Plantée devant le jeune homme, celui-ci ne l'avait pas tout de suite remarqué, trop occupé à regarder l'écran. La jolie blonde avait bien le droit de se promener un peu même si à cette heure tardive, il valait mieux rester dans sa chambre. Rester longtemps dans la même n'était pas le fort de Mademoiselle Silver, il fallait qu'elle bouge tout le temps. Quand l'interne tourne enfin le regard vers sa direction, elle ne pouvait s'empêcher de le fixer pour contempler chaque particule de son visage. Nathaniel était terriblement attirant. Elle ne pouvait pas le nier, néanmoins elle chasse cette idée. De toute façon si cet homme lui avait faite cette proposition, la femme de vingt-deux ans aurait refusé de passer la nuit avec lui. Parce que c'était contre ses principes & contraires aux règlements de l'hôpital. Afin dé dédramatiser son retard, les deux personnes étaient en train de plaisanter sur ça.
« Je suis tout à fait d’accord avec toi ! Tu as bien le droit de te balader. Mais je faisais mon tour de garde, je me demandais où tu étais passée pour que j’établisse ton bilan. Pendant ton absence, j’ai d’ailleurs commencé… Sais-tu que si je t’avais cherché dans tous les recoins de l’hôpital, je n’aurais pas pu m’occuper de mes patients. S’il y avait eu une urgence, j’aurais dû intervenir, mais non j’aurais été en train de te chercher. Tu aurais pu avoir cela sur la conscience… Enchantée Birdy, et bienvenue parmi nous ! » Si l'homme de vingt-trois voulait jouer la carte de la culpabilité, c'était perdue. En effet, les médecins sont censés rester dans leur service pendant le temps de travail sauf pendant la pose. Quand elle entendit le « bienvenue parmi nous », elle lève les yeuxle ciel. Le brun était sérieux de lui souhaiter ça ? Rentrer à l'hôpital n'était une partie de joie. Au contraire, néanmoins son sourire trahit l'humeur de la Cabot.
« Tu as raison, mais je pense que tu as pas le droit de quitter le service dans lequel tu travailles sous peine de faute professionnelle ou une sanction de ton chef. Peut-être pas avec vos bippers. De toute façon, j'allais revenir à un moment ou à un autre. Même si j'aurais pu partir en douce de l'hôpital. » Dit-elle en faisant une tête sérieuse avant d'éclater de rire en soulignant entre deux éclats de rire.
« Ce n'est pas du tout mon genre. » Le visage renfermé de Nate ne pouvait que l'amuser. Peut-être l'avait t-il cru ? Ou pas. C'est vrai que Birdy a une tête d'ange, mais parfois les apparences sont trompeuses. Peu à peu son sourire s'efface afin d'écouter l'étudiant en médecine.
« Non pas vraiment… Mais j’ai tellement faim ! Je n’ai rien mangé depuis l’aurore et si l’on veut que je tienne la nuit, il faudrait que j’avale des glucides pour me remettre d’aplomb » L’américaine ne pût d'approuver d'un signe de tête, car son ventre réclamait aussi à manger. Et pour son plus grand malheur ce dernier se mit à faire de drôles de bruits, ce qui la rend très mal à l'aise. Pourquoi avait t-il on ? Parce qu'il comptait rester à ses côtés pendant le temps de son insomnie ? Cela l'intriguait beaucoup, mais n'ose poser la question. Les yeux marrons / verts viennent croiser ceux du brun ténébreux pendant qu'il lui faisait un clin d'oeil ce qui a le don ou le malheur de la faire rougir.
« Je comprend ce que tu veux dire car j'ai moi-aussi faim. Laisse-moi devenir tu va prendre un énième café pour éviter de t'endormir. » Bon Okay c'était facile et assez logique comme devinette. Nerveusement la jeune femme se touche les mains, maintenant que Mademoiselle Silver allait devoir suivre un régime très stricte pour éviter de manger trop ou pas assez de glucides.
« Désolé, je ne sais pas où j’ai la tête, j’ai complètement oublié ! Je m’en occupe ! » Enfin. Birdy était soulagée que Nath enlève la perfusion. Ceci allait lui faire un poids en moins et être libre de ses mouvements. Depuis leur récente rencontre, la rose n'arrêtait pas de sourire à l'Eliot. La femme de vingt-deux ans laisse le jeune interne faire son travail. C'est-à-dire enlever la perfusion, retirer l'aiguille de son bras et pour terminer mettre un pansement. Pourtant il ne l'avait juste effleuré quand il avait mit le pansement, mais bizarrement l'étudiante en design de mode et photographie avait apprécié. Après cette petite mésaventure, les deux Harvadiens se dirigèrent vers l’ascenseur afin de se rendre à la cafétéria qui se situait au dernier étage. Fixant le regard vers l'indicateur d'étages, elle vit quelques chiffres défilaient, quand l'homme âgé de 23 ans reprit la parole pour dire.
« Je te remercie ! Mais j’ai toujours détesté mon prénom ! Je le trouve banal, on en croise souvent ! Et encore, tu ne connais pas mon nom complet ! C’est une horreur. En revanche, le tiens est plus intéressant, il est très joli et fort original ! » Maintenant Birdy était intriguée de savoir son nom. Il n'aurait pas dû dire ça. Se mordillant les lèvres elle répond du tac au tac.
« Si ça peut te rassurer je ne connais pas beaucoup de gens qui ont le même prénom que toi. Je peux savoir quel est ton nom de famille ? C'est juste de la curiosité mal placée. Promis je te rechercherai après l'avoir su (rire). Merci mais je te dis pas les nombreux surnoms que j'ai. Piou, Piou, L'Oiseau entre autres. » Lançant un regard à son interlocuteur, elle attendit de voir sa réaction concernant sa petite blague. Soudain la lourde machine se fit plus lourde tandis qu'un bruit très court indiquait qu'ils étaient arrivés à bon port. Comme le voulait Monsieur De Snowdon, Birdy passe devant lui, une fois les portes ouvertes, et se dirige vers la cafétéria. Il y avait deux. Une pour le personnel et l'autre pour les familles & patient(e)s. La demoiselle s'arrête et attends un signe, une parole pour savoir si Birdy devait le suivre ou au contraire aller dans la deuxième cantine. Secrètement, l'américaine espérait que l'anglais allait lui demander de le suivre afin de manger avec lui et faire plus ample connaissance. Quitte à se faire réprimander et partir par le corps professionnels de médecine. Ce n'est pas bien grave. C'est tentant de pas respecter les règles de temps en temps.
(c) Bloody Storm