ORNELLA J. MANZONI ► Christa B. Allen

Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle Mlle_Maudine et j'ai bientôt 19 ans. Je suis française et j'ai connu le forum grâce à PRD mais cela fait bien longtemps.  Le Design est sublime, le contexte intéressant et le Forum actif alors j'ai décidé de m'inscrire. J'utilise Christa B. Allen comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par avatar : tearsflight / présentation : tearsflight et arwene. Je fais environ 400 mots par RP et mon personnage est un scénario crée par Leandro O. Spinelli.

Mot de la fin ? ▲ Je vous aimes déjà...   
Je souhaite ▲ (ajoutez "checked" pour cocher une case)
être parrainé (?) adhérer un flood d'intégration (?)
participer à la roulette RP (?) participer au Summer Camp (?)

10 avril 1993, Capri, Italie. Oui, c'est bien le cadre spatio-temporel de ma naissance. Quand on vient de naître, on ne sait pas trop ce qui nous attend et tant mieux parce-que si on le savait, on se battrait pour retourner d'où l'on vient. Mais je ne vais pas me plaindre de mon enfance. Un père architecte, une mère avocate, avec ma grande sœur, Elena, on ne s'en sortait pas trop mal. Une grande maison, un jardin avec piscine, une femme de ménage : il y a pire. J'avais grandi normalement, sans souci de santé, ni grand caprice... Enfin, quelques uns comme tous les enfants. Mes parents avaient beaucoup d'amis à défaut d'avoir une grande famille, alors on coulait sous les cadeaux à chaque Noël et à chaque anniversaire. Des jouets, encore et encore... À l'âge là, on en est heureux mais maintenant que j'y pense, c'est bien plus utile d'utiliser l'argent dans les vêtements mais ça, c'est pour plus tard. À l'école, ça se passait plutôt bien, j'étais studieuse. Cette période de ma vie n'est pas très passionnante mais c'est probablement la plus simple et celle sans problème.
L'adolescence, c'est le moment où on se forge une personnalité. Ou deux. Celle avec nos parents et notre famille et celle avec nos amis. Je ne sais pas laquelle est la vraie et laquelle est la couverture mais je les gérais à la perfection. On se montre modèle et parfaite à la maison en ramenant des bulletins exemplaires et en cachette, on part dormir chez une copine... Ou à une bonne grosse fête. À 15 ans, on fume notre première cigarette, on boit notre première vodka et on flirte... C'est l'âge des expériences, non ? Et parmi les expériences, il y a l'amour. À 16 ans, j'ai rencontrée un jeune homme de 16 ans lui aussi : Fabio. Il était beau, drôle et venait aussi d'une famille aisée. On allait parfaitement ensemble, tout le monde le disait. L'avantage, c'est que ce n'est pas seulement physique : on s'entendait à merveille. On nous imaginait ensemble, déjà mariés, c'était un peu insensé même. Puis, à dix huit ans, je suis entrée à l'université de Capri avec lui. J'entamais des études de droit, je suivais probablement les pas de ma mère. Tout se passait pour le mieux : j'étais folle amoureuse de Fabio, mes parents s'épanouissaient toujours autant dans leur boulot et ma sœur vivait elle aussi le grand amour. Enfin, tout ceci était vrai jusqu'à il y a dix mois. C'était son anniversaire et comme à chaque fois, une grande fête était organisée. Cette fois-ci, j'en étais l'organisatrice avec Leandro, son compagnon. La soirée se passait bien, les gens s'amusaient et Elena était heureuse de cette soirée. L'alcool coulait à flot... À 20 ans, je n'avais plus à cacher ma jeunesse : je m'amusais comme tout le monde. Sauf qu’enchaînant verre sur verre, on ne se contrôle plus. Un corps dans un esprit vide. Quelle c*nne. Être bourré, ça arrive à tout le monde à un moment ou à un autre mais coucher avec son beau-frère, vous appelez ça comment ? Être c*nne. J'avais mes torts, Leandro les siens. On ne pouvait pas se critiquer mais on s'en voulait et il était hors de question que cela se sache. Aucun sentiment, ça ne signifiait rien alors pourquoi tout avouer et tout gâcher alors que cette nuit ne mènera à rien ? Mais le pire, ce n'est pas ça. Car oui, il y a pire : tomber enceinte. Moi, Ornella Julia Manzoni, 20 ans, en couple depuis 4 ans, j'attends un bébé... Et encore pire que ça ? Enceinte de Leandro. Il est bien gentil et a toujours su rendre heureuse ma sœur mais concrètement, il n'est pas fait pour moi. Et pourtant, on va être parent et le test de paternité en était la preuve. Lui, moi et un bébé, c'était irréaliste. On a su cacher tout cela le temps de la grossesse, mais à l'accouchement, je ne pouvais pas regarder mon bébé et continuer à mentir alors la vérité éclata. Comme quoi, le dicton "Toute vérité se sait un jour" est bien vrai. Ce qui devait arriver arriva, le 17 juin 2014, après l'arrivée au monde de Malvina, j'étais seule. Plus de parents, plus de sœur, plus de petit ami. J'avais tout perdu. Leandro était toujours là, prêt à assumer du mieux qu'il peut son rôle de père. Sauf que lui aussi, avait été viré de chez lui. C'était une catastrophe. Je ne savais pas être mère et lui ne savait pas comment gérer la paternité. Des pleurs toutes les deux heures, des biberons, des couches, des biberons, des bains et encore des couches. C'était invivable. Vraiment, pour être parent, il faut être fort mentalement... Et je crois que je ne l'étais pas. Je ne le suis toujours pas.
Leandro, notre fille et moi avons vécu à Capri, dans un hôtel, pendant un mois. Autant vous dire la difficulté de vivre là-dedans avec un bébé et un homme qui s'en veut autant que soi. On apprend à se connaitre et plus ça avance, plus c'est mauvais signe. Cinq ans d'écart, des caractères différents et liés à vie : j'aimerai que ce soit un mauvais rêve malgré tout l'amour que je porte à Malvina. Seulement, il est impossible de retourner en arrière et l'enfer ne fait que commencer... Des mauvais parents et une petite fille qui n'y peut rien...
C'est pour cela que nous avons décidé d'aller à Harvard afin de retrouver le frère et la sœur de Leandro, que je connais bien aussi. Vu les relations qu'il entretient avec eux, la cause n'est pas gagnée mais vu l'état de la situation, nous n'avons plus rien à perdre.
J'entre à Harvard en septembre, en espérant que ma réussite dans les études continue et en espérant m'y intégrer mais cela ne devrait pas être un problème, ayant toujours été populaire et bien entourée. Qui vivra verra comme on dit.
Je suis donc Ornella Julia Manzoni, italienne, 21 ans, étudiante en droit et en histoire de l'art, maman d'une fille d'un mois et seule au monde avec le père qui n'est pas mon compagnon. Bref, la vie parfaite. Ou pas.