ANZHELINA S. KHALSKI ► angelina jolie

Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle pas et j'ai 23 ans. Je suis française et j'ai connu le forum grâce à bazzart.  Je trouve le forum magnifiquement maléfique alors j'ai décidé de m'inscrire.. J'utilise Angelina Jolie comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par Mistaken. Je fais environ 10 à 15 lignes mots par RP et mon personnage est un scénario crée par Kaleb S. Grygorenko + les petits autres   .

   Mot de la fin ? ▲ J'vous aime putain.   
   Je souhaite ▲ (ajoutez "checked" pour cocher une case)
    être parrainé (?) adhérer un flood d'intégration (?)
    participer à la roulette RP (?) participer au Summer Camp (?)

Je suis née à Kiev, en Ukraine, il y a quarante ans déjà. Je n’ai jamais quitté cette ville jusqu’à aujourd’hui.
Mon père travaillait en tant que mécanicien et ma mère était femme au foyer. A présent, ils sont retraités. J’ai grandi dans un milieu modeste. Je suis l’unique enfant de mes parents. La vie à la maison était normale. Des parents proches, peu de conflit entre nous. Je n’ai pas rêvé meilleure famille pour m’épanouir. Nous sommes tous très soudés.

Cependant, ma scolarité au lycée a été chaotique. J’avais de très bon résultat. J’étais une élève brillante, passionnée par le sport et les sciences. Je faisais partie de celles que les garçons admiraient et que les filles détestaient.
J’étais une jeune fille sage et simple mais qui aimait séduire. Un seul et unique jeune homme me plaisait. J’avais dix-sept ans et son côté mystérieux m’attirait. Il était différent et je ne cessais jamais de le regarder. Il ne savait pas qu’il me plaisait et je souhaitais que cela reste secret. Jusqu’au jour où malencontreusement, j’avais avoué mes sentiments à ma soi-disant « meilleure amie » qui le répéta aussi vite à toute la classe. Ce garçon en question fut très vite au courant. Il est donc venu courageusement m’accueillir dans le vestiaire des filles. Je ne portais rien d'autre qu’une minuscule serviette de bain qui m’enlaçait ma taille.
« Kaleb ?!? Qu'est-ce que tu fiches ici ? Sors de suite !
- Est-ce que c'est vrai ?
- De quoi ? Que t'es dans le vestiaire des filles ? Ouais il semblerait !
- Que je t'intéresse. »

Surprise par ce que je venais d’entendre, je ne pouvais pas mentir. Il s'approcha de moi et retira ma serviette, me poussa dans les douches et une fois que je ne pouvais plus reculer, il se colla à moi et m’embrassa sauvagement et nous avons fait l'amour de la même manière, dans les douches. Après cet épisode là, tout redevint comme si rien ne s’était produit car aucun des deux ne savaient comment agir avec l'autre. Jusqu'à ce qu'un garçon commence à être un peu trop proche de moi. Kaleb était furieux et le poussa assez violemment pour lui annonçait que nous étions ensemble. Nous étions jeunes et insouciants mais cela a suffi pour y naitre une attirance et un coup de foudre réciproque. Puis nous nous sommes surpris à nous aimer. La rencontre, la vie de couple, les projets puis plus rien.
Kaleb, c’est comme-ci je le connaissais depuis des lustres. Je le déteste comme je l'aime. Le temps n'existe plus avec lui. Nous sommes restés ensemble un an pour finalement nous quitter. Une année à partager, des souvenirs désordonnés, et cette sensation au creux du ventre quand je les évoque... Un entrelacs de rires, de jambes, de fumée... une phrase de piano pleine de langueur... L'hiver puis le printemps... Mes mains crispées sur sa peau... sa voix qui me rend folle... L'obscurité radieuse qui règne dans ma chambre quand je dors dans ses bras... Moi qui fuyais l'amour, qui le fustigeait à l'envie. Nous sommes la même âme dans deux corps et, quand ceux-ci s'unissent, nous ne formons plus qu'un. Je me surprenais à me sentir heureuse. Au bout d'un an, nous étions presque devenus « ordinaires ». Mais le bonheur nous aurait ennuyés.

Une seule phrase que je n’oublierais jamais « Je t'aime, mais ne m'attend pas ». Quelques mois après ton départ, je me suis vite rendue compte que j’étais enceinte et tu étais le père de notre enfant. Je n’avais pas le choix que d’arrêter mes études après l’obtention de mon diplôme. Mes parents m’ont aidé financièrement mais leurs médiocres revenus ne suffisaient pas. J’ai donc dû être infirmière afin d’apporter une vie stable à mon bébé. Nikolaï est né le 27 avril 1991 et j’étais la plus heureuse des mères. Je voyais son père dès qu’il souriait. Je n’ai pas avoué à son père sa naissance. Il nous a abandonné. Je l’ai donc élevée seule. Nous vivions dans un sinistre appartement mais Nikolaï ne manquait de rien. Je faisais en sorte qu’il soit épanoui.

Après le départ de son père, j’ai enchainé les conquêtes sans lendemain. J’étais séduisante et je plaisais aux hommes. Mon fils détestait ces prétendants qui n’étaient jamais les mêmes chaque soir. Mais je m’en moquais, plus rien n’avait de sens pour moi. Ma vie était un perpétuel recommencement d’échec et je souffrais de désespoir, d’amour en silence. Je gardais la tête haute et restais toujours positive auprès de mon entourage. Mais Kaleb me manquait constamment. Je lisais et relisais cette phrase des dizaines et centaines de fois par jour.
Nikolaï quitta la maison pour poursuivre des études à Harvard. J’étais fière de lui malgré son dossier scolaire qui était passable. Très vite, je me suis rendue compte qu’il avait de mauvaises fréquentations et qu’il rentrait dans un cercle vicieux, celui de la drogue et de l’alcool. Mais il était déjà trop tard... En à peine trois ans, il était devenu accro à ces substances. Je ne pouvais rien faire, j’ai alors appelé son père pour qu’ils nous aident. L’emmener dans un centre de désintoxication a été la meilleure solution. N’ayant pas les moyens avec mon salaire d’infirmière et les cours par alternance que je faisais ; son père paya donc la totalité du centre. C’est à ce moment précis que Nikolaï comprit qui était son père. De mon côté, j’étais soulagée que mon fils aille mieux. J’ai donc finis par être diplômée pour enseigner la médecine en université.

Aujourd’hui, je souhaite me rapprocher de mon fils et de l’homme que j’aime. Nikolaï a besoin de moi comme j’ai besoin de lui. Je ne compte pas faire ma vie loin de lui. Ses soucis personnels m’ont permis de me rendre compte qu’il souffrait. Je me sens désemparée à l’idée qu’il soit seul à Cambridge. Il y a seulement quelques jours, j’ai obtenu l’équivalence pour pouvoir enseigner à Harvard. Je serai donc enseignante à la rentrée prochaine.