Don't cry because it's over ft. LEEVY

DON'T CRY BECAUSE IT'S OVER, SMILE BECAUSE IT HAPPENED.

leevy-jeff & dexter

Ma solitude longuement regrettée au cours de ce voyage aurait possédé un goût frais de paradis comparé à l’émotion qui m’encombrait maintenant. Elle était là, ravissante, mais effrayante. Ce regard noircis, mes membres tremblants sous l’effet du narcotique qu’elle m’avait justement conseillé... oh seigneur il me semble pouvoir sentir la mort juste au bord de mes lèvres. Je suis assez intelligent et informé pour la craindre, faire comme si je n’avais rien à fuir aurait été stupide et franchement irrespectueux envers elle. Je pouvais l'imaginer, cette arme qu’elle cachait sans doute dans son sac ou bien sous sa ceinture, un couteau ou un fusil, quelque chose qui ferait mal. Je m’étais hissé sur mes jambes immédiatement après l’avoir aperçu m'apercevoir, le jeu des cachettes n’était plus là pour me sauver la peau. Mes jambes avaient du mal à obéir à mon cerveau endormis par la drogue. Mon coeur criait ses encouragements fiévreusement alors que je me jetais sur les escaliers pour les dévaler sans contrôle. Mon souffle était court, mes yeux mi-clos, mon pouls battait dans mes temples juste assez fort pour m’arracher une grimace. Mon choix de destination n’avait été judicieux en rien, j’étais maintenant pris au sous-sol du bateau, dans ce qui semblait être littéralement une prison, aucune fenêtre, aucun échappatoire à ma réalité. L’air manquait à mes poumons, c’était tout mon corps qui se désintégrait, j’aurais pourtant pu me dire plus courageux que ça... sans doute l’effet des inhibiteurs. Ses pas se rapprochèrent dans mon dos et je levai immédiatement les mains au ciel, coupable et raisonné à en finir rapidement. Je fis volte-face pour la voir. «Fais ça rapidement, le monde ne me regrettera pas de toutes manières.» Je clos les yeux, comme prêt à ne plus jamais les rouvrir et lâchai ce souffle qui pourrait raisonnablement être le dernier.

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Je ne savais pas vraiment pourquoi mais j'étais incapable de dormir voilà pourquoi je me retrouvais en se moment sur le pont de notre bateau à regarder l'horizon en étant assez pensive. J'étais bien là, je respirais l'air frai marin et la solitude me faisait assez de bien. Après tout j'étais capitaine de cette équipe et c'était pas toujours facile à gérer même si j'adorais ça. Alors que j'étais dans mes pensées j'entendis du bruit ce qui me fit me retourner et reconnaissant alors rapidement Dexter. Salopard. Il me devait un bon paquet de fric celui-là et ça faisait déjà des semaines que j'attendais et que j'avais toujours rien. Je l'avais cherchée pendant un bon moment et là l'offre s'offrait à moi vu qu'il se retrouvait sur le même bateau que le miens et impossible pour lui de partir. Mais j'avais remarquée qu'il était pas mal affaiblie mais ça je m'en fichais, je voulais mon argent. Je sortie alors rapidement mon arme que j'avais toujours sur moi pour rapidement lui courir après tout le long du bateau comptant même le torturer si il le faut pour avoir mon argent. Mais sans comprendre pourquoi il dégringola le long des escaliers pour arrivé jusqu'au cachot. Je descendis alors rapidement pour le voir allongé au sol totalement agonisant. Merde, je crois qu'il allait plus mal que ce que je pensais. Je braquais alors mon arme sur lui et afficha alors un léger sourire en coin. Bah alors, tu fais moins le malin là. Il est où mon fric ? Dis-je d'une voix glaciale en le fixant du regard. Et puis qu'est c'qui t'arrives ?

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leevy-jeff & dexter

J’étais déjà sans défense, déjà démuni de porte de sortie, mon corps avait voulu en ajouter une couche. En me retournant pour lui faire face j’ai dû perdre pied, je ne sais pas, mais quelques fractions de secondes plus tard et je ne voyais plus que le plafond à l’horizon. Mon corps était paralysé, la vie l’avait quittée en un souffle. L’air manquait à mes poumons, la tiédeur manquait à ma peau transpirante de chaque pore. Je l’avais presque oublié quand elle s’adressa à moi, arme brandit vers le bas. Elle me questionna encore, comme si la vérité n’était pas déjà assez évidente. «Je l’ai jamais eu ton argent, fais-en ton deuil.» Je tendis une main pour lui attraper la cheville, pour qu’elle se penche parce que je j’aurai à dire ensuite je devais être qu’une confidence. «Je me sens pas... t’as essayé de m’empoisonner?» Mes yeux tournaient dans leur orbite, me rendant aveugle. J’aurais voulu lui demander son aide, mais j’en avais encore trop d’orgueil. J’espérais que me voir ainsi lui suffirait à trouver en elle un peu de compassion. «J’arrive plus à respirer, quand j’irai mieux j’te jure que t’es morte.» Soufflais-je en resserrant ma poigne autour de sa cheville. C’était pas du tout l’heure de faire des menaces, mais je ne pouvais m’en empêcher, ça me coulait dans les veines et à un rythme fulgurant... si c’étaient bien mes derniers mots, je choisissais ceux-là.

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Peut-être que finalement la situation devenait avantageuse pour moi vu qu’apparemment le brun venait d'avoir un petit problème de santé et c'est clair que c'était plutôt pathétique de le voir allongé ainsi au sol totalement agonisant. Là au moins il ne pouvait plus courir. Mon deuil ? T'as peut-être pas mon argent mais je t'assure que tu vas te débrouiller pour l'avoir. Dis-je d'un sourire en coin, habituellement j'étais une gentille fille mais quand je travaillais je devenais vraiment un être sans pitié. Une fois qu'il attrapa ma cheville je me pencha légèrement pour le regarder, si on le laissait comme ça c'est clair qu'il allait mourir et j'avais pas envie de ça vu que mort il ne me servirait plus à rien et j'aurai donc jamais mon argent. Non c'est juste toi qui est débile, tu sais pas prendre de la drogue correctement. Dis-je en levant mes yeux au ciel tout en soupirant pour ensuite me redresser. Je ris alors amusée à sa menace, comme si j'avais peur de quelqu'un. Ouais, ouais c'est ça. Bon tu bouges pas d'ici je reviens.. De toute façon je pense pas que tu sois capable de bouger. Dis-je d'un sourire amusée alors que je sortais rapidement du cachot pour aller rejoindre ma cabine et prendre un sédatif. Je connaissais le genre de drogue que je vendais et en cas de mauvais symptôme la meilleure solution était de dormir pour qu'au réveil il n'y est plus d'effet. Une fois la seringue pris j'allais à nouveau dans les cachots pour toujours le voir agonisant au sol. Je me baissa alors vers lui pour venir injecter le sédatif dans son bras. Fais de beau rêve. Dis-je d'un petit sourire en coin.

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leevy-jeff & dexter

Elle n’avait réellement pas compris la gravité de la situation. Je n’avais pas son argent et je ne trouverai jamais le moyen de la lui procurer, il n’y avait pas d’âme plus solitaire que la mienne en ce moment. «Tu rêves chérie, moi j’ai pas d’amis et j’ai vraiment pas peur de crever alors fais c’que t’as à faire, j’m’en contrefou.» Malgré ma paralysie, ma langue était bien dénouée, c’était amusant d’être vulgaire une fois de temps en temps. Elle continua à m’insulter, m’accusant d’être trop idiot pour savoir consommer intelligemment. «Oups, je suppose que tu devras me punir d’avoir été un mauvais garçon hum.» Je glissai me langue sur mes lèvres, j’étais parfaitement pathétique, mais les mots c’étaient tout ce qu’il me restait. Après avoir marmonner quelques mots que je ne compris que d’une demi oreille consciente elle se précipita vers la sortie. Je n’eus pas bien le temps de m’ennuyer que déjà elle revenait, seringue en main… «Euh, t’es sûr que tu sais ce que tu...» Le poison coulait déjà dans mes veines à un rythme effrayant et la vie me quitta, comme ça, d’un dernier regard noir échangé.

...Le sommeil me consuma pour ce qui me sembla être une éternité coincée dans un mauvais rêve. J’ouvris les yeux sur la réalité avec agonis, la gorge en feu. Je refermai les yeux faiblement, la lumière me brûlait les iris au point tel de m’en faire grimacer. Je pouvais l’entendre respirer, son souffle régulier, mais trop sévère pour me laisser croire qu’elle était endormit. J'entrouvris les lèvres pour lui chuchoter mon seul et unique voeu. «Tue moi, putain.»

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J'étais pas vraiment comme toute les filles, moi j'étais pas fragile ni sensible, j'étais une dur à cuire et quand je voulais quelque chose j'étais pas du genre à abandonner c'est pour ça que je comptais pas lâcher Dexter pour qu'il me rende mon argent, il avait eu sa drogue et c'était pas gratuit, j'étais pas bonne maman moi je faisais pas de cadeau. Je souriais alors amusée à ses mots, qui voulait mourir ? Personne, ses paroles étaient stupide. Puis il avait pas l'air d'être suicidaire. Oh tu peux me supplier pendant des heures pour que je t’achève mais ça arrive pas tant que j'aurai pas eu mon argent. Dis-je d'un faux sourire, il savait pas qui il avait en face lui, ça se voyait. Je levais alors mes yeux au ciel à ses mots quand il parla de punition, il valait même pas la peine que je lui réponde. Je partie alors rapidement dans ma chambre pour prendre un sédatif pour ensuite lui mettre dans le sang et le laissait faire un gros dodo. Pendant ce temps je m'étais assise au sol m'occupant à jouer avec des jeux de mon téléphone, j'allais sûrement pas risquer de partir et de le laisser s'enfuir une fois qu'il serra réveillé. C'est une heure plus tard qu'il ouvrit les yeux ce qui me fit sourire en coin pour ensuite me relever et venir vers lui. Arrêt un peu de faire le suicidaire je te lâcherai pas tant que j'aurai pas le pognon.

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leevy-jeff & dexter

Cette femme était vraiment dur d’oreille, combien de fois devrais-je lui répéter que je ne l’avais pas son foutu argent? Ce qu’elle pouvait être matérialiste aussi, ma vie en échange de quelques dollars, ça semblait un bon marché à mes yeux. Je me redressai maladroitement, m’adossant sur le divan pour ne pas me tuer à l’effort. Je pouvais sentir mon coeur battre dans mes tempes, c’était affreusement désagréable. «Tu vas faire quoi hen?... me torturer?» Je tâchai de ne pas laisser transparaître les idées salaces qui s’invitaient dans mon esprit à la mention du mot ‘’torture’’, mais j’avais misérablement échoué. «Je crois que malheureusement ça me ferait plus plaisir à moi qu’à toi, on a une impasse là. Des idées?» Je lui souris narquoisement, c’était à ça que ressemblait un homme quand il n’avait réellement plus rien à perdre.

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Evidemment j'avais bien compris que Dexter n'avait pas mon argent, mais ça je m'en fichais y'avait toujours un moyen de s'en faire, j'sais pas moi qu'il travaille ou même qu'il aille faire le gigolo il était assez canon pour ça après tout. Il était à présent réveiller après les mauvais effets de la drogue qu'il venait d'endurer et je n'avais toujours pas lâcher l'affaire, je voulais mon argent et quand je voulais quelque chose j'étais pas du genre à lâcher l'affaire. Je faisais alors les cent pas dans la petite pièce alors que mes bras étaient croisés contre ma poitrine tout en ayant un léger sourire ironique à l'écoute de ses mots. Il était du genre coriace lui aussi, ça se voyait qu'il s'en fichait de mourir et ça me facilitait pas la tâche. J'en ai marre de perdre mon temps avec toi, t'as pas d'argent d'accord, mais tu me dois quand même une redevance. Dis-je en posant mon regard bleus sur lui, je commençais à m'ennuyer et j'avais franchement mieux à faire que de m'occuper de son cas.

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