NIRVANA S. FITZGERALD ► hilary duff.

Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle Paige et j'ai dix-huit ans. Je suis frenchy et j'ai connu le forum grâce à Fuck Yeah Sydney, que j'administre.  Le forum est génial, vous avez un top avec FYS et j'ai pas pu résister à craquer sur l'esthétique alors j'ai décidé de m'inscrire. J'utilise Hilary Duff comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par Lilou (Aurélie). Je fais environ 500/800 mots par RP et mon personnage est un personnage inventé crée par myself.   

   Mot de la fin ? ▲ J'ai grave peur de pas m'intégrer.   Enfin, j'vais tout faire pour.   Merci pour ce chaleureux accueil d'ailleurs.   
   Je souhaite ▲
    être parrainé (?) adhérer un flood d'intégration (?)
    participer à la roulette RP (?) participer au Summer Camp (?)

Tu t'avançais doucement dans le couloir du troisième étage, tentant de faire le moins de bruit possible afin de ne pas réveiller tes parents -qui était surement rentrés tard à cause de leurs boulots respectifs, mais tu t'en fichais-, ni ta gouvernante. Tu soulevais ta robe du bout des doigts pour ne pas la froisser ou même lui faire prendre la poussière sur le sol. Quelle idée d'avoir mis une robe longue, mais pour un rendez-vous galant, tu devais être parfaite. Tes cheveux dorés étaient parfaitement coiffés et formaient un chignon, tandis que quelques mèches légèrement bouclés tombaient sur ton front. Soudain, en t'approchant de l'escalier, tu loupas une marche et ta vie défila devant tes yeux comme si tes derniers instants étaient arrivés. Tu n'avais que quinze ans, tu venais d'entamer ta première année de lycée, tu avais d'excellente note, de bons amis et un haut niveau de popularité. Et une malheureuse chute allait mettre un point final à tout ça ? Impossible. Tu tentais de te rattraper à la rampe -en vain-, tu ne voulais pas mourir, tu n'en avais pas envie : c'était trop tôt. Tu sentais tes muscles endoloris à cause des marches que ton corps frappait les unes après les autres, quand soudain tu ne sentis plus rien, tu ouvris les yeux d’instinct durant une minute, puis il se fermèrent petit à petit, comme si tu manquaient de sommeil, tu n'avais plus la force de continuer, tu te sentais faible.  A cet instant, tu pensais que ton rendez-vous était terminé avant d'avoir commencé et ton prince charmant s'inquièterait surement de ne pas te voir au restaurant. Ton esprit divaguait ensuite et de multiples choses te parvinrent à l'esprit. En tournant légèrement la tête, juste avant de sombrer dans l'inconscient, tu vis ta mère et ton arriver en courant vers toi, tentant de descendre les escaliers le plus vite possible. Ces maudits escaliers.
Tes yeux étaient encore fermés, mais tu pouvais entendre la voix des médecins parler avec tes parents. Ils étaient là, pour une fois et ta gouvernante n'était pas la, pour une fois. C'était bien la première fois que cette mégère n'ouvrait pas sa grande bouche, ta foie tant mieux. Une odeur immonde pénétrait dans tes narines, tu fis une grimace et un léger bruit de dégout sorti de ta bouche : c'était l'odeur des hôpitaux, tu détestais ça. Tes parents, surpris par ton petit cri, tout comme le docteur, se tournèrent vers toi d'un seul coup. Maintenant qu'il savait que tu étais réveillées, tu ouvris les yeux doucement et les regardais les uns après les autres. Pour le coup, un calme plat s'était installé dans la pièce et tout le monde -y compris toi- étaient légèrement mal à l'aise. « Tiens, vous êtes là pour une fois ! C'est une grande première, vous jouez aux parents exemplaires ? » Un léger rire sarcastique sortie de ta bouche, mais lorsque tes lèvres s'étirèrent, ta joue te fit un mal de chien. Tu devais avoir un gros bleu. Tes parents te regardèrent la bouche ouverte, d'un air étonné et ahuri à la fois. Ta mère s'approcha de ton lit, puis s'y assis et te pris délicatement la main, avec un air de chien battu au visage. « Voyons ma chérie, tu sais très bien que tu comptes pour nous et que nous sommes toujours à ton écoute. » Un sourire apparait sur ton visage et tu éclate de rire. Ta mère venait de sortir la plus grosse anneries que tu avais entendu. Elle ? Eux ? Présents pour toi dans les pires moment ? Tu répondis sur un ton plutôt agressif et orgueilleux. « Ben voyons, c'est nouveau ça ?! Et puis je t'en pris, tu sais bien que papa et toi, vous êtes obsédés par votre travail depuis toujours. Vous vous fichez de moi, même la gouvernant s'en fou et puis je ne connais même pas son prénom à celle là. Osez l'avouer devant les médecins, de toute façon il l'aurait vu. » Effectivement, tes parents ne te connaissaient pas. Ils avaient beau te donner de l'argent, beaucoup d'argent, énormément d'argent, mais tu t'en fichais, de l'argent tu en avais assez sur ton compte pour ne pas travailler de toute ta vie. Ta propre mère ne connaissait même pas tes goûts et ta couleur favorite. Cela te chiffonnait le cœur l'espace d'un instant, mais tu fis comme si de rien était. Suite à ta remarque, tes parents sortirent de la chambre, sans aucune expression sur le visage comme d'habitude. Le médecin s'approcha de toi, un air plutôt amusé au visage. Évidemment, la situation devait le faire rire intérieurement. « Situation ironique n'est-ce pas ? Alors, qu'est-ce que j'ai ? » Demandas-tu d'un ton radouci. Son sourire s'efface et celui qui se devinait sur ton visage disparait aussi. « Rien de grave, vous avez plusieurs côtes cassés et l'os de vote cheville fracturé. Cela prendra du temps avant de se remettre et il faudra faire de la ré-éducation, mais vous êtes fortes d'après ce que j'ai vu alors ça devrait aller. » Il t'adresse un regard compatissant et sort de la pièce. C'est à se moment que tu te retourne doucement afin de te mettre sur le ventre. Ta jambe te fait mal, tes cotes aussi, alors tu abandonne l'idée de te retourner. Tu as toujours envie de crier, c'est pour ça que tu t’empares de ton oreiller qui est si peu moelleux et tu t'enfonce la tête dedans en criant de toute tes forces, à pleins poumons. Ta guérison prendrait du temps, beaucoup de temps. Pour toi, les derniers mots que le médecin venaient de prononcer venaient de foutre toutes ton adolescence en l'air. Tu allais devoir porter des béquilles pendant au moins un moi, faire de la ré-éducation au lieu de soigner ton statut sociale et de préparer tes examens, tout était fichu pour toi à cette époque. Tes seuls vraies amis n'étaient pas loin de chez toi, ils pourraient venir te rendre visite, mais durant le reste du week-end tu allais devoir le passer avec ta gouvernante, celle que tu ne pouvais pas voir en peinture. La vie n'était pas rose pour toi décidément.


Comme beaucoup de tes amis faisant partis de l'élite New-Yorkaise, tu avais suivi les traces de ton père et de ta mère. Deux des plus grands créateurs de mode de ce siècle. Évidemment, tu avais toujours été fière de leur travail et des prestiges et avantages que cela te procuraient, mais elle n'avait toujours pas eu le moindre signe d'affection de leur part. Pour eux, une seule chose comptait : le statut sociale. Ah oui, tu oubliais qu'il voulait aussi que tu excelles en tout, c'est pour cela que tu avais réussi tes examens haut la main et que malgré ton accident, tu avais réussi a garder la plupart de tes amis et une certaine popularité. Tu avais su tourner un terrible évènement à ton avantage, comme d'habitude, tu ne manquais pas de ressource. Cependant, voyant la façon dont certains t'avais laissé à cause de ta fracture osseuse ou de tes multiples bleu, tu avais su déceler le bien du mal et apprendre ce qu'était la véritable amitié. C'est grâce à cela, si j'ose dire, que tu t'étais rendu compte du mal que peuvent faire les gens et tu avais par la suite choisi de venir en aide aux sans abris et autres pauvres, délinquants, etc... A présent, tu étais adulte ou presque, tu venais d'avoir dix-huit ans et au lieu d'organiser une fête pour ton anniversaire, tu avais préféré organiser un gala de charité. A en croire mes mots, les gens penseront que tu as la main sur le cœur, mais seront plutôt étonnés de mes dire en voyant la façon dont tu te comporte à l'université d'Harvard. La si prestigieuse université qui t'a recruté pour la célébrité des parents et pour avoir la chance de former l'héritière de la Fitzgerald Line. Encore une fois, il ne s'agissait que du prestige. Lorsque l'on fuit le quotidien, il revient au galop, tu aurais du le savoir. Tu joue les filles populaires et un peu snobes afin de te protéger pour ne plus souffrir, mais au fond tu es une fille adorable et ça, seuls tes véritables amies le savent. Au premier abord, tu es celle qui accueille tout le monde avec gentillesse et amabilité, non pas dans le but de te servir d'eux, mais pour mieux les cerner avant qu'ils ne soient vraiment intégrés. Tu les aide par gentillesse aussi, parce-que tu ne veux pas qu'ils se sentent seuls -les nouveaux-, comme toi tu l'as été, mais tu le garde pour toi bien sur. Tu ne veux pas que les autres étudiants soient au courant, ils ne doivent pas connaître tes faiblesses. Jamais. Tu couvre ta réputation de bonne élève en ayant de très bon résultat, tu es parmi les meilleurs de ta promo et tu veilles aussi à ce que ton statut sociale soit parfait, tout comme ta popularité. Tu veux que les choses redeviennent ce qu'elles étaient avant ton accident, mais tu sais que c'est impossible lorsque tu passe trop de temps a danser lorsque tu es à des soirées ou a courir partout pour terminer une de tes créations, parce-que ta cheville te fait encore un peu souffrir. Bien sûr, ce n'est qu'une douleur mentale, car physiquement on ne voit plus rien. A ton plus grand bonheur, tu peux être très glamour et porter des robes de créateurs qui arrivent aux genoux. Tu as intégré une formidable maison, la Cabot House et tout roule comme sur des roulettes avec des sœurs de la sororité. Tout semble parfait vu de l'extérieur, mais de ton point de vue c'est loin de l'être et même si tu parait extravertie sur certains points, ton passé n'en fait pas partie. Tu as commencé une histoire à Harvard, tu espère qu'elle se terminera bien, mais tu te répète ce que ta chère mère disait souvent en s'excusant de ne pas venir faire des sorties en ta compagnie.« On ne peut jamais savoir ce qui pourra se passer. » C'est sur cette dernière pensé que tu t'endors avec sérénité dans ta chambre sur le campus, tu t'y sens bien et en sécurité comme la première fois que tu as mis la pied ici.