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Je venais de sortir d’une dispute avec la copine de mon frère, Dixie. On avait longuement parlé, ça avait fini par se calmer mais je n’en restais pas moins énervée. Par réellement contre elle d’ailleurs, parce que je pense qu’on avait réglé nos différents, elle et moi. Mais contre moi-même. Contre ma foutue envie de me foutre en l’air, d’me faire un joint ou de sniffer un peu. Je m’en voulais pas vraiment d’avoir parlé de ma désintox à la mather, mais ça avait réveillé de vieux souvenirs datant de l’année dernière. Je me voyais encore me frotter à n’importe qui dans des boîtes immondes, avalant, buvant et fumant tout ce qui me passait sous le nez, continuer mes soirées à moisir la nuit et la journée dans des apparts de junkies à planer ou à coucher avec mon hôte. Ces images me dégoûtèrent, je serais les poings, une horrible envie de me frapper moi-même. Alors que je rentrais vers le bateau des Calaveras, une voix se fit entendre derrière moi. « Si je vous assure, c’est elle la p’tite junkie qui se tape n’importe qui pour sa dose de coke. Elle devait pas avoir de mal remarque… » Qui était le couillon qui.. Je me retournai aussi rapide qu’une flèche et voyant qu’il me collait de près, lui flanquai la gifle de sa vie, y mettant toute ma force, toute ma rage et ma haine. Je n’avais pas pu me retenir. D’accord, j’avais frappé un peu fort, mais il était tombé sur la mauvaise personne ce gars là. Je mesurai l’homme qui se tenait face à moi du regard. Petite tête de con, un regard de dragueur plutôt énervé cette fois. Il était avec trois de ses potes, et moi … j’étais seule. J’espérai ne pas m’être trop fourrée dans la merde lorsque l’intéressé me cracha : « Petite conne de droguée et dire que les quincys sont là à jouer aux bons saint-Maritains alors qu’ils passent leur temps à se souiller comme les merdes qu’ils sont. T’en es la preuve vivante salope ! » Ses mots, je les perçus comme un couteau dans le ventre qui me découpait les tripes. Je serrais les dents, ne tenant plus et lui décochai une droite du mieux que je puisse. Il se la prit en pleine joue avant de m’attraper le bras, me le serrant jusqu’à m’en couper la circulation du sang. Perdant mon sang froid, je sortis ma jambe droite et lui frappai les parties avec le talon de ma converse. « Enfoiré ! Tu vas voir ce qu’elle va te faire la salope de quincy droguée ! » Alors qu’il tombait à la renverse, je me jetai sur lui, le frappant de nouveau au visage sentant mon poing se décomposer à chaque frappe, avant que l’un de ses potes ne m’attrape par la taille et me jette violement au sol en m’insultant. En tombant, j’avais mis tout mon poids sur ma hanche et elle me lança une douleur effroyable lorsque je tentai de me relever. Après quelques secondes de difficultés, j’y parvins tout de même et m’élançai contre celui qui m’avait poussé mais en un mouvement, il me maitrisa en me tordant légèrement le bras, je lâchai un cri de surprise. J’étais coincée.
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