BILLIE-EVE HAWKINS ► Kristen Stewart

Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle Atmosphere et j'ai bientôt 22 ans. Je suis française et j'ai connu le forum grâce à fiouuu il y a un bail.  Toujours fidèle à lui même très accueillant et chaleureux alors j'ai décidé de m'inscrire sous les traits de Billie-Eve Hawkins (+ maison). J'utilise Kristen Stewart comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par liloo_59. Je fais environ 400 mots par RP et mon personnage est un personnage inventé.

Mot de la fin ? ▲ Pirouette cacahuète !   
Je souhaite ▲ (ajoutez "checked" pour cocher une case)
être parrainé (?) adhérer un flood d'intégration (?)
participer à la roulette RP (?) participer au Summer Camp (?)

" Billie ! Viens on va se balader ! Restes pas là " me disais mon amie en me tenant par le poignet. Cela faisait un moment que j'avais perdu mon père, celui que j'admirais tant, qui a forgé ma personnalité et qui m'a autant déçu. Ce père si impressionnant que je me laissais faire quand il rentrait du bar du coin complètement ivre et hors de lui. J'étais la barrière entre ma mère et lui. Je prenais les coups pour elle. Quand il est mort, je suis restée cloitrée dans ma maison minuscule perchée en haut d'une tour délabrée, donnant sur Londres et ses quartiers illuminés. Étrangement, je ressentais beaucoup de peine mais un énorme soulagement. Ce qui me faisait par conséquent culpabiliser. Grâce à ma meilleure amie, je suis sortie de cet état quasi mutique et nous avons parcouru les rues pavées toute la journée, main dans la main. J'avais tout juste dix huit ans. Nous avons dansé toute la nuit, un groupe de garçons nous a accosté dans un bar miteux et nous avons terminé la nuit avec eux. J'ai couché avec le plus beau dans les toilettes, perdre ma virginité devait être quelque chose de calculer, d'extrêmement important, pourtant j'ai carrément fait le contraire. J'ai senti une petite douleur et après le nirvana. Cet apollon m'avait fait découvrir les plaisirs de la chair dont je ne peux plus à l'heure actuelle me défaire. Lui et moi ne sommes pas restés en contact, c'était l'histoire d'une nuit. Jusqu'au jour où ma mère me supplia de partir, de montrer mon talent au monde entier, j'avais le dossier parfait. Face à son visage qui redevenait le mien et non plus mutilé par les coups de mon père et la misère dans laquelle nous vivions je me suis lancée à l'assaut des universités américaines. Une en particulier me tapait dans l'oeil depuis mon adolescence : Harvard. Et à mon grand bonheur, je fus admise pour l'année suivante. Sauf que durant cette année là, je suis tombée enceinte. Est-ce que vous vous rendez compte ce que c'est d'être enceinte alors que nous étions prêts à conquérir le monde ? Mon ventre gonflait alors que je devais partir pour les États Unis dans quelques mois. Et puis j'ai accouché à temps, j'ai cru mourir ce jour-là. C'est à cet instant que je suis devenue une femme, une vraie. J'ai pris conscience que si je désirais offrir une vie meilleure à ce bout de chou je devais bouger maintenant, je devais me créer une carrière. Toute ma vie j'ai été félicité pour mes prouesses en danse, en musique. Ma mère se saignait à son boulot pour que j'aille à une des meilleures écoles en ville, je m'étais levée à pas d'heure pour descendre toutes les rues londoniennes glissantes et arriver à temps en classe. Mes notes avaient toujours étaient excellentes, mes professeurs m'avaient toujours félicité et voyaient en moi beaucoup de potentiel malgré mes erreurs de jeunesse. Un jeune professeur avec qui j'avais gardé contact m'a énormément aidé à reprendre confiance en moi et à remonter mon estime avant mon départ. Pour lui j'étais capable d'accomplir une vraie carrière. Même si je n'avais pas reçu le même cursus que les autres et que j'avais redoublé, que je venais d'avoir un enfant, j'avais tout pour moi, le talent, le culot. Londres ne me connaissait pas encore, mais après avoir donné tout ce que j'avais dans le ventre aux États Unis, l'Angleterre entière me connaîtrait bientôt. Avant de dire au revoir à mon pays natal, j'ai embrassé mon bébé de toute mes forces et je me suis jurée d'être impitoyable quand je serais là-bas et de surtout profiter de la jeunesse que j'avais raté. Mon plus grand secret est donc d'être maman, j'ai laissé mon enfant à ma mère pour étudier ici, grâce à l'argent que je me fais sur ce territoire, je me suis promis de retourner à Londres dès que je le pouvais financièrement , cachant coût que coût la vérité à mon entourage. De ce fait, derrière la femme impitoyable et sexy que vous apercevrez se cache en réalité une petite chose fragile, très émotive quand il s'agit de la famille. Il y a peu de temps, j'ai eu assez de fric pour louer un appartement et faire venir le reste de ma famille ici. Ma mère s'occupe de ma fille qui va déjà à l'école, je peux la voir n'importe quand, vous ne pouvez pas savoir ce que cela procure après une journée de cours. Cependant, je crèche la plupart du temps chez les Lowell pour préserver ce secret qui pourrait me nuire et m'affaiblir. Quand je suis arrivée à Harvard la première année, je me suis perdue dans la masse et j'ai perdu par conséquent deux ans d'étude, j'ai préféré bosser pour m'assurer de l'argent de côté la première année. Et l'année suivante, j'ai redoublé ma première année, j'étais perdue, ailleurs, j'avais mal au coeur pour ma puce de l'autre côté de l'Atlantique. L'année suivante, je me suis reprise en main et aujourd'hui je suis une battante !