EMRYS&HOUNA ► Réveil matinal

Un Reveil très matinal, je restais sans voix. Je ne faisais que ça dans ce summer camp ; je me levais sans cesse très tot surement que mon inconscient cherché à fuir Andy mais bon clairement, je fuyais. Je me levais donc, passant par la douche non rapidement puisque je voulais vraiment profiter de l'eau sur ma peau et de l'endormissement profond de mes camarades de cabines. Une fois propre sur moi, j'enfilais mes vetements finements choisis puis je me débrouillais pour me faufiler vers l'extérieur pour un petit-déjeuner à l'air libre au bar. Je me retrouvais donc là-bas, plateau léger en main pour garder mon corps d'athlète. Le bar était vide, personne ou presque si je comptais la demoiselle rencontrée à la soirée de mon équipe, toute discrète qui s'était assise timidement. Je me décidais à me joindre à elle alors je la rejoignais, regardant son hésitation à s'assoir. J'arrivais par derrière elle et la salua : Salut ... Houna ... c'est bien ça ? Sourire énorme, charmant. Je posais mon plateau en face du sien et lui demanda simplement : Puis-je ? Je lui fis un clin d'oeil.

J'étais heureux de trouver au moins une personne car la solitude de bon matin, ça n'annonce clairement jamais rien de bon. Je savais pas trop quoi faire par rapport à ça ; allez rameuter du monde ?! Non, c'est bon ... Houna me suffisait et j'apprendrais mieux à la connaitre comme ça. Je vis alors la belle sourire à l'idée que je me joigne à elle et accepter alors je me plaçais face à elle buvant une gorgée de mon jus d'orange, m'en délectant car c'était tout à fait bon pour prendre quelques vitamines bien fraiche. Merci ! Avais-je dit tout sourire. Elle avait réellement l'air timide, son thé à la main me regardant avec un peu d'appréhension. Elle me demanda donc si j'avais bien dormi comme faisant un effort et répondant, je fis le mien en parlant Français pour son plaisir : Très bien meme si certains nuisibles sont dans ma chambre, Mademoiselle ! Et toi ? Je souriais donc, en rigolant quelque peu sachant que ça étonnait toujours mon joli accent limite anglais latin bizarre. Je passais ma main dans mes cheveux et lui dit en regardant sur le coté, la vue agréable de bon matin : Regarde moi ce paysage ... si on n'est pas chanceux ! Je m’éblouissait donc de cette chose offerte.

Assis à table, je déguste doucement mon repas du matin avec une certaine tranquilité appréciée bien qu'on aime souvent commencer du bon pieds donc avec plus d'une personne pour avoir la pèche et continuer de se familiariser avec son équipe. Houna se montre encore une fois comme une gentille fille si bien que je me décide à ne pas être méchant, pas être l'autre Emrys et tente simplement de la faire rire de mon accent : Évidemment, elle cherche à comprendre mes dires sur ma chambre m'avouant qu'elle n'est pas mécontente de sa chambre meme si les filles se lèvent tard. Je m'apprete à répondre à ces questions naturellement quand je m'extasie devant le visuel et qu'elle m'avoue se faire toute juste à l'idée qu'elle est là. Je rigole en buvant un peu de mon thé -car je ne bois que peu de café-. Je répond enfin : Bien disons que mon ex se trouve dans ma cabine et je ne crois pas que ça ferait plaisir à la fille qui me plait ... en plus, je me retrouve avec mon pire ennemi donc bon ... tu vois c'est la catastrophe ! Dis-je en riant un peu jaune quand meme. Je mangeais alors ma salade de fruit regardant le jus qui émanait de celle-ci.

Assis en face de la jolie demoiselle, Je ne comprenais pas vraiment pourquoi la demoiselle m'inspirait aucune méfiance. Surement parce que je savais que là, je ne faisais que l’accueillir. Elle essaya tout de suite de me comprendre en fait parce que direct, elle comprit mon malaise et ne chercha pas trop à me contredire ou me conseiller plus à aller dans mon sens. Je ne savais pas si cela me convenait et je ne pus que ponctuer : ouais... longtemps ! Je soufflais, je crachouillais presque en réalité parce que ça me saoulait clairement tout ça. Ça lui permettait de se rendre compte aussi que la chance était de son coté en tant que nouvelle : ouais d'ailleurs pourquoi venir ici et je suppose donc à Harvard à la rentrée ? Je souriais à la demoiselle pour montrer qu'elle pouvait avoir confiance.