Je profite que les boîtes aux lettres soient de nouveau disponible pour t'écrire ces quelques mots. Je ne te remercierais jamais assez pour tout ce que tu fais. Pour ce que tu es. Tu sais que sans toi, il n'y aurait pas de Elia, ma joie de vivre vient de toi. T'es pas juste mon frère, mon jumeau, t'es mon double, ma moitié, mon moi au masculin, mon oxygène. Sache que je serai toujours là, dans les bas comme dans les hauts. Parce que dans une famille faut se serrer les coudes, Pour sa famille faut savoir recevoir les coups. J'espère te voir au bal de fin d'année & que tu m'accordes une nouvelle fois une danse.
Nous savons tous les deux que nous allons finir nos jours ensemble, collés l’un contre l’autre pour réchauffer nos vieux os – enfin, je le sais plus que toi. Mais en attendant, tu t’obstines à ne vouloir sortir qu’avec des filles, ce qui est tout à fait normal, puisque tu ne te sens pas encore prêt à admettre que tu en pinces pour moi – oublie un peu ce que ta sœur pourrait dire et ouvre-moi ton cul ton cœur.
Toujours est-il que, d’après mes sources – et crois-moi, elles sont fiables –, tu n’as pas encore de cavalière pour le bal qui arrive bientôt. C’est franchement triste – pathétique, je dirais même. N’y a-t-il aucune fille qui te fasse craquer ? Ou n’oses-tu simplement pas aller leur demander ?
Enfin, tout ça pour te dire que, si t’arrives pas à pécho, tu sais où me trouver ;p