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You are my only help ಇJ'errais seule sur la plage. Ce qui était à l'extrême de ces derniers jours, où je préférais être entourée par des personnes de mon équipe afin d'oublier. D'oublier toute cette histoire avec Nikolaï et Sharon. Sauf que le problème quand on force trop sur le fait de paraître heureuse et que tout va bien, il y a des fois où l'on parvint plus à tout cacher et on s'effondre. Et tout va mal. Alors, dans ces moments-là, vaut mieux être seule. Donc, je traînais des pieds, me laissant guider par mes envies. Mes lunettes de soleil sur le nez, me permettais de cacher mes yeux fatigués et gonflés. Je regardais un peu vaguement les alentours, éblouis par le soleil, avant de fixer la vue imprenable de l'océan toujours en continuant ma route. Cependant, à force de rêver, je percutais une personne sur mon chemin. Légèrement déséquilibrée, je reculais de quelques pas avant de me redresser et d'observer celui que je venais de bousculer. « Désolée, je ne regardais pas vraiment où je mettais les pieds. » Puis après une longue analyse du personnage en face de moi, je crus que ce visage m'était familier ou bien, avait des airs de ressemblances, mais rien de bien précis. « Vous me rappelez quelqu'un, on se connait ?» Demandai-je en levant mes lunettes, un air assez intrigué au visage.© toxic heart.
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Rien de tel que le bord de plage, trempé les pieds dans l'eau pour se changer les idées après une bonne heure de footing pour décompresser et après une douche bien froide parce que mon dieu qu'il fait toujours aussi chaud ! J'ai pas l'habitude de tant de chaleur. Evidemment que j'ai fait des missions dans des pays bien plus chaud et sans eau pour se refroidir ou de plage pour décompresser, mais c'était pas la même chose, j'avais une mission. Hors, ici, je n'arrêtais pas de penser à elle et ça me hantait de tant la vouloir alors que je la déteste. Il faut juste que j'arrive à me vider l'esprit, mais plus j'essaye et plus elle s’immisce. Tellement que je regarde mon téléphone toutes les trente secondes pour voir si elle a essayé de m'appeler ou de m'envoyer un message. Toujours rien, mais ce foutu tic ne s'arrêtait pas. Jusqu'à ce que je reçoive un message et que je m'emballe. Mais ce n'était pas elle, juste une putain de pub. Je n'eus même pas le temps de râler que je sentis un léger choc contre moi, me faisant perdre mon téléphone dans le sable. Je relevais alors le regard vers la personne qui m'avait bousculé et c'était une jeune femme métisse qui me rappelait quelqu'un, mais pas assez pour lui prêter grande attention. Elle s'excusa et j'essayais de lui sourire, mais un simple rictus à la limite de l'effrayant était sorti, parce que je ne sais pas sourire sur commande et encore moins avec un inconnu. Je m'apprêtais à récupérer mon téléphone pour repartir, mais elle semblait m'avoir déjà vu. Je haussais légèrement les sourcils, surpris de ce qu'elle avançait, pour finalement me baisser et récupérer mon portable. Je ne crois pas non. Mais on dit souvent que je ressemble à mon fils. Et pourquoi je dis ça moi ? D'habitude je me contente du strict minimum, mais c'est vrai que même si je n'ai pas pu le voir grandir, Nikolaï a les mêmes traits de caractère que les miens, ce qui fait qu'on se ressemble vraiment.