tu reprenais tes esprit apercevant Wade face à toi. Un sourire vint illuminer ton visage alors que tu prenais la parole. « T'as de la chance de ne pas m'avoir fait tomber dans le port. »

Les vacances filaient bien trop vite au goût de Wade, le rapprochant tous le sjours un peu plus de leur retour à Cambridge, mais aussi de son voyage en France qui s'annonçait mouvementé... Il avait suivit les conseils d'Alexys et avait décidé de s'amuser pour le Summer Camp, d'arrêter de trop sa prendre la tête, et au final, petit à petit, les choses commençaient à devenir plus claires pour lui. Il avait néanmoins besoin de se retrouver seul, de réfléchir à tout ce qu'il s'était passé entre lui, Maëlys, et Ivy, et avait donc décidé d'aller se balader au port de plaisance. Il aimait regarder les pêcheurs qui s'apprêtaient pour aller passer l'après-midi en mer, admirer les bateaux plus beaux les uns que les autres. Lunettes de soleil sur le nez, mains dans les poches, il ne regardait pas vraiment devant lui et c'est pour cette raison qu'il ne vit pas la jeune femme qu'il percuta. Oh là ! s'exclama-t-il en la retenant de justesse pour ne pas qu'elle finisse à l'eau, au moment où il reconnu Zoé. T'as de la chance de ne pas m'avoir fait tomber dans le port dit-elle avec un sourire et Wade rit à son tour, l'imaginait déjà en train de hurler dans cette eau dégueulasse. Heureusement ouais, j'ai pas envie de récolter les foudres de ta colère dit-il en riant, imaginant déjà combien la jeune femme devait être redoutable une fois énervée. Ça va ? Tu m'a l'air un peu pâle demanda-t-il soudain sur un ton concerné.

Beaucoup de chance même. T'aurais pu devenir totalement hystérique si tu étais tombée dans cette eau vraiment crade. Erk. Non, impossible que tu prennes un bain la dedans même par accident. Heureusement ouais, j'ai pas envie de récolter les foudres de ta colère. Tu riais à ton tour emporté par sa bonne humeur. Quoi qu'il aurait pu partir en courant et tu n'aurais même pas remarquée que c'était lui. T'aurais juste pestée pendant des jours et des jours contre tout le monde avant que ça ne passe. Au final, ton envie de solitude était bien vite remplacée. Tu l'aimais bien lui. T'avais fais sa rencontre au début du summer camp et il était incroyablement agréable. A chaque fois que tu passais du temps avec lui, tu ne pouvais t'empêcher de rire et tu regrettais presque de ne pas avoir fait sa connaissance bien avant sur le campus. « Surtout que ma colère aurait été atroce. T'aurais eu la trouille de ta vie. » Ça va ? Tu m'a l'air un peu pâle. Tu fronçais les sourcils soudainement soucieuse. Cela se voyait-il tant que ça ? Tu n'avais pourtant pas eu l'impression que ta peine était si visible. Fallait que tu te ressaisisses. S'il était capable de voir que quelque chose ne tournait pas rond en te connaissant si peu, Zakhar ne mettrait pas trois secondes avant de le voir à son tour et tu ne voulais surtout pas qu'il ait le plaisir de voir que ça te touchais. « Non non, ça va. J'vais toujours bien. » T'esquissais un sourire masquant tant bien que mal les traces de désarroi avant de reprendre. « [b]Et toi alors ? Qu'est ce que tu fais tout seul ? »