Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityBaby I'm wasted, all I wanna do is drive home to you. ∆ Dextine.
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Baby I'm wasted, all I wanna do is drive home to you. ∆ Dextine.

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Baby I'm wasted, all I wanna do is drive home to you. ∆ Dextine.
La musique, l'ambiance, les gens déambulant dans la rue, tout était joyeux, tout ressemblait à une fête dans un paradis terrestre, mais moi, je n'étais pas là pour ça et je n'avais pas la tête à fêter quoi que ce soit non plus. Je tournais en rond depuis des heures, depuis mon arrivée en ces lieux je le cherchais, j'avais fais la ville de fond en comble ayant eu vent de sa présence. Cependant, je commençais à croire que j'arrivais trop tard. Ou peut être m'avait -il vu et m'avait -il évité? Je méritais bien cette réaction de sa part que ça ne me surprendrait même pas. J'avais tout gâché entre nous, une de fois de plus, à croire que j'étais plus douée à ça qu'autre chose, pourtant, je voulais simplement bien faire, pour lui, pour nous, je pensais à son bonheur et à celui qui l'attendait une fois sa liberté rendu. C'était complètement stupide, comment avais-je pu croire un instant qu'il serait heureux sans moi, alors que moi même je ne pourrais jamais l'être sans lui et je le savais, on éprouvait la même chose. J'étais trop idiote pour m'en rappeler quand il le fallait et quand il aurait fallu, j'ai complètement échoué en mon rôle d'âme sœur. Je n'imagine même pas ce qu'il a pu ressentir, enfin si... bien sur, je le ressens tous les jours depuis, ce manque, cette douleur qui me heurte jour et nuit dans toutes les parties de mon corps, cette souffrance constante qui nous met plus bas que terre, cette vie où l'on doit survivre dans un corps que l'on sent à moitié vide... Oh je m'en voulais tellement. Malheureusement mes regrets n'allaient rien changer. Ma volonté elle par contre... Je m'en remettais à elle et à mon amour profond, plus que profond pour cet homme, le mien, Dexter. Mes pas dans la nuit se faisaient lourds et impuissants une fois le sable toucher du bout des pieds, je tombais les fesses les premières sur cette surface lissé par le vent et poussiéreuse comme de la poudre enchantée en soupirant et jurant sur mon sort, que moi même avait mené jusque là. Autant dire, au bord du précipice. Parfois, il suffisait d'un regard vers la mer pour le voir, l'imaginer, d'autres... il me fallait une seconde pour m'imaginer mettre fin à tout dans ces profondeurs abyssales. Je m'accrochais à l'espoir d'un peut -être et d'un et si. On pouvait refaire le monde avec ça et je referais ma vie, récupérerais l'homme que j'aime, oui je le ferais, pensais-je si fort en tapant des points sur le sable. Ce n'est qu'en relevant la tête que je pensais à un dernier endroit où chercher. J'avais écumé les bars, les hôtels, les cafés, les restaurants, les plages et tout autre lieu public, je devais tout refaire au moins encore une fois, je l'avais peut être loupé de peu ou d'une rue, peu importe, je devais retourner sur mes pas, chercher encore jusqu'au miracle. La fatigue accumulée n'était rien comparé à la douleur d'une existence sans lui. Je me redressais, flanchant sur mes jambes sveltes et tremblante et me retournai vers la sortie, je passai les douches et sans faire attention je tournai sur la droite, puis tombai sur un homme. Mes excuses étaient trop silencieuses pour être entendues surement, mais mon corps se stoppa net en reconnaissant ce parfum, même les yeux fermés j'aurai pu le reconnaître au milieu de la foule. Dex... Réussissais-je à peine à articuler. Alors là, ce n'était plus un miracle, mais bel et bien un cadeau du ciel. Je levais les yeux humides vers celui ci en recevant de plein fouet la plus belle vision qui m'ai été donné de voir sur Terre. Il était tellement beau, toujours le même, grand et fort, à la carrure d'athlète et au visage d'ange. Mon coeur tambourina si fort dans ma poitrine que je cru qu'il allait exploser, tout prêt à lui sauter dessus... Je du lutter de toutes mes forces pour ne pas lui sauter dans les bras, mais je craquai. En quelques secondes, je me jetai sur lui, à moitié folle et rêveuse, une certaine partie de moi se croyait en plein rêve et je l'étais peut être si on examinait mieux la situation. Mes bras s'entourèrent autour de son cou, un flot de mot impressionnant voulait sortir de ma bouche, mais les larmes au bord de mes yeux ont été les plus rapides. Dévalant mon visage comme une cascade, je ne pouvais plus rien contrôler, j'étais perdu face à lui, même à présent incapable de le lâcher, il devrait me repousser et je ne doutais que ce fatidique moment arriverait, une bonne raison de profiter de mon étreinte encore un peu plus fort. Je le serrais jusqu'à l'étouffement, moi même, j'en perdais le souffle et en ressentais la vie auprès de lui. Oh mon dieu. Je ne réalisais toujours pas ce qui m'arrivait, qu'il était enfin là, sorti de nul part, tombé au coin d'une rue comme un cristal.


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valentine & dexter
Je ne comptais plus les jours depuis ma mort soudaine. Je m’accrochais malgré tout, âme en peine, le coeur saignant entre les mains, et cherchant du réconfort partout où on me l’offrait. J’ai fait des choses dont je ne serai jamais fier, des incidents de parcours qui teintait maintenant mon innocence amoureuse, j’avais embrassé sans aimé et ça me brûlait les lèvres depuis. Je me dégoûte. J’avais toujours été si coincé et si droit, maintenant je n’en voyais plus l’importance, j’étais prêt à quitter cette vie sans le moindre retour. Nous débarquâmes à la énième île, nous séparant chacun de notre côté pour se laisser le temps de respirer librement. Je m’engageai dans les rues, titubais sur mes faibles jambes, encore saoul de la veille au soir. J’avais le torse nu, la barbe non faite depuis une semaine et une paire de short que je n’avais plus changé depuis une éternité. Misérable à l’intérieur comme à l’extérieur. Une vieille connaissance ne me reconnaîtrait même pas partiellement. Sainte-Lucie, jolie prénom qui inspirait l’envie de connaître sa propriétaire, l’endroit m’inspirait mille et un plaisirs dont je ne m’octroyais plus le droit de jouir. Je m’arrêtai un instant pour observer l’océan paisible malgré le mouvement continuel de quelques-unes de ses vagues. J’aimerais m’y noyer. La vie ne pouvait être aussi laide, je n’en croyais rien, sans doute étais-ce moi le problème, il n’y avait pas de honte à l’admettre, j’avais échoué dans ma tâche la plus primaire, rendre heureuse celle qui m’avait fait sentir désiré et désirable pour la première fois de ma vie. On ne s’en remettais jamais de ce genre d’échec. Alors que j’étais prêt à mettre en acte ma décision finale d’en finir on se heurta à mon épaule comme à ma détermination. «Dex...» Cette voix, ce souffle presque inaudible, cette passion dans la prononciation, ce ne pouvait être qu’elle. Je relevai les yeux pour les plonger si profondément dans les siens que j’espérais lui arracher un cri. Je ne me souciais guère de savoir si c’était la réalité ou une hallucination, mais ces retrouvailles avait au moins le mérite d’être ponctuelles. Il n’y avait pas la moindre once de soulagement ou de joie sur mon visage, cette femme m’avait montré ma véritable valeur et je n’avais absolument aucune ambition de retenter ma chance avec elle, l’humiliation était à son paroxysme. Dans un mouvement illégal elle se jeta sur moi, enroulant ses bras autour de mon cou, me serrant sur fort qu’elle m’en coupa le souffle. Quelque chose d’humide me coula sur la peau du dos, ce n’est qu’après m’être imaginé son visage que je compris enfin qu’il s’agissait de ses larmes. Elle bouillait sur mon corps, comme un poison. Je ne lui laissai que quelques secondes avant de la repousser, de toutes mes forces, la première violence que j’osais lui faire. Elle recula de quelques grands pas nécessaire à la reprise de son équilibre. «Me touche pas!» Criais-je en sentant mes yeux s’embrouiller de sa vision. Ces larmes étaient contagieuses, mais non peine était différente. Mon coeur se brisa encore et s’en était si douloureux que j’en gémis, la voix cassée. «Je te déteste tellement.» Je portai une main à mes yeux, les essuyant du revers de ma main. Une force animal me coula dans les veines, j’inspirai profondément et bombai le torse fièrement. Son arrivé ne changeait absolument rien. «C’est chouette quand même que tu sois là pour assister au spectacle. Je vais me suicider.» J’hochai la tête pour lui envoyer se dernier salut remplis d'arrogance, j’ignorais pouvoir j’étais aussi fier de mes résolutions. Je courus jusqu’à l’océan, plongeant tête première et nageant très très long du rivage. Dès que mes pieds ne purent plus atteindre la moindre surface je m’immobilisai, les bras et les jambes déjà endoloris par l’effort et la froideur de l’eau salé. C’était ainsi que je mourrais, d’épuisement et de poumons noyés et la dernière chose que je verrais c’est cette femme minuscule à l’horizon qui me rappelait vaguement un ancien bonheur et une ancienne raison de survivre.

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Baby I'm wasted, all I wanna do is drive home to you. ∆ Dextine.
Autour de son cou, j'avais l'impression de ne plus toucher le sol, d'être loin, très loin de la réalité mais à la fois d'être chez moi, là où je voulais être, tout le temps. Il ne lui fallut pas long pour me repousser comme une chose dont on veut se débarrasser. Je n'étais pas surprise, j'atterrissais sur mes pieds après avoir chercher mon équilibre, même si, je l'avouais cela me brisa. Je l'avais bien mériter, ou du moins je ne méritais rien de plus et je le savais. «Me touche pas!» Sa voix me glaça le sang. Je pris sur moi dans une profonde inspiration puis un tremblement me parcouru de la tête aux pieds en croisant son regard. Les larmes venaient de couler sur ses joues et ça me tuait. Littéralement, j'en mourais à la vu de sa peine, à cette affreuse vision de l'homme de ma vie brisé par ma seule et unique faute. Je baissais les yeux terriblement coupable de son sort et du notre. «Je te déteste tellement.» Mes larmes ne fient que couler à flot tandis qu'il essuya les siennes d'une revers de main, presque honteux d'en verser pour moi.  Je me déteste aussi, hésitais - je à dire après lui. Je me pinçais les lèvres avec l'envie de m'arracher la peau, tellement mal dans celle ci. «C’est chouette quand même que tu sois là pour assister au spectacle. Je vais me suicider.» Mon cœur cessa de battre à la fin de sa phrase. Se suicider? Je n'eus pas le temps de comprendre ou de répondre qu'il était déjà partit. Loin, de plus en plus loin, jusqu'à se jeter dans les mer et à disparaître de ma vu. Je secouais la tête, puis mon corps, soudainement consciente des faits et de sa volonté d'acier puis me mis à la course jusqu'au bord du rivage. Dexter! Criais-je à plusieurs reprises, mais rien. Plus rien. Mon cœur s'emballa dans ma poitrine, frôlant l'arrêt cardiaque. Ma tête ne mit qu'une seconde à réfléchir et mon corps autant de temps à faire voler les tissus qui me couvraient le corps. Je m’immergeai d'eau, des pieds à la tête, sans savoir d'où cette force me provenait, je nageais de plus vite jusqu'à lui. La froideur de l'eau et la violence du courant ne m'arrêteraient pas, j'en devenais une vraie sirène à la recherche de son prince noyé. Je plongeais puis ressortais de l'eau en vint, de plus en plus paniquée et sous une adrénaline dingue. Insupportable. Mon cœur n'avait jamais battu aussi vite, aussi fort. Si je ne le ramène pas vivant, ma décision était prise, je mourais avec lui, ici, ce soir, dans les mêmes eaux. Je criais son nom à chaque respiration que je prenais, les larmes se mélangeant à l'eau salé qui me recouvrait le visage. Une ultime fois, je plongeai. Mon corps s'ondula sous l'océan, mes bras tendus vers l'avant pour me dégager un passage, je m'enfonçais de plus en plus dans les profondeurs, alors que soudain, son corps me sauta au yeux. Inanimé. La bouche ouverte et les yeux éteints. Ce fut la pire vision que j'eus et que je pourrais avoir de toute ma vie. Sans attendre, je m'accrochai à son torse et le remontai à la surface du mieux que je le pus. Je bus la tasse dans les dernières secondes avant de retrouver l'air frais. Mes yeux me brûlaient tellement, j'en perdis la vision et en tremblai de tout mon être. Je le tirai jusqu'au bord, nous étalant comme des phoques sur le sable, à bout de force, à bout de souffle, pourtant je n'avais pas de temps à perdre. Il était si pâle soudainement, à m'en donner le tournis, j'en devenais malade de le voir ainsi, j'avais mal au coeur, mal à l'âme, je ne pouvais pas le laisser partir. Il devait rester avec moi, pour des milliers d'années et plus encore. Tu m'as promis pour l'éternité Dexter! Réveil toi! Criais - je de toutes mes forces à son encontre et pour que l'univers m'entende. J'avais besoin de tous les miracles possible. Je me mis à genoux sur ses cotés et commençai mon massage cardiaque, avant de retrouver ses lèvres pour lui insuffler tout l'air et l'amour que je pouvais. Dans une frénésie incroyable, je refis mon geste à plusieurs reprises avec insistance et dévotion, je me tuais à la tache en espérant que ça marche.Cela dura un vingtaine de minutes, cependant, il n'y avait l'air d'avoir aucune évolution, aucun résultat et... Restes avec moi mon coeur, je t'en supplie, tu peux pas me laisser toute seule, t'es immortel souviens toi! T'as pas le droit de mourir! Reviens tout de suite! J'hurlai mes mots si fort à m'en faire mal puis me mis à le secouer, à lui frapper le torse les poings fermés avec la misérable force qu'il me restait, je n'avais même plus de quoi y aller plus de trois fois. Je m'effondrai sur lui en pleurant toutes les larmes de mon corps comme cela ne m'était jamais arrivé. De terribles sanglots s'échappaient et entraînaient mon corps dans un tremblement intense, maladif. Toute ma vie déroulaient dans ma tête comme ci j'étais entrain de mourir, images après images, lui, nous, lui, lui partout. Tout s'envolaient dans mon esprit à une vitesse folle, je me sentais affaiblir de seconde en seconde, partir, le rejoindre... Mon coeur ne pouvait plus battre sans le sien, je ne pouvais plus vivre sans son existence. Et je le rejoignais assurément, je n'avais ni besoin de bouger, ou de tenter un suicide, c'est mon coeur qui allait s'arrêter de lui même après avoir perdu son âme soeur. La contre son torse... Mon corps continuait à faire le même massage, dans le même rythme, mes lèvres recouvraient les siennes pour lui donner mon dernier souffle.


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