aut croire que tu m'amuses pv ROSENBACH (a)

faut croire que tu m'amuses ಇ
Voilà qu’il était temps pour moi de rejoindre mon bateau. Je jetais quelques coups d’œil à ma montre qui indiquait deux heures du matin. Une heure plus tôt raisonnable pour un fêtard comme moi. Ce soir, aucune donzelle ne m’accompagnait. La soirée avait été maigre, la plupart des filles qui s’y trouvaient ne me plaisaient pas. Aguicheuse, moche et chiante. Un trio de défaut qui m’insupportait rapidement, j’avais donc décidé de quitter cette soirée pour venir m’aérer l’esprit sur la plage. Une bière à la main, je m’étais installé devant la mer. Un peu de calme ne faisait pas de mal même si depuis quelques mois j’essayais d’éviter tout moment de solitude. Ce soir, j’avais envie de me retrouver seul. Un bruit attira mon attention, je pivotais la tête essayant d’apercevoir la silhouette qui s’avançait vers moi. Je plissais les yeux : « bon, c’est qui bordel ? J’aime pas les surprises… » dis-je en me relevant cette fois-ci. Rosenbach, un sourire se dessina et je lui fis : « Tu sais plus parler Rodenbach ? Ou t’a trop bu ? » dis-je faussement amuser.

© toxic heart.

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Faut croire que tu m'uses...

Des bruits sourds de fêtes, des sourires satisfaits et des excès en tous genre, Zoïa est fatiguée pour ce soir. La Solitude l'appelle, et les autres l'oppressent, presque. C'est d'air dont a besoin la Rousse. Il est deux heures du matin et l'alcool ne se dilue pas encore vraiment dans son sang, elle a besoin de calme pour retrouver ses capacités. La Solitaire repère donc un bout de plage encore désert et décide d'y mener son séant. Elle se pose, tranquille, laissant ses prunelles lasses contempler tranquillement l'océan sombre de cette soirée. Elle ne dit rien tandis qu'une autre silhouette s'impose. Ses yeux distinguent un air familier. Timéo. Elle ne dit rien, attend dans sa pénombre, et décide s'approcher de lui pour qu'il la remarque. Ce qui ne tarde pas à arriver. Un sourire emplit ses lèvres creuses et c'est un regard froid et altier qu'elle lui renvoie. « C'est MA plage ici Wilder, alors tu seras prié de ne pas râler de faire intrusion dans mes appartements. » C'est un regard de défi qu'elle lui lance, après tout, elle était là la première n'est-ce pas?

CREDIT TO KAIJI FROM ILH

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Les surprises n’avaient jamais été mon truc. Je n’aimais pas son pour causse, il était facile d’être déçu. Zoïa était donc ma surprise, loin d’être déçu cette fois-ci. Je lui fis un sourire charmeur en la voyant approcher. « C’est MA plage ici Wilder, alors tu seras prié de ne pas râler de faire intrusion dans mes appartements. » je me mis à rire avant de contempler une nouvelle fois la plage. Je lui fis : « Je râle si je veux, Rosenbach » dis-je un brin amusé avant de m’étaler une nouvelle fois par terre laissant ma bouteille de bière à côté de moi. « Tu te prives de rien madame ! ». Une plage ? Naaaah je voyais pas le délire d’acheter une plage. Pour quoi faire . Une île s’était bien plus intéressante. « Tu m’en voudras pas Rosenbach, tout à l’heure j’ai pissé sur ta plage » mensonge mais ça pouvait être marrant de voir sa réaction.

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Faut croire que tu m'uses...

Ce mec était parfois d'un aplomb qui l'énervait et le voilà qui se prélasse sur la plage qu'elle a jugé sienne. L'Inconscient poussant la provocation plus loin en lui avouant l'avoir marqué de la plus belle des façons. « Classe. » réplique-t-elle entre ses dents. Ses prunelles métalliques se baissent doucement vers lui à mesure qu'elle se relève, reprenant une position verticale, puisqu'elle s'était un peu penchée afin de mieux le toiser. « Je ne devrais pas m'étonner que tu adoptes les mêmes conduites qu'un vulgaire clébard. » annonce-t-elle de sa voix douce mais tranchante cependant. Un sourire discret étire le coin gauche de sa lèvre carmine. « Tu n'as pas une pimbêche à aller sauter au lieu de venir traîner là? » demande-t-elle en arquant un de ses sourcils en signe d'interrogation. Mais c'est bien vrai, il est bien rare de voir Wilder en solitaire à ce type d'évènement.

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« Classe… » je me mis à sourire, naïve. Les femmes l’étaient toutes du moins c’est-ce que je pensai. Habitué au conte de fées et aux toutes autres conneries. J’étais là pour montrer que les rêves n’existaient pas ici. Je lui fis un petit clin d’œil pour répondre bêtement à sa phrase. Zoïa ne tarda d’ailleurs pas à répliquer de nouveau. « Je ne devrais pas m’étonner que tu adoptes les mêmes conduites qu’un vulgaire clébard. » je me mis à rire, il fallait l’avouer cette fille était fascinante de par ses nombreuses répliques. « Plutôt pas mal le clébard ? Tu trouves pas ? Tu devrais être fière. J'ai choisi ta plage » dis-je en levant les bras, histoire de se donner un peu plus d’assurance. J’aimais bien Zoïa, fraiche et caractériel. Le cocktail parfait. « Tu n’as pas une pimbêche à aller sauter au lieu de venir traîner là ? » je fis une grimace et lui répondis simplement : « non, mais ça pourrait très bien changer… » dis-je en arquant un sourcil, un brin charmeur. Quoi au moins on ne pouvait pas dire que je n’étais pas clair dans mes intentions. Zoïa était une fille très jolie, difficile certes mais jolie. « Et toi Rodenbach ? Qu’es-tu fous ? Tu veux finir ta vie au couvent ? »

© toxic heart.

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Faut croire que tu m'uses...

Timéo était de la catégorie provocateur en série, et il semblait particulièrement apprécier le jeu en compagnie de Zoïa. C'est que la rousse ne manquait pas de répondant. « Ouais, tu mérites surtout une bonne laisse. » le nargue-t-elle avant d'imposer un sourire en coin. Elle rêverait de le voir au bout d'une laisse, oui... Et pourquoi pas une muselière aussi? Parce qu'il est beau garçon mais il a le don de l'exaspérer dès qu'il ouvre la bouche. « Oh, je ne doute pas que ça change, tu es faible, un décolleté un peu plongeant et tu ouvriras ta braguette. » rétorque-t-elle en haussant un sourcil. C'était bien connu, les hommes sont faibles, et elle parle d'expérience. Lorsque Zoïa veut assouvir ses pulsions, c'est parfois avec une facilité déconcertante qu'elle y parvient. Par contre, lorsqu'il lui demanda si elle comptait finir son existence au couvent, elle parvint difficilement à étrangler un rire. Elle? Au couvent? Autant foutre le diable au milieu d'un parterre d'angelots. « Pour y apercevoir des pervers fantasmant sur des nonnes, de ton espèce, sûrement pas. » Parce que nul doute qu'il aimait les filles sages et bien élevées en apparence, ce mec avait le goût de la dépravation. Elle savait reconnaître ses semblables.

CREDIT TO KAIJI FROM ILH

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