Oh non, pas toi.. (timéo)

Deux jours en mer. C'est dans ces moments-là que je suis heureuse de ne pas avoir le mal de mer. Mais malgré tout, je n'aime pas trop ça. Je préférerais pouvoir me promenais sur la terre ferme, marcher tranquillement, aller à la plage, visiter une ville, peu importe. Mais je vais devoir faire avec. Je suis sortie de ma cabine pour aller vers la salle commune, je ne suis pas encore allée visiter cette pièce, alors c'est le moment où jamais. Puis je trouverais peut-être de quoi m'amuser. Une fois là-bas, il n'y a absolument personne, c'est le vide total. Je soupire, regardant la pièce dans ces moindres détails tout en touchant à tout. Puis, je m'installe sur un fauteuil et je ferme les yeux quelques secondes, profitant du silence et du calme. Mais j'entends des pas, alors j'ouvre les yeux pour voir apparaître une personne que j'aurais préférée ne pas voir. Oh tiens, voilà le plus beau qui arrive. dis-je avec le sourire le plus hypocrite possible. Bon, certes il est beau, mais ça n'en reste pas moins un con. Un gros con. Un connard en fait, clairement. Je l'observe, espérant qu'il ne s'assoit pas à côté de moi, mais qu'il compte partir.

Oh Non, pas toi ಇ

Je marchais encore et encore, j’avais la terrible sensation de ne pas pouvoir faire ce que je voulais ici. Retenu en cage. En règle générale, l’enfermement ne me dérangeait pas mais aujourd’hui il me rendait irritable. J’avais envie de sortir, partir sur la plage et profiter de l’eau chaude. Je me dirigeais sans vraiment le savoir vers la salle commune, très peu de gens s’y trouvaient. Mon regard s’arrêta sur une silhouette qui m’était familière. Marley, cette fille m’intriguait. Je devais l’avouer même s’il lui arrivait d’être casse-pied. Elle avait quelque chose qui retenait mon attention. « Oh tiens, voilà le plus beau qui arrive » elle afficha un faux sourire qui laissait bien sûr sous-entendre qu’elle plaisantait. « Tu devrais sourire plus souvent comme ça, ça te rend jolie pour une fois » dis-je faussement détacher avant de m’effondrer sur le canapé où elle se trouvait. « Tu peux mettre tes jambes si tu veux » dis-je en tapotant mais cuises et tout en bougeant mes sourcils de haut en bas. « Alors Jenkins ? Qu’es-tu fous là ? »

© toxic heart.

Alors que je pensais passer un moment tranquille dans la salle commune, il a fallu que Timéo débarque. Ca aurait été trop beau. J'avais encore l'espoir qu'il me laisse, mais non, il décide de rester et de s'installer à côté de moi alors qu'il y a de la place partout.. Je ne voudrais pas te faire craquer en souriant trop souvent.dis-je accompagné d'un clin d'oeil à son attention. Il me propose de poser mes jambes sur lui, sérieusement ? Je ne ferais pas ça. On pourrait croire que je l'apprécie, voir plus.. OH NON ! Il rêve, jamais de la vie. Oh non, ce serait dommage que je salisse tes magnifiques jambes de riche. dis-je en lui souriant. Je ne le supporte pas en partie pour ça, parce qu'il ne pense qu'à l'argent et qu'il montre bien à tout le monde qu'il a des sous et tout cela. Ca m'exaspère. Non pas que je sois triste de ma situation, mais ce genre de personnes m'énervent. J'en ai marre de ne pas pouvoir bouger, de ne pas pouvoir aller à la plage alors je me cherche quelque chose à faire ! Et toi ? dis-je doucement, comme si ça m'intéressait.

Oh Non, pas toi ಇ

Marley pouvait être emmerdant, je ne la connaissais que très peu et pour tout vous avouez la connaitre ne m'intéressait pas. Connaitre quelqu'un incluait forcément un effort de votre part. Je ne voulais pas parler de moi. Non. Le mystère était quelque chose à laquelle je tenais. " Je ne voudrais pas te faire craquer en souriant trop souvent " mon regard s'arrêta sur la demoiselle et je lui fis sérieusement : " T'inquiète pas pour ça ! Je sais contrôler mes ardeurs demoiselle " avant qu'elle ne recule ses pieds, rahlala les gonzesses toutes les mêmes. " Oh non, ce serait dommage que je salisse tes magnifiques jambes de riche ". Je levais les yeux au ciel avant de poser mon coude sur le haut du canapé. " Dommage, t'a perdu une cocasse de profiter du confort que peuvent procurer ces jambes de riche " dis-je en haussant les épaules. Tampis, une autre n'allait pas se prier pour répondre à ses avances. " Tes jalouses Jenkins ? tu veux les mêmes peut-être ? " dis-je en levant les sourcils, un brin provocateur. Je l'écoutais attentivement pour une fois, elle semblait elle aussi frustrée et énervée par cet enfermement. " Ouai moi aussi sa me soule d'être là... j'ai l'impression de rien pouvoir faire. Tu veux pas qu'a face comme dans Titanic ? " dis- en levant un de mes sourcils avec un petit sourire charmeur. Idée débille et alors....

© toxic heart.

Je ne sais pas pourquoi, mais aujourd'hui, la compagnie de Timéo ne me dérange pas tant que ça. C'est même carrément étrange sachant qu'il représente absolument tout ce que je déteste. J'ai juste envie de mettre ma main sur sa tête de con. Belle tête de con, malgré tout. J'ai remarqué que les canons étaient toujours des connards.. C'est énervant. Je le regarde et affiche une grimace blasée. Les mecs dans ton genre ne savent pas se tenir. dis-je avec un léger sourire sur les lèvres. Je ne l'aime pas, je ne vais pas non plus faire mon hypocrite ! Ce n'est pas mon style. Je l'écoute parler et je sers mes poings, me retenant de le frapper aussi fort que possible pour lui exploser sa tête de con. Qu'est-ce qu'il croit ? Que j'ai envie d'être une riche ? Tu crois que j'ai sérieusement envie de te ressembler ? Je préfère sérieusement être avec mes moyens, plutôt qu'être riche et être aussi con et détestable que toi. dis-je avec le visage complètement fermé, croisant les bras et ne le regardant même plus. S'il voulait m'énerver, il y avait rien de mieux à dire. Je déteste qu'on me parle de ça. Je suis heureuse comme je suis et je ne voudrais pas changer de vie pour devenir riche. J'ai sérieusement envie de le frapper. Je me tourne vers lui, fronçant les sourcils. Titanic ? Il est sérieux ? Je sais que tu ne m'aimes pas et c'est réciproque, mais de là à vouloir ma mort quand même.. dis-je en le fixant. On sait tous comment a fini le titanic, bien sûr.

Oh Non, pas toi ಇ

« Les mecs dans ton genre ne savent pas se tenir » hilarant quand on savait du milieu où je venais. J’avais toujours su être impeccable face aux grandes personnes, une façade que mes parents avaient jugé bon de m’apprendre. Je levais les yeux et lui fis : « Tu me connais mal Jenkins » dis-je en hochant la tête pour approuver mes paroles. Quoi ? J’étais peut-être un homme mais je savais contrôler mes ardeurs, namého. J’affichais un petit sourire avant qu’elle ne réponde rapidement : « Tu crois que j’ai sérieusement envie de te ressembler . Je préfère sérieusement être avec mes moyens, plutôt qu’être riche et être aussi con et détestable que toi » je me mis à soupirer, et voilà des reproches et encore des reproches. Mon regard se planta sur la jolie brune et lui fit : « En attendant ce n'est pas moi qui suis mal polie, désobligeant et agaçant. » dis-je presque sur le ton de provocation. C’est vrai ça . Pourquoi devait-elle toute passer par cela ? Ne pouvait-elle juste pas profiter de ma présence ? Elle croisa les bras pour ensuite répondre à ma petite blague. « Je sais que tu ne m’aimes pas et c’est réciproque, mais de là à vouloir ma mort quand même… » je me mis à sourire avant d’oser les sourcils. « qu’est ce qui te fait croire que je t’aime pas ? C’est vrai que parfois j’ai envie de te couler mais bon » dis-je en me levant avant de lui tendre ma main. « Allez on bouge, sa me soule d’être assis »

© toxic heart.

Je ne comprends absolument pas ce mec. Et je ne sais d'ailleurs pas vraiment si j'ai envie de le comprendre ou pas. Car cela voudrait dire passer plus de temps en sa compagnie et je ne sais absolument pas si je pourrais le supporter pendant plus d'une heure.. Peut-être, mais c'est l'image que tu renvoies en tout cas. J'y peux rien, moi, c'est ce que je ressens quand je le vois marcher dans les couloirs d'Harvard, ce que je ressens quand j'entends son horrible voix près de moi, ce que je ressens quand monsieur commence à jouer au mec quand il me parle. Bref, c'est ce que je pense et, pour le coup, je me fiche totalement de savoir si c'est la vérité ou pas. Je ris à la suite de ses paroles. Sérieusement, là, il se moque de moi ! C'est limite du foutage de gueule. Tu es exactement avec moi habituellement comme je le suis avec toi aujourd'hui. Puis tu sais, les seules personnes qui ont le droit d'avoir ce genre de choses de ma part sont ceux qui ont réussi à gagner ma confiance et a sympathie. dis-je en lui souriant, sans une once de réel méchanceté, je ne dis que la vérité et le fond de mes pensées. Je pense que je ne peux pas être plus clair pour le coup. J'arque un sourcil après ces paroles, alors qu'il me tend la main. Alors tu parles de cette façon là avec les gens que tu apprécies ? Tu me prends vraiment pour une idiote. dis-je accompagnée d'un clin d'oeil, avant d'attraper sa main pour me lever. On commence alors à marcher côte à côte vers la sortie de la salle commune. Qu'est-ce que veut faire le grand Wilder ? dis-je en tournant mon regard vers lui, l'observant.