DEXSIS << Taste of past

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Si je pensais en venant participer à ce camp voyager, j'étais loin mais, très loin de me douter que j'allais me retrouver dans tout ces endroits plus paradisiaques les un que les autres. Je passais réellement des moments extraordinaires. Cuba, les Bahamas et maintenant Haiti. Les épreuves aussi s'enchainaient et je ne m'étais jamais sentie aussi bien aussi vivante qu'en ce moment. Je vivais et faisais des choses que je n'aurai jamais pensé faire, une occasion vraiment unique à mes yeux. Je commençai aussi enfin à prendre mes marques dans cette toute nouvelle vie. Encore une fois je m'étais mise en tête de partir seule visiter certains endroit de ce pays magnifiques mais, qui ces derniers temps n'étaient plus réellement très touristique. Pays des plus pauvre et assez dangereux avec les fréquentes tempêtes de juin à novembre. Mais, Fey était occupée ailleurs aujourd'hui, Priape et Emrys également, du coup n'ayant pas envie de faire carpette sur la plage tout bêtement, je m'étais mise en tête d'aller visiter la citadelle ferrière dans le parc national historique d'Haiti. Sac à dos sur les épaules, je m'étais faite amener par un guide local jusque-là puis j'étais partie explorer l'endroit. Il n'y avait pas grand monde, jusque-là je n'avais croisé que quelques personnes repartant dans l'autre sens. Moi, férue d'archéologie c'était vraiment une occasion unique de me forger un petit peu. J'avais emmené mon appareil photo pour prendre des clichés qui me rappelleraient tout ces endroits fabuleux. Je ne faisais attention a rien autour de moi, reculant de quelques pas pour saisir un meilleur angle, je me cognais soudainement à quelque chose,ou quelqu'un, de surprise je lâchais mon appareil qui s'abattit sur le sol. Merde. jurais-je alors en me retournant pour me rendre compte que je venais de heurter tout simplement quelqu'un. Dexter, dès que j'avais posé les yeux sur le visage du gars,je l'avais reconnu. Un soudain malaise s'empara de moi. Un soir, peu après mon arrivée nous nous étions rencontrés et quelque chose s'était passé entre nous depuis il me fuyait et cela me gênait encore plus que ce que nous avions fait tous les deux. Heu c'est toi... Salut. Ce fut les seuls mots que j'arrivais à lui articuler.

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némésis & dexter

Après les incidents des derniers jours, j’avais efficacement retenu ma leçon. Je ne boirai plus. Il y avait une limite à s’y perdre et je n’aimais ce que ce poison faisait de moi, de ma personnalité pourtant ordinairement bien droite et sympathique. Nous étions à bon port d’Haïti depuis deux jours déjà et je n’avais encore rien découvert des beautés de l’île. Une des grosses attractions touristique de l’endroit était cette fameuse citadelle ferrière qui avait été l’inspiration de nombreux photographes. C’est un peu en improvisant que je trouvai le moyen de me joindre à la masse, ma solitude en poche. Je venais à peine de mettre pieds sur les ruines qu’on m’accrocha à l’épaule. Un bruit sourd et assumé coupa l’air quand l’appareil photo toucha le sol. Je me penchai sans réfléchir à mon audace pour le ramasser. «Désolé je devrais mieux regarder où je marche...» Je me redressai, mes yeux caressant enfin la silhouette de cette femme aux courbes généreusement attirantes. Mon coeur manqua un battement quand son visage me fut révélé. «Heu c'est toi... Salut. » Si j’avais trouvé le courage de m’adresser à elle j’aurais sans doute dis quelque chose de similaire. J’hochai la tête pour la saluer, sentant le sang me monter au visage. J’étais toujours affreusement timide après l’amour… après… elle m’avait voler ma virginité des nuits sans lendemain, je n’avais aimé qu’à moitié. Sans plus attendre je lui tournai le dos et partie dans le sens opposé duquel je souhaitais m’aventurer, ce n’est qu’après avoir parcouru 10 mètres que je réalisai enfin que j’étais partie en lui volant sa caméra. Merde! Je grognai de franchis la distance qui nous séparait encore. Je lui glissa la caméra entre les doigts et hésitait à reprendre fuite.«Je suis… c’est aussi gênant pour toi ou bien? J’ai pas… je sais pas comment agir, t’étais ma première fois.» Mes mots pouvaient être mal interpréter, mais j’économisais mes excuses pour quelqu’un qui m’intimidais un peu moins. «Tu me rends nerveux.» Ajoutais-je d’une voix réellement à mi-chemin vers la torture. J’aurais sans doute dû garder cette confidence pour moi-même.

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Mon appareil était tombé à terre mais, la surprise d'apercevoir ce visage-là m'avait fait ouvrir la bouche dans un "oh" de surprise et j'étais restée accrochée à ses yeux-là quelques secondes me sentant totalement bête pour le coup. J'avais alors balancé un très banal et pathétique, "salut" parce qu'aucuns autres mots ne voulaient sortir. Je pense même que mes joues avaient du subitement s'empourprer. C'était Dexter et la dernière fois que je l'avais réellement vu c'était lorsque nous étions tout les deux allongés dans le même lit. Oui, nous avions couché ensemble après une soirée un peu trop arrosée. Chose qui ne m'arrivait jamais, que je ne faisais jamais, je n'étais pas habituée aux soirs sans lendemain encore moins quand j'étais à Yale. Il s'était baissé pour ramasser mon appareil en s'excusant mais, dès que son regard croisa le mien je sentis cette tension presque palpable. D'ailleurs sans le moindre mot de plus je le vis tourner le dos et commencer à s'éloigner. J'eus l'envie de le stopper, de le rattraper et de lui demander quel était son problème. Depuis ce fameux soir, chaque fois qu'il me croisait, il fuyait. Cela devenait trop étrange et je n'avais jamais aimé les choses que je ne comprenais pas... Pourtant, je n'en fis rien. J'étais totalement maal à l'aise. J'allais faire demi-tour moi aussi, ayant subitement l'envie de rentrer au bateau. Je ne m'étais pour le coup même pas rendue compte qu'il ne m'avait pas rendu mon appareil du moins je m'en rendait compte juste au moment où relevant mon regard je le voyais combler la distance entre nous. Il venait me glisser la caméra dans les mains. Prenant alors la parole. Gênant, première fois... Je restais un peu bouche bée ne comprenant pas du tout ce qu'il m'arrivait. Hein? Heu j'ai fais quoi? Qu'est-ce que tu veux dire par là? Non ben hum. J'avais tout d'un coup un coup de chaud incontrôlable qui rendait mes jambes aussi molles que du coton. T'imagines même pas comment je me sens super mal là... soufflais-je presque dans un murmure mais, suffisamment audible pour qu'il puisse saisir mes paroles. Je le rendais nerveux venait-il de m'avouer, et il pensait qu'il me faisait quel effet lui? Les coups d'un soir n'était pas du tout ma tasse de thé. Je n'agissais pas comme ça pas sans un feeling certain. Mais, là avec lui j'avais trop bu et je n'avais plus rien contrôlé.

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némésis & dexter

Elle semblait aussi confuse que moi et ça me rassurait quelque peu. Je pouvais aisément voir ce qui m’avait attiré chez elle la première fois, mes souvenirs étaient encore trop flous, mais sa beauté en restait aussi aveuglante lorsque j’étais sobre. Je lui marmonnai ma confession et elle sembla s’en gêner instantannément. Je rattrapai directement le coup; «Je veux dire, la première femme avec qui je… j’aurais sans doute pas dû fuir, je me suis mis à imaginer ces premiers mots à ton réveil et j’ai paniqué, je suis désolé si j’ai… si je t’ai manqué de respect.» Maladroit jusqu’au bout et m’imposant plusieurs tabous de langage. Je n’avais jamais été un grand amateur des langues dénouées, ainsi je ne transgressais jamais mes limites. Elle me confia être aussi mal que moi. «Je peux te demander ce qui te rend aussi mal? Enfin tu t’en souviens peut-être mieux que moi...» Je me souvenait du lendemain mais pas de là soirée en question, peut-être avait-elle une raison d’être mal à l’aise, je l’ignorais en tout cas. Je glissai mes mains moites dans les poches de mon short, affichant bien clairement mon inconfort.

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Compliqué, voilà tout simplement le mot exact à mettre sur la situation. En plus nous semblions aussi coincés l'un que l'autre. Ce que nous avions partagé cette fameuse nuit était censé être quelque chose de naturel et pas quelque chose de honteux non? Mais, voilà tout ça ne me ressemblait tout simplement pas. Je ne sais pas exactement ce que je fabriquais depuis que j'étais à Cambridge mais, je faisais de belles erreurs de parcours. C'était assez déstabilisant pour moi. Il commença alors à m'expliquer... Du moins a tenter de mettre des mots sur ce petit malaise. Depuis cette nuit, on ne s'était pas revu, pas reparlé, rien. Comme si on ne s'était tout bonnement jamais rencontré. L'air de rien c'est vrai, ça pouvait être très vexant. La première fille avec qui il? Avec qui quoi, oh bon dieu ne finissait-il jamais ses phrases? C'était le meilleur moyen de se faire des films pour rien. Il continua en se confiant sur le fait qu'il avait fuit, qu'il avait eu peur du réveil et des mots à poser sur nos actes. Oui bon ça j'avais remarqué qu'il avait disparu au petit matin. Je ne m'étais même pas demandé si j'avais fait quelque chose de mal parce que j'en étais convaincue toute seule. Je n'avais pipé mot depuis plus d'une bonne minute, malgré le fait qu'en soit il s'excusait. Cela pouvait être irritant de me voir aussi stoïque. Je pense que si je m'étais éveillée en premier j'aurai fait pareil que toi alors ne t'excuses pas... finis-je par dire pour rompre ce satané silence que j'avais installé. Est-ce que je me souvenais de la soirée. J'avoue que le matin non pas vraiment mais, depuis oui de petites choses me revenait comme des flashs. Parce que ce n'était pas moi... Je ne fais jamais ce genre de trucs-là, enfin tu sais... Sacre bleu ce que c'était difficile de s'expliquer. Je lâchais un supir alors secouant la tête. Les coups d'un soir c'est pas mon truc. Alors oui à l'avoir là devant moi je commençai à revoir des passages de notre nuit. Le pire c'est que je pense que j'avais apprécié. Même si j'étais complètement saoule cette nuit-là. Je ne boirais plus jamais autant que ça, c'est clair. Le pire c'est que je me rendais compte que je ne voulais pas qu'il ne me prenne pour une marie couches-toi là.

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