So I need you. Inoa

Willow, Willow, Willow, se prénom tournait dans ma tête depuis le moment où j'étais arrivé à l'hôpital avec cette fille, s'était son prénom, et quand je l'avais entendu ça avais réveillé une voix en moi, un voix que j'avais pas entendu depuis beaucoup trop longtemps, ça me perturbais à quoi est ce que ça correspondais? J'arrivais pas à mettre de visage, si ce n'est une peluche que je n'avais plus depuis qu'on avait quitté la villa Berkeley, mais je suis sur que s'était autre chose. Fallait que j'en parle à quelqu'un d'ailleurs j'avais pas attendus. La fille était encore à l'hôpital elle avait je sais pas quel maladie, une leucémie je crois, je sais même pas si elle allait s'en tirer mais il fallait que je vois un visage familier et rapidement. Inoa fut la première que j'appelais, la seule qui me comprenait vraiment ou du moins faisait en sorte de me comprendre, s'était son job si je peux dire. Depuis ma sortie du coma elle m'avait suivis et même si j'avais pas fait de progrès au niveau de mes souvenirs elle avait été un soutient sans précédent dans mon rétablissement psychologique c'est certain. On devait bientôt ré embarquer, mais j'étais tout de même passé par une épicerie acheter des clopes et un pack de bière, je l'attendais sur la plage prés du lieu d'embarcation.

toujours au service de ceux qui ont besoin de ton aide, c’est comme ça que tu penses, chaque fois, tu te rends disponible au maximum pour les gens qui t’entourent, quitte même des fois à empiéter sur tes moments à toi, mais tant pis, les autres comptent plus que toi, c’est comme ça. ton téléphone sonne, une nouvelle alerte pour la miss au grand cœur, une nouvelle mission pour super-woman, c’est audric au bout du fil. pour lui t’es toujours disponible, faut dire que son cas te touche beaucoup plus que tous les autres, pas que ce soit très différent, mais il est gentil, plutôt pas mal et faut avouer que ça aide à ce que tu lui portes un certain intérêt. rendez-vous près de l’embarcadère, tu raccroches, enfiles une laine et sors de ta cabine de chambre, direction le ponton. il est là assis à t’attendre tu t’approches doucement, serrant tes bras contre ta poitrine, il fait frais à cette heure-ci au bord de l’eau. « t’as pas trop attendu, ça va ? » dis-tu en t’approchant, doucement, puis t’asseyant à ses côtés.

"Pchiiitttt" faisait la bouteille pendant que je l'immensité noir de la mer des caraïbes. Les premières étoiles commençaient à se distinguer dans le ciel et moi je me répétait sans cesse ce prénom, mais d'où est ce qu'il venait? Je trouvais pas. J'allumais un clope, la portant à mes lèvres, quand Inoa arriva. Assis je tournais la tête vers elle esquissant un sourire, certainement invisible. "Nan c'est bon t’inquiète." J'étais plus tout seul, mais ça ne changeait rien. Une fois qu'elle fut assise à mes côtés je venais poser ma tête contre son épaule, cherchant une sorte de réconfort. "Tu veux une bière?" Je me sentais pas de rentrer dans le vif du sujet maintenant, s'était tellement pas claire dans ma tête, ça ne l'étais plus vraiment depuis deux ans et quand les démons du passés resurgissaient je savais pas comment réagir, y avais trop de zone d'ombre. Mais là cette fois ci avec cette histoire de prénom s'était encore autre chose, quelques chose de plus grand plus profond, enfin c'est ce que je crois.

il pose sa tête contre ton épaule, et là tu l’sens que c’est quelque chose qui le ronge, t’es bien contente qu’il soit parti au summer camp, tu t’en serais voulu de le savoir dans cet état loin de toi. tu ne dis rien, tu te contentes de lui apporter un peu de réconfort parce que tu sais qu’il en a besoin, que c’est vraiment pas facile ce qu’il vit, surtout qu’apparemment il a du se passer quelque chose pour qu’il veuille te voir à cette heure si. « j’veux bien. » dis-tu en souriant, attrapant la bière, tu poses doucement ta tête contre la sienne, et ouvre ta bière. tu bois quelques gorgées sans rien dire, puis pensant que ça l’aidera à te parler « si j’roule tu fumes avec moi ? mais dis rien hein... » tu risquerais clairement de perdre ta place, même si c’est bénévole, même si t’as aucun compte à leur rendre. tu sais bien que ça touche la mémoire à court terme et qu’il faut préserver la sienne mais ce n’est qu’un pet, tu le chargeras pas trop, tu fumeras la moitié et tout iras bien.

Je me redressais pour lui donner sa bière, puis reprenais ma place initiale, et elle en faisait de même. Je restais silencieux et s'était pas mon habitude loin de là. Tirant un taff, puis un je pris une gorgée. J'étais pas du genre à me réfugier dans l'alcool, l'alcool fort j'entends. Et même la bière s'était rare que j'en boives. Fait rare pour un étudiant, enfin ancien étudiant membre de la Mather House apparemment, mais j'avais toujours été quelqu'un de calme et jamais dans l’excès. Et même quand Inoa me proposa de fumer je refusa d'un non de la tête, qui ressemblait plus à un chat se frottant sur l'épaule de son maître, j'avais du tirer deux ou trois fois sur un joint dans ma carrière passé, mais c'est pareil j'en avais j'y avais jamais pris gout comme je le disais je suis un garçon sage de ce côté là, j'étais l'exception qui confirme la règle de la Mather, nous ne sommes pas tous des drogués/alcooliques ou simplement des drogués ou de simple alcooliques. "T'inquiètes pas je dirais rien, tant que tu t'es toujours là quand ça va pas." Je le savais qu'elle serai toujours là et s'était égoïste de ma part de lui demander ça, mais le départ d'Ab m'avait fait tellement de mal, qu'il ne me restait plus qu'Inoa et la confiance que j'avais placé en elle.

t’avais toujours cru que audric fumait, vieux préjugés de la mather house sans doute, et c’était pas plus mal pour sa santé, tu préférais savoir ça tout compte fait. il avait l’air d’une petite bête à poil toute mignonne dans cette attitude et c’était carrément attendrissant alors gardant ta tête contre la sienne tu demandais un peu gênée « ça te dérange si j’fume à côté de toi ?.. » disais-tu en sortant ta boite magique, celle où tu rangeais tout ton petit bazar de fumeuse invétérée. « t’es un amour » ta main se posant sur sa tête, lui gratouillant un peu la nuque « mon petit j’serais toujours là ! » c’est vrai, c’est ce que tu t’étais promis en devenant bénévole et c’est bien pour ça que tu ne voulais pas être employée à l’hopital, juste bénévole, pour avoir la possibilité de suivre les patients en toutes circonstances, parce que de cette façon tu pouvais être plus proche d’eux, devenir leurs amis, les soutenir du mieux possible. c’était clairement le plus important pour toi.

Je me fichais pas mal qu'elle fume elle faisait bien ce qu'elle voulait, tant qu'elle ne tombait pas en galère parce qu'elle n'avait pas de quoi s'acheter une boulette ou que ça n'allait pas plus loin dans la spiral infernal de la drogue, tant qu'elle ne sombrait pas. Mais je ne m'inquiétais pas trop pour elle en fait elle était solide et j'avais confiance en elle. "C'est pas parce que je fume pas que je vais t'interdire tu sais." fis je en lui déposant un baisé sur l'épaule, comme une pulsion. Je repris alors ma contemplation celleste alors qu'elle me grattais la nuque, ça y es c'est finis je suis définitivement un chat, une petite boule de poil, ça dois être l'effet barbe qui veux ça. Je me mis à ronronner pour jouer le jeux, et faut dire que ça me détendais un peu aussi. Un sourire se dessina sur mes lèvres se dessina quand elle me confirma qu'elle serai toujours là, j'en avais pas le moindre doute mais c'est toujours agréable de l'entendre. "Il s'est passé un truc bizarre t'al heure In'" lâchais je le plus simplement et énigmatiquement du monde.

t’esquissais un sourire quand il pose se lèvres sur ton épaule, tu l’embrasses sur le front à ton tour, tu voulais juste pas l’intoxiquer, tu savais bien que tu faisais ce que tu voulais et si ça avait été un inconnu à tes côtés tu n’aurais même pas posé la question, t’aurais roulé, allumé et fumé ton joint sans même regarder l’inconnu. « mais non, mais je veux pas que l’odeur te dérange » dans tous les cas ça n’avait pas l’air de le déranger alors tu te mis à rouler ton herbe. T’eus rapidement fini de rouler, portais le joint à tes lèvres et l’allumer, tu tirais quelques barres et reprenais tes gratouilles avant qu’il reprenne la parole. Tu ne lui avais pas forcé la main, tu savais qu’en te donnant rendez-vous sur la plage il voulait te parler de quelques chose, mais t’avais attendu sagement qu’il se décide à t’en parler « il s’est passé quoi ? » tout en continuant tes papouilles sur sa nuque, tu voulais qu’il se sentent bien, et surtout pas qu’il s’arrête, il avait besoin de parler et toi tu étais là pour l’encourager, pour l’écouter, pour l’aider à se libérer de tout ce poids qu’il avait sur les épaules souvent dû à son amnésie.

Ça tournais en rond dans ma tête, je ressassais tout ça dans ma tête mais d'ou est ce que ce prénom pouvais venir, remettre une tête sur ce prénom mais non j'y arrivais pas, c'était impossible, tout était bloqué dans ma tête. Oui j'étais rapidement retourné dans mes pensée alors qu'on parlait de si oui ou non ça me dérangeais qu'elle fume sous mon nez mais c'est pas comme si je fumais tout le temps ou quoi. Je redressais la tête et la regardais : " Ino t'inquiète pas pour moi et l'odeur de ton bédos, j'ai passé des soirées dans des aquas ça je le sais je m'en rappelle ça c'est sur que c'est pas sortie de ma tête, c'est sur que je l'ai pas oublié, ça m'a jamais dérangé." Et puis je voulais pas non plus passer pour une tête de con, mais dans tout les cas ça me dérangeais pas. " Et si tu continue c'est moi qui t'obligerai à le fumer."  Je lui fis un grand sourire avant de reposer ma tête contre la sienne. Puis je commençais à lui parler de ce qui s'était passais aujourd'hui. "En fait je sais pas trop mais j'ai rencontré une fille, je la connaissais pas, j'ai jamais vus ça tête, même avec l'amnésie c'est sur que je l'ai jamais vus sinon je pense qu'elle me m'aurai reconnue, mais nan enfin c'est pas ça le truc, le truc c'est son prénom, Ino, c'est un prénom, son prénom je le répétais tout le temps quand j'étais petit, je le sais ça je m'en rappelle parfaitement. Dans des cauchemars, dont je me rappelle pas, pendant des jeux, je me revois encore jouer avec une tête de peluche mais je sais pas à quoi, à qui ça correspond." S'était sortie dans tout les sens, ça voulais absolument rien dire, je sais même pas si j'avais été compréhensible.