ELIO ♫ remets ton t-shirt, tu ressembles déjà à un homard!

C’était votre dernière journée aux Bahamas et tu comptais bien en profiter à fond. Déjà il fallait que tu vois ta morue d’amour mais tu verrais cet après-midi, tu lui enverrais un sms où je ne sais quoi. Pour le moment, tu venais de prendre un bon petit déjeuner et tout ce que tu avais envie de faire c’était d’aller faire un petit footing sur le sable, car il fallait tout de même que tu fasses du sport cet été afin de ne pas t’empâter et puis ça t’occuperais et ça t’éviterais de te droguer. Mini-short moulant et brassière de sport enfilés, tu avais également mis tes baskets de courses et tu avais attaché tes cheveux en une queue de cheval afin de ne pas transpirer de chaud et de ne pas être gêner par quelques mèches qui risquaient de venir sur ton visage. Sortant de ton navire en courant, tu parcourais la plage et ceux pendant une bonne vingtaine de minutes sans t’arrêter une seule fois. Au bout d’une trentaine de minutes, tu voyais un mec étendu sur la plage et bizarrement ce visage-là tu le connaissais. C’était celui d’Elio un de tes amis avec qui il y avait un peu plus de l’amitié mais ni toi, ni lui ne voulais se l’avouer. Physiquement il était très agréable à regarder et tu ne pouvais pas nier qu’il y avait une certaine attirance entre vous. Enfin bref, tu t’arrêtais et te diriger vers lui. Le jeune homme étant sur le ventre, tu venais t’allonger sur son dos avec un sourire aux lèvres. « Bonjour toi. » Tu déposais un baiser sur la joue du jeune homme.

tenue ♦ Un petit footing très tôt le matin, il n’y avait que cela de vrai. J’aurais très bien pu prendre Léo avec moi mais je me doutais qu’il aurait fait tout son possible pour ne pas bouger son cul. J’essayerai demain. Cela faisait environ une heure que je courrais sur le sable, il était temps pour moi de profiter du soleil. Une fois le haut retiré, je pus aller plonger une tête dans l’eau profitant du peu de personne présent sur la plage. Je viens ensuite m’allonger sur le ventre espérant pouvoir apprécier cette tranquillité. Ce que je n’avais pas prévu, c’est que Grace passerait par là. On a tous les deux une relation assez bizarre, remplie d’ambigüité, il y a une attirance flagrante entre nous. Le hic c’est qu’elle est en couple et que moi, je me voyais mal briser notre amitié. Je tourne la tête vers elle quand je sentis un poids sur moi et souris en la voyant. Bonjour toi, tu es bien matinale aujourd’hui. dis-je en posant ma tête dans mes bras pour pouvoir la regarder. Ou alors t’avais envie de draguer un beau garçon sur la plage mais tu es tombé sur moi… Je penche pour les deux raisons. dis-je en rigolant doucement. Je me retourne et l’attrape par la taille pour la déposer sur le sable à côté de moi. Ou alors c’est un footing. dis-je en haussant les épaules tout en gardant le sourire.

Elio ici tu ne t’y attendais vraiment pas mais tu étais vraiment contente de le voir ici. Ni une, ni deux tu allais t’allonger sur lui afin de lui faire un petit coucou et surtout un petit bisou. Le jeune homme tournait sa tête vers toi pour te saluer également. Elio s’étonnait même que tu sois déjà debout à cette heure-ci, il émit plusieurs hypothèses en se retournant doucement et en te posant près de lui sur le sable. Déposant tes bras mains sur le torse du jeune homme, tu y déposais ta tête dessus afin de pouvoir regarder le jeune homme sans fatiguer à tenir ta tête. « Je suis une grande sportif mon cher. » Tu riais doucement. « Non c’est surtout qu’il faut que je me vide la tête et quand j’ai besoin de me vider la tête il faut que je cours. » Tu lui souriais avant de reprendre. « Et toi que fais-tu ici ? Tu attendais mon arrivée ? » Un petit sourire en coin, tu aimais bien le taquiner.

A croire qu’on se ressemblait assez tous les deux au final, j’étais également un grand sportif et nan ce n’était pas pour mater les filles mais bien parce que j’aime le sport et cela me permet d’être seul. Je souris et caresser ses cheveux du bout des doigts quand elle se coller contre moi. On se ressemble assez tous les deux au final. dis-je en souriant avant de retirer le sable qu’il y avait sur mon ventre. J’hausse les épaules doucement posant mon regard sur le ciel bleu. Je cours tous les matins, c’est devenu un rituel maintenant. Je descends alors ma main sur son bras et lui caresse une nouvelle fois mes yeux toujours poser sur le ciel. Je t’attendais aussi, je savais qu’on allait finir par se croiser mais je n’ai pas pensé que cela serait aussi tôt tu vois. dis-je en souriant toujours. Il y a quoi de nouveau chez toi ? dis-je en tournant la tête vers elle pour la regarder.

Tu pourrais rester des heures à regarder les yeux d’Elio mais il ne le fallait pas. Il fallait que tu sois plus forte que tout ça, plus forte que cette attirance entre vous. Il fallait que tu sois plus forte que toi-même mais aussi plus forte que lui. C’était un peu compliqué tout ça. Regardant doucement Elio, tu l’écoutais en souriant. « T’es un grand sportif toi. Moi c’est pour pas culpabilisais quand je vais manger pour deux. » Tu riais doucement en posant doucement ta tête sur tes bras qui eux étaient posés sur le torse du jeune homme et tu regardais également le ciel. « Genre tu m’attendais si je n’étais pas passé tu aurais attendu tout le summer camp ici ? » Tu riais de plus bel mais cette fois-ci un peu plus légèrement. Mais ce rire partait bien vite quand Elio te demandait ce qu’il y avait de beau de ton côté. « Et bien écoutes, je suis en break avec Konrad mais je ne préfère pas penser à tout ça. C’est le summer camp je suis là pour tout oublier et m’éclater. » Tu redressais ton visage pour le regarder. « En plus, je suis co-capitaine de mon équipe alors j’ai d’autres chats à fouetter enfin j’ai eux à fouetter quoi. » Tu riais une nouvelle fois avant de retourner la question au jeune homme. « Et toi quoi de beau ? » Tu lui souriais, prenant doucement son menton entre tes doigts afin qu’il te regarde un minimum plutôt que de scruter ce ciel bleu.

Elle n’avait même pas le besoin de faire du sport, cela ne se voyait pas qu’elle mangeait pour deux. Je n’ai jamais vu un corps aussi bien fait que le sien, bon après je ne suis pas objectif quand on sait la relation qu’on a tous les deux qui est pour sûr des plus ambigües. Je me disais aussi que tu commençais à avoir des hanches. dis-je avec un sourire au coin pour me moquer d’elle. Ben oui, vous ne pouvez pas savoir comment elle peut être sexy quand elle est énervée. Oui exactement, je t’aurais attendu mais je sais que tu serais venu me voir rapidement. dis-je en caressant ses cheveux en souriant. Elle était donc en break avec konrad, cela ne m’impressionnait même pas. C’était une habitude maintenant entre eux, à croire qu’ils ne savent pas tenir un couple. Elle était également co-capitaine de son équipe ce qui est un grand rôle pour elle. Cela ne m’étonne pas pour toi et Konrad, vous êtes bizarre tous les deux. Je pose mon regard dans le sien quand elle prend mon menton pour que je la regarde. Je souris et passe ma langue sur ma lèvre supérieure avant de rire. Figure toi que je suis fiancé maintenant, enfin c’est un mariage forcé et arrangé mais bon… après elle est plutôt jolie et gentille. dis-je en haussant les épaules en souriant. J’avoue que je me demandais bien comment elle allait réagir à cette nouvelle.

Ce type, Elio, était un amour. Vous ne pouvez pas vous imaginez comment il était adorable mais bon ton avis sur lui était que très peu objectif, car entre Elio et toi il y avait une tension qui dépassait bien au-delà l’amitié mais ni toi, ni lui ne l’oserais l’avouer. Tu le regardais en souriant doucement alors qu’il était en train de caresser ton bras jusqu’à ce qu’il te dise que tu avais pris des hanches. Tu relevais la tête outrée en le regardant. « Eh oh, c’est même pas vrai ! Enfin je crois… » Tu examinais tes hanches qui ne semblaient pas avoir tellement bougé que ça. Et puis, ton examination se terminer bien vite étant donné qu’Elio venait passer une main dans tes cheveux alors que tu lui avais raconté ton histoire avec Konrad quelques minutes auparavant, il venait à te dire que tu étais bizarre enfin que vous étiez bizarre. Le regardant, du coin de l’œil, tu gardais un œil sévère. « C’est bon j’en ai marre d’être la dinde du truc qui va être traité de salope quand elle aura trompé son mec alors que ça fait quatre mois qu’il n’est pas là pour elle. » Tu soupirais avant de lui sourire à nouveau pour lui montrer que tu ne lui en voulais en aucun cas. Mais ton sourire ne fût que de courte durée quand tu attendais le mot « fiancé » et « mariage arrangé » sortir de la bouche d’Elio. Il était sérieux là ? C’était une blague. Tu écarquillais grand les yeux avant d’esquisser un sourire complètement faux. « Si tu es heureux comme ça tant mieux. » Tu t’écartais doucement du jeune homme en riant doucement. « Je ne voudrais des problèmes avec personne moi. »

Nan ce n’était pas vrai, elle était totalement parfaite. Je ne pouvais pas dire le contraire car j’aimais passer du temps à la regarder et la caresser un peu partout. Je rigole ton corps est parfait comme il est. dis-je avec un sourire au coin moqueur, même si je le pensais vraiment. Elle m’explique rapidement sa situation avec Konrad et je ne pouvais m’empêcher de trouver leur relation vraiment très louche. Je penche la tête sur le côté en l’entendant parler de ce qu’elle ressentait à ce moment précis. Vous êtes en pause nan ? Alors techniquement, tu peux coucher avec qui tu veux ce n’est pas de la tromperie. dis-je avec un sourire au coin. Je lui parle ensuite rapidement de ma rencontre avec ma future femme soit la fille que mes parents m’ont ordonné d’épouser. Elle n’était pas moche, elle était plutôt gentille, je pense même qu’on pourra bien s’entendre. Je lève les yeux au ciel quand elle se décale finalement me disant qu’elle ne voulait pas de problème. T’arrêtes ça oui, je ne suis pas marié hein. On est qu’à notre première rencontre s’il te plait. dis-je en l’attrapant pour qu’elle se rapproche de moi comme elle l’était avant.

De toute manière même s’il t’avait dit que ton corps n’était pas assez bien pour lui tu n’en avais rien à foutre et tu l’aurais envoyé chier. Mais tu savais bien qu’au fond il rigolait malgré son sourire moqueur qui venait se poser sur ses lèvres. Votre discussion se portait ensuite sur Konrad, puis sur toi, sur votre relation donc que vous pouviez entretenir qui était si compliqué. Mais Elio semblait en avoir trop rien à foutre, tout ce qu’il voulait savoir c’était si c’était de la tromperie si tu couchais avec quelqu’un durant le summer camp. Tu regardais ton ami en riant doucement. « Alors toi, tu ne perds pas le nord. » Tu secouais doucement la tête. « Pour ma part, j’estime que non il n’y a pas de tromperie après on verra ce que Konrad pensera de tout cela. » Tu lui faisais un clin d’œil avant que ton visage ne devienne légèrement pâle par l’annonce du mariage d’Elio. T’écartant doucement du jeune homme, tu souriais en coin lorsque ce dernier t’attraper pour que tu reviennes contre lui. « Tu peux m’expliquer comment tu peux accepter d’être marié de force ? Peu importe qu’elle soit belle, gentille ou quoi je m’en fous de ça. » Tu le regardais, choqué par le fait qu’il accepte tout ça.

Quand une relation est en pause, cela veux dire qu’on est totalement libre de faire ce qu’on veut. Sinon cela viendrait à dire que la relation est toujours la même nan ? Après, je ne peux pas dire je n’ai jamais eu de relation en pause dans tous les cas. Je souris quand elle me dit que je ne perdais pas le nord et qu’elle verra comment Konrad réagit face à cela. Je rigole doucement et secoue la tête. Je ne t’aurais pas cru aussi soumise dans un couple tu sais. Oui, je continuais à me moquer d’elle doucement. Je finis par lui avouer que mes parents m’ont arrangé un mariage, elle se décale tout de suite alors qu’il n’y a aucune raison. Je viens juste de la connaître alors il n’y a pas à s’inquiéter. Je n’ai pas dis que j’acceptais et elle non plus d’ailleurs. Disons que je fais cela pour faire plaisir à mes parents et je leur ferai comprendre que je me marie avec qui je veux. dis-je en souriant doucement. Tu es jalouse ? dis-je en arquant un sourcil, souriant toujours d’une façon narquoise.