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Samuel & Ivy
La vie est comme un kinder, pleine de surprise
Un pied, puis l'autre Ivy ! Bouge tes fesses maintenant ! me dis-je à moi-même pour me motiver à me lever. Voilà qui m'apprendra à sortir tard à la veille d'une nouvelle épreuve. Je me mets à rire toute seule comme une idiote tout en allant prendre une petite douche avant d'aller prendre un léger petit déjeuner. Je sais de quoi j'ai besoin là ! Un bol d'air frais et un peu d'exercice. Sans attendre une seconde de plus, je file mettre un mini short blanc ainsi qu'un léger débardeur. Je dois avouer que courir, bouger, bossez m'aide à tenir le coup, à ne plus penser à ce qui m'a pas mal détruite depuis quelques années. J'ai pris pas mal de distances avec mon démon personnel, je me concentre sur ma musique, mes amis, ma famille. Je passe mon temps à faire comme si, à enchainer les aventures d'une nuit pour éviter de souffrir, de penser à lui encore et encore. Bref, pas ce matin ! Je sors sur la plage avec ma guitare profitant d'être un peu seule pour finir une de mes nouvelles compositions. Comme toujours, un texte en français comme à chaque fois quand je veux cacher ce que je ressens. Et elle me dit "faut pas que tu renonces" Il reviendra pour toi de ses voyages entre nos rêves et nos oublis, moi je n'écoute plus qu'elle. Je sais qu'un jour tu reviendras à pas de deux, de toi. Mettre ma vie entre tes bras pas à d'autres ! Pour tuer ça... Je sais tu reviendras, laissez moi penser ça. Je serais là, pour toi... Je voudrais que tu viennes, que tu viennes pour leur dire que tu m'aimes ! Qu'ils ont tort que tu m'aimes et tu leur dirais même ''Je voudrais qu'elle revienne, qu'elle revienne !'' Je n'entends plus leurs voix. Je ferai n'importe quoi pour toi... T'en va pas ! Là-bas, là-bas, là-bas. Ne t'en vas pas là-bas... J'ai une ballerine au coeur quand je pense à toi... finis-je dans un murmure. Je n'ai jamais mis aussi longtemps pour finir une chanson...je lâche un soupire, me perdant lentement dans le bruit des vagues.mocking jay.
(Invité)
Ses derniers temps n’avaient pas été favorable pour moi, je pensais pouvoir me reposer au summer camp mais les choses ne c’était pas engager dans le bon sens, d’abord j’avais reçu une lettre de ma grand-mère qui me traitait de tout les noms et qui m’indiquait clairement que je n’étais pas digne d’être sa petite fille. Bien sûr cette lettre avait été récupéré par Royce donc j’avais une fois de plus était humilié devant lui, c’était quand même incroyable comme il arrivait à me faire perdre tout mes moyens. Notre discussion avait été stérile comme la plupart de toutes les discussions qu’on partageait d’ailleurs, je lui avais dit qu’on aurait formé une plus belle famille si il ce serait intéressé un peu à moi et à la place il m’avait posé des questions sur Andrea. Je crois qu’il avait vraiment rien compris. Bref, Andrea avait essayé de me consoler le soir même et même si ça avait marché je ne me sentais pas au top de ma forme. Je ne regrettais pas ma grossesse mais j’avais peur pour la suite, j’avais l’impression que j’avais fait le mauvais choix et que même si Andrea était gentil, mon fils n’aurait jamais de père. Je m’étais installé tranquillement sur la plage pour réfléchir à tout ça, ça n’allait pas de me faire de mal d’être avec mon fils, même si il n’était pas encore né j’aimais bien lui parler, je pense que c’est important. J’étais assise lorsque j’entendis une jeune femme commençait à chanter après avoir joué un peu de guitare. Sa chanson était très belle et j’ai remarqué qu’elle c’était arrêté lorsque j’avais fixé mon regard sur elle, je ne savais pas si c’était un fait du hasard ou si elle se sentait espionné : « Tu peux continuer ça me dérange pas du tout… ». Je lui adressais un sourire, et je crus la reconnaitre, en effet son visage me disait quelque chose, on c’était peut être croisé à l’université quelque chose comme ça…