(M) Cause You and I, we were Born to Die.

C’est parti d’un shooting, à New York, les deux jeunes ne se sont pas entendus, l’atmosphère qui régnait dans chaque place où ils se rencontraient était froide, glaciale. Justine n’était plus ce genre de personne attentive, gentille, naïve, après avoir perdu tout ce qu’elle avait de plus cher, elle est revenu à son état du départ : Manipulatrice quand il le faut, méchante, moqueuse et égoïste. Une fille froide qu’on croirait sans cœur, disposant d’un humour noir et d’un sarcasme qui mettait mal à l’aise tout le monde… Sauf lui. Ce beau brun au regard déstabilisant avait tout pour plaire, mais il suffisait de passer avec lui quelques heures pour se rendre compte qu’il incarnait le connard à l’état pure, l’égoïste froid et fier, le provocateur arrogant, le genre de personne détestable. Une enflure puissance mille. Les pics parfois très blessantes de la brunette étaient loin de le mettre mal à l’aise, ou même de le blesser. Ils se sont toujours détestés profondément, mais au fin fond de leurs êtres, ils tenaient l’un à l’autre comme personne. Une soirée arrosée et le destin les avait une nouvelle fois réunit. Tous deux défoncés, ils ont fini par échanger leur premier baiser, sauf que tous deux étaient en couple. Ce devint alors compliqué entre eux, ils essayaient de se montrer indifférent à l’attirance qui s’est installée entre eux, continuant à se chercher comme chien et chat, comme chat et souris. Sauf que tout avait basculé lorsqu’il rompu avec sa petite-amie. Ils continuèrent de se voir même s’il avait arrêté de se montrer indifférent au charme de la brunette. Ils se lièrent alors l’un à l’autre et devinrent fusionnels, sauf qu’un évènement avait presque tout chamboulé. Le petit-ami de Justine revint à la maison bourré, rouillé, Justine avait mal réagit en ayant découvert qu’il cachait une poudre blanche sous son lit, ce qu’elle trouvait lâche de sa part, ce dernier, n’aimant point la réaction de sa tendre n’hésita pas une seule seconde pour lever la main sur elle, une droite en plein nez. Bien évidemment, trop fière pour verser la moindre larme ou se montrer  faible devant ce monstre, elle le poussa avant de sortir, montant dans sa voiture, se dirigeant un peu nulle part. Ses larmes se mélangèrent à son sang alors qu’elle s’arrêtait au fin fond de nulle part, l’appelant. Lui. Lui qui l’aurait envoyé chier il y a quelques jours, lui qui aurait pu lui raccrocher au nez. Elle qui n’aurait jamais accepté son numéro juste pour le faire chier. Elle qui aurait préféré appeler son pire ennemi plutôt lui. Aujourd’hui, elle l’appelle, elle a besoin de lui. Ce fut alors la dernière personne qu’elle vit, la dernière qu’elle enlaçait, la dernière qu’elle embrassait avant de partir, cette fois-ci pour de bon de New York, pour venir s’installer à Cambridge. La seule chose qu’elle ignore, c’est qu’il n’avait pu supporter l’idée qu’elle déménage, préférant la rejoindre que de rester à New York.

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