Ellys ♛ I'm not interested.

♛ I'm not interested.

Je me réveillais en sursaut. Tout de suite et bien que nous soyons en vacance, je posais mon regard inquiet sur mon réveil qui m'indiquais avec stupéfaction qu'il était dix huit heure. Mes yeux s'ouvrirent instantanément tandis que mon cerveau essayait de se rappeler de ce que j'avais bien pu faire durant la journée ou même la soirée d'hier. Oui, j'avais bien bu, même trop et je m'étais couché ce matin à neuf heure. Rien qu'à cette pensée, je me rallongeais dans mon lit en posant ma main sur mon front. Un mal de crâne persistant me rongeais le cerveau, c'est d'ailleurs ce qui me fit prendre conscience que j'avais besoin d'un médicament. Roulant légèrement, je n'eut pas le temps de me rattraper que j'étais déjà parterre en soupirant. La journée commençait bien, ou peut être qu'elle se terminait mal vu les circonstances, enfin, je me levais. Mes pieds touchaient le parquet chaud et parsemé à certain endroit par un sable fin par conséquent, désagréable. Une fois le médicament récolté dans mon sac, je l'avalais rapidement en regardant à travers un hublot. Merde. Moi qui pensais resté gentiment dans mon lit, j'avais soudainement envie de marcher sur le sable. Je savais que ses deux mois allait passer rapidement, et que je n'allais pas rester éternellement à Cuba, je ressentais donc l'envie de profiter. Je venais d'Australie mais ce genre de paysage, je n'en avais aucunement l'habitude. Ce côté paradisiaque me donnait de folle envie de chahuté alors qu'en habitude je suis d'humeur calme et simplet. Je sortais donc de ma cabine une fois un short enfilé, et me dirigeais vers une des plages en quête d'harmonie. A l'heure qu'il était, j'étais pratiquement sur que plus personne ne s'y trouvais, du moins je l'espérais, je n'avais pas spécialement envie que des mômes m’éclabousse ou bien d'entendre des gens râler. J'étais en vacance ! Fiesta à volonté.. Enfin, pour le moment, restons sur terre. J'avais trop mal de crâne pour aller une fois de plus me bourrer la gueule d'un quelconque liquide aussi subtile et goûteux soit-il ! Les pieds dans le sable, je me rapprochais lentement des vagues, jusqu'à ce que celles-ci me caresse les pieds. Le soleil commençait lentement à se coucher, ce qui renforçait le fait que je n'allais pas rester longtemps là. Mais pour le moment, je profitais de la chaleur du soleil sur mon torse, ainsi que la douceur du vent qui me caressais le visage.

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Habituellement, elle était loin d'être le genre solitaire à entreprendre une balade, solitaire, à une heure qui appelle à la fête et à la débauche, sur une plage complètement déserte des Bahamas. Habituellement, elle se serait plutôt trouvé en de très bonne compagnie à une soirée quelconque sur un bateau quelconque jusqu'à quelconque heure de la nuit. Habituellement, elle aurait profité de ses vacances bien méritées après une année de dur labeur. Or, à l'instant même, elle faisait tout sauf ce qu'elle aurait fait traditionnellement. Allez savoir pourquoi. Elle se retrouvait alors à faire une longue marche seule au bord de la plage, au coucher du soleil Ellyn. Peu de personnes étaient présentes, étonnamment, dans ces environs à cette heure-ci ; tout ce qu'elle avait souhaité. Un long silence se profilait aux horizons, et pendant de longues minutes, seul le bruit des vagues qui s'entrechoquaient entre elles résonnaient sur la longue plage presque déserte. C'était ça le bonheur, c'était ça les vacances. Elle savourait. Inspirait longuement l'air marin. Admirait avec une émotion non dissimulée le spectacle du coucher du soleil qui se déroulait devant ses yeux. S'approchait lentement du bord de la mer pour y tremper ses pieds. Marchait tête baissée, bras croisées, le long du bord, ne regarda pas devant elle. Et fonça par inadvertance dans quelqu'un, quelqu'un qui semblait posséder un corps en béton car sur le coup du choc, elle avait atterri fesses au sol. Putain. Agacée qu'on puisse lui gâcher son moment de tranquillité, et se considérant innocente dans l'histoire - ce n'était jamais sa faute à Ellyn, jamais - elle rouspéta contre l'inconnu, sans avoir encore poser un regard sur ce dernier. « 'Tain mais bordel, c'est pas possible, vous pouvez pas faire attenti... » Avait-elle commencé de sa petite voix agaçante avant de stopper net lorsque, enfin, elle eut vision de celui dans lequel avait foncé dedans. Une très belle vision. Une vision plus qu'agréable. Une des meilleures visions de sa journée, de ses vacances, de l'année. Putain de bordel de merde, était-ce possible d'être aussi beau ? « ...tion. » Acheva-t-elle, consciente d'avoir l'air d'une demeurée à l'admirer de la sorte. En plus elle était encore au sol, le sable lui rentrant dans le derrière, mais ça lui importait peu là pour l'instant. Néanmoins, elle tendit quand même la main vers le jeune homme, l'obligeant à l'aider à se relever.

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Le regard perdu au loin, je ne faisais plus réellement attention à ce qui pouvait bien se passer devant moi, grossière erreur de ma part puisqu'en deux temps trois mouvements, quelqu'un me heurta. J'étais plutôt surpris car bien évidemment, je pensais être assez imposant pour qu'on puisse me voir, mais tout de même, se cogner, je n'étais tout de même pas invisible. Je savais que j'étais en partie en faute étant donné que je ne regardais pas devant moi, c'est pour cette raison que je commençais déjà à réfléchir à ce que j'allais bien pouvoir dire quand mes yeux se posèrent sur une jolie brune, le cul sur le sable. Woaw. Soit j'avais la force de Hulk, ce monstre vert, soit la jeune femme était une brindille, chose qui se vérifiait aisément en voyant sa stature fine. Je ne voyais pas encore son visage, mais tout de suite sa voix grinçante et désagréable me monta aux oreilles pour m'engueuler. J'étais surement entrain de rêver ? On me rentrait dedans et c'était de ma faute ? Je fronçais les sourcils en posant mes yeux azurs sur sa personne quand elle s'arrêta soudainement quand elle releva le menton vers moi. Ainsi je découvrais son apparence délicieuse et très agréable, je devais bien l'avouer. Du moins, elle l'aurait été d'autant plus si je n'avais pas eu ce flot de parole indésirable par la suite. Me sentant plutôt visé, et contempler du moins c'est ce que je ressentais à travers ses magnifiques prunelles turquoises, je devenais gêné. J'avais conscience que je faisais un peu d'effet, après tout je m'étais battu pour avoir cet apparence, mais ce genre de regard arrivait toujours à me faire fuir, par peur. Me reculant de quelques pas, je l'a regardais tendre la main. Croyait-elle réellement que j'allais la ramasser après ce qu'elle m'avait dit sur un ton qui lui aurait valu de se casser la cheville. Je regardais sa main un instant avant de lui sourire de manière hypocrite. T'as peut être pas une bonne vue, mais tu as des jambes, alors tu peux te débrouiller seul, non ? Dis-je avec arrogance. Je n'étais pas en général ainsi puisque je détestais ce genre de comportement, mais ma bonne humeur venait de partir en fumé à cause d'une femme. Pour changer. Et la prochaine fois, ai l'obligeance d'être aimable. Dis-je avant de passer mon chemin et de m'approcher une fois de plus un peu plus près de la plage. J'étais irrité mais je préférai ne pas m'en préoccupé. Dire qu'elle était plutôt mignonne ! Quel gâchis.

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« T'as peut être pas une bonne vue, mais tu as des jambes, alors tu peux te débrouiller seul, non ? [...] Et la prochaine fois, ai l'obligeance d'être aimable. » Bon, ok, il avait beau être canon, il était loin d'être gentleman et surtout aimable l'inconnu. Sur le coup, Ellyn sentit son égo se faire rabaisser au plus bas point pour les simples bonnes raisons que déjà, il avait remarqué qu'elle n'était pas insensible à son charme et deuxio parce qu'un homme ne s'était jamais adressé à elle de la sorte. Habituée à être servie sur un plateau d'argent tous ses moindres désirs par n'importe quel homme - avoir un physique assez avantageux peut aider dans la vie parfois - elle en tomba des nues lorsqu'il la rembarra, non sans dédain. Comme toujours, capricieuse dans l'âme, Ellyn réagit le tout naturellement possible alors à cette attaque : elle attaqua, même si une petite voix lui dicta qu'elle allait le regretter. « On t'a jamais appris à agir en tant que gentleman ? Beau visage, beau cul, et le sale caractère vient tout gâcher. » Fit-elle remarquer, légèrement irritée alors qu'elle s'aida de ses coudes pour se relever. Mais le temps qu'elle s'applique à remettre en ordre ses vêtements, à enlever le sable qui lui collait sur l'arrière-train, le jeune homme tourna les talons, l'ignorant complètement et prit la direction opposée à elle. Quoi ? Attends une minute, il allait partir ? Comme ça ? Sans rien autre à ajouter ? Sans rien demander, comme, je sais pas, un numéro de téléphone ? Oh quel culot ! Bon voilà, elle regrettait déjà ses paroles amères et acerbes de deux minutes plutôt. « Hé oh, toi là ! » Cria-t-elle pour le rappeler, tout en le suivant en mini pas de courses. C'est qu'il faisait de grands pas le beau gosse. Grands pas, grands pieds, vous savez ce qu'on dit. « Comme tu n'as vraiment pas eu l'air d'avoir d'éducation, je t'explique : la moindre des choses lorsqu'on renverse au sol une belle jeune femme - je t'ai vu me mater, ne nie pas - c'est primo, l'aider à se relever, deuxio se présenter avec un sourire colgate digne d'une publicité pour dentifrice et tertio, demander gentiment et avec charme son numéro de téléphone ! » S'écria-t-elle tandis qu'elle s'approchait petit à petit de l'inconnu, doigt pointé en sa direction pour l'accuser à grands cris. Elle avait une manière assez spéciale de s'attaquer à une proie masculine Ellyn, oui, faut l'avouer, mais le trois quarts du temps, ça fonctionnait. On ne lui résistait pas. Ou si.

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J'étais parti peut être un peu vite en effet, surtout après ses mots qui sonnaient en moi comme une déclaration de guerre. Gentleman ? Beau visage, beau cul ? J'étais entrain de rêver ? Calme et serein comme à mon habitude, je ressentais tout de même une pointe d'agacement se propager dans mon corps ; me faisant serrer la mâchoire. Je m'étais peut être battu pour mon apparence, mais être réduit à un simple morceau de viande, ne me plaisait pas du tout. Comme si mon physique devait parfaitement s'accorder à mon caractère ? Elle devrait être encore heureuse que je ne sois pas hypocrite. Je n'étais pas ce genre d'homme qui en voyant une nana bien roulé allait la caresser dans le sens du poil avant de la sauter. Oh. Que. Non. J'étais honnête, son comportement était égale à celui d'une pétasse, je n'allais tout de même pas me nier. Mais alors que je comptais répliquer à ses propos abjecte, collante comme elle était, elle s'arrêta devant moi et commença un monologue. Ses yeux froncés et sa petite mine mécontente avec ses beaux yeux bleu me donnais presque envie de craquer, mais j'étais plus solide que ça. C'était pas le moment venue d'avoir des pulsions incandescentes avec une telle femme. Mais dans un sens, j'adorai quand une femme se mettait en colère, ça avait son côté sexy ce genre de scène. Merde. Je m'égarais et n'écoutais même plus ce qu'elle disait. Du moins le début et la fin ne m'avais pas échappé. Jolie ? Donner son numéro de téléphone ? Si j'avais été légèrement bancale, j'aurai presque cru qu'elle me le demandait ce fameux numéro de manière subtile. Je soupirai en me demandant si j'avais finalement bien fait de sortir de ma chambre, sérieusement. J'ai reçu une éducation exemplaire, et si mon ignorance à ton égare ne te plaît pas, j'en ai rien à carré. Si tu avais été un temps soit peu sympathique à l'instant, je n'aurai surement pas réagit ainsi. Dis-je en gardant mon calme bien que le ton de ma voix se hausse malgré moi. Elle m'avait crié dessus et je me devais de me faire entendre à mon tour. De une, je suis gentleman, mais pas avec les femmes imbues et inintéressantes. Deuxièmement, j'ai pas vraiment envie de sourire et troisièmement, tu crois vraiment que je donne mon numéro aussi facilement ? On le mérite. Tu es peut être mignonne, voir sexy mais en cet instant c'est pas ce que je remarque le plus. Dis-je complètement indigné tandis que je m'étais rapproché d'elle en baissant ma tête, mes yeux vers les siens.

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