(ft. Wyatt) + travel on unknown grounds.

Wyatt ft. Calista ▲ travel on unknown grounds. J'étais motivée plus que jamais, bien décidée à profiter pleinement de cette nouvelle aventure qui s'offrait à moi. J'allais pouvoir enfin vivre pleinement, ne plus à penser à ces tonnes de cours qui m'attendaient sur mon lit, à m'amuser sans retenue et sans dire que le lendemain j'ai cours. Enfin j'allais pouvoir respirer! J'avais toujours fait passer mes études avant le reste, mais aujourd'hui cette règle n'avait plus aucun sens vu que les vacances avaient enfin pointé le bout de son nez. Pour rien au monde je n'aurai manqué l'occasion d'aller au Summer Camp. Les Caraïbes... quel fou manquerait ce voyage au soleil, où tout est différent de nos terres américaines, de la pelouse d'Harvard? L'aventure commençait enfin, et j'étais toute excitée de partir à l'aventure, entrer dans la peau d'un pirate, vivre ce film tant connu mettant en scène des clans de pirates assoiffés par les beaux trésors. Je n'avais jamais posé les pieds sur ce territoire avant aujourd'hui, pourtant je me souviens que petite, je rêvais de poser mes pieds dans ce sable unique, dans cet océan turquoise aux milles surprises. J'y étais, là, maintenant. Je laissais mes pieds se glisser dans le sable encore chaud, contemplais cette vue imprenable qui m'entourait. Je pourrais rester éternellement ici si je le voulais. Aucune occupation n'était d'utilité, contempler me suffisait largement. Le vent soulevait mes cheveux alors que je respirais à grandes bouffées cette nouvelle air qui me donnait enfin la sensation d'être en vacances. La pénombre était tombée sur les Bahamas, le ciel parsemés d'étoiles les plus scintillantes les unes que les autres. La mer était à peine visible, mais on la différenciait toujours du ciel. Mes oreilles prêtaient attention à tous ces bruits de la nature qui se mélangeaient entre eux. Je profitais tout simplement de ce moment, ce moment que je ne vivrai jamais à Cambridge.

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Calista & Wyatt

Je ne venais pas d’une famille fortunée et par conséquent, je savais la chance dont je bénéficiais grâce au Summer Camp. Notre bateau avait été amarré au Bahamas et je devais reconnaitre que l’endroit était magnifique. A peine avais-je mis un pied dans ce paradis, que déjà, je me sentais beaucoup mieux. Ici, j’éprouvais la sensation d’être libre comme si j’avais été enlevé d’un poids. Peut-être que mes mots sonnaient fort et qu’il n’était pas respectueux de penser cela, alors que la mère de mon futur fils m’attendait à Cambridge. Pourtant, c’est ce que je ressentais. En ses lieux, je ne ressentais plus aucune douleur, ni de pensées contradictoires sur ma situation. Accoudé à la rambarde du bateau, mes yeux se perdaient dans la contemplation du paysage, éloignant mes pensées de mon esprit. D’ici, je pouvais voir la plage de sable fin. Observant le remous des vagues de mes yeux bleus saphir, je fus submergé par une envie soudaine : celle de sentir l’eau salée sur ma peau. Envahis d’une ardeur méconnue, je descendais du bateau pour prendre la direction de la plage. Sur moi, aucun papier, ni de portable. Ce n’était pas vraiment conseillé, mais je savais qu’à la minute où je rentrerais dans ma cabine, je ne pourrais en ressortir. Mes mains dans les poches, j’inspirais l’air nocturne, remplissant mes poumons de ce revigorant plaisir. Cela faisait longtemps que je ne m’étais pas senti aussi libre de mes mouvements. Après quelques minutes de marche, j’arrivais sur la plage. Le sable y était encore plus blanc que je ne l’avais pensé. Me dirigeant vers la mer, j’enlevais mes tongs pour y plonger mes pieds. Me croyant seul, je fus surpris d’entendre un bruissement de tissu pas loin de moi. Tournant le visage, j’apercevais une silhouette familière. Elle était élancée, baignant dans une luminosité mystique provoquée par les rayons lunaires. Pendant un instant, je restais figé face à cette apparition, me contentant de la regarder avec respect. Puis, après quelques négociations psychiques, je me décidais à aller à la rencontre de cette silhouette familière qui n’était nul autre que Calista. « Besoin d’air frai ? » disais-je doucement pour ne pas la brusquer.

CREDIT TO KAIJI FROM ILH

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Wyatt ft. Calista ▲ travel on unknown grounds. La plage était totalement déserte. La nuit était tombée depuis plusieurs heures sur Cuba et sans doute que la plus part de la population étaient déjà dans les bras de Morphée. Pas un bruit, juste celui de la mer qui venait s'échouer sur le sable et le vent qui venait souffler jusqu'à mes oreilles. Je me sentais différente ce soir, libérée de certains poids, me laissant emporter par cette douce brise. Mes paupières se fermaient alors que ma robe se laissait porter par le sens du vent. Il ne faisait ni trop chaud, ni trop froid. L'océan donnait cette fraîcheur dans l'air qui était indescriptible. Mon esprit se vidait littéralement, mes yeux s'étaient de nouveau découverts en fixant le ciel parsemé d'étoiles. Le silence me faisait du bien. Ces derniers jours avaient été assez mouvementée, sans doute était-ce la première soirée où je ne sortais pas en préférant la tranquillité à l'amusement. Une voix finie par me sortir de mes pensées, ne manquant pas de me faire sursauter de surprise. « Besoin d’air frais? » Je connaissais cette voix, je n'avais même pas besoin de me retourner pour savoir que c'était Wyatt qui se trouvait derrière moi. D'un volte-face, je me retrouvait face à lui alors que je tentais tant bien que mal de voir les traits de son visage à travers cette ombre de la nuit qui le recouvrait. « L'air était tellement meilleure ici, tu ne trouves pas? » répondais-je d'un fin sourire apparent. Il était difficile de se voir nettement, seules la lune et les étoiles apportaient une lumière.

(Invité)

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