truth can hurt you. ► (ricardo)

the truth can hurt you.
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - Nous étions arrivés à Cuba depuis quelques heures. Cette deuxième étape du summer camp était l'une que j'attendais le plus -après l'île de la tortue-. Je comptais donc profiter un maximum de ces deux jours passés sur l'île. J'avais passé un long moment avec certains membres de mon équipes, avant d'envoyer un message à Ricardo. Ça faisait un petit moment que je ne l'avais pas vu, et je devais avouer qu'il me manquait. J'appréciais énormément passer du temps avec lui, et je ne comprenais pas sa réputation. Il était tellement gentil et adorable, avec moi en tout cas. Je lui proposais de me rejoindre sur la plage vers 18h30, chose qu'il accepta. Ça me laissait le temps de traîner un peu dans le centre-ville avant de rejoindre le point de rendez-vous. À cette heure-ci les touristes avaient commencé à quitter les lieux afin d'aller dîner. Tant mieux, on sera plus tranquilles. Je trouvais un coin quasiment désert sous un palmier, et je m'assis dans le sable encore chaud. J'étais arrivée avec une dizaine de minutes d'avance, Ric ne devrait donc pas tardé à arriver lui aussi. En attendant, je regardait les vagues s'échouer sur le sable un peu plus loin. La plage était incontestablement mon endroit favoris, et j'avais envie d'y rester pendant des heures.

the truth can hurt you.
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - Assise dans le sable face à la mer, je regardais l'horizon. J'aurais été capable de rester là pendant des heures, cet endroit m'apaisait. Je n'eus pas à attendre Ric bien longtemps puisqu'il s'approcha de moi quelques minutes seulement après mon arrivée. Je levais la tête vers lui en souriant. Je ne sais pas pourquoi mais à chaque fois que je suis à proximité de lui je me mets à sourire bêtement, c'est totalement idiot mais je ne peux pas m'en empêcher. Il s'installait à côté de moi puis embrassait délicatement ma joue. C'est tout à fait le genre de chose que j'aimais chez Ricardo, il était tellement attentionné, tellement gentil, et je savais qu'il n'avait rien derrière la tête. Du moins je l'espérais vraiment. "Nous sommes à Cuba, je ne peux qu'aller bien !" dis-je en riant doucement. "Et toi, comment tu vas ?" demandais-je en retour. Ok, pour le moment la conversation était totalement bateau, mais savoir comment il allait était vraiment important pour moi. Je me préoccupais de lui, plus que de la majorité des autres personnes. Je regardais de nouveau devant moi, observant un couple marcher au bord de l'eau. "J'avais tellement hâte de venir ici, au Summer Camp. C'est tellement beau, presque irréel." C'est vrai que par rapport à Cambridge c'était le dépaysement total.