Desys ♛ Shadows of the spirit.

♛ Shadows of the spirit
feat Despe

Enfin les vacances. La mer. La beauté de la plage et des paysages qui vous entours. L'air chaud, l'eau salé et des vagues hallucinantes. Depuis que j'avais quitté l'Australie, ce genre de chose me manquait, surtout le surf et cette sensation de chaleur sur la peau quand vous lézardez au soleil. En venant à Cuba, c'est ce que je ressentais, un immense plaisir et à la fois une impression d'être chez moi. Nous étions déjà le huitième jour mais dès que le temps me le permettait, j'allais à la plage, ma planche de surf sous le bras et le sourire au lèvre. Je savais ici que personne pouvait me gâcher ce plaisir puisque j'étais dans mon élément. Quand j'étais petit, j'avais souhaité un bon nombre de fois devenir un poisson ou bien vivre dans cet espace si large et curieux. Je n'étais pas quelqu'un de terrestre, je me sentais beaucoup mieux dans l'eau, surement l'une des raisons pour laquelle je préférai prendre un bain plutôt qu'une douche, et rester la dedans des heures. Vivre dans un espace sans plage aux alentours étaient un vrai calvaire. Réellement. C'est donc dans ma combinaison noir que j'arrivais à la plage, une planche sous le bras.J'avais pris le soin de rabattre mes cheveux à l'arrière pour ne pas être gêné durant mon sport favoris. Heureux, je me lançais alors en plongeant avec l'objet dans l'eau tiède. Glissant sur celui-ci, je surmontais les petites vagues et commençait alors à me concentrer sur les plus grosses en vue. [..] Après plusieurs heures à sans cesse remonter sur sa planche et à affronter les vagues, plus grosses les unes que les autres, j'avais finis par m'arrêter en revenant vers le rivage. Le soleil déclinait au loin, en laissant un ciel de couleur orange. J'enlevais rapidement le haut de ma combinaison, histoire de me sentir beaucoup mieux en dévoilant mon torse, préférant m'arrêter à la taille. J'étais tout de même presque nu. J'avais à présent juste envie d'une bonne douche ainsi qu'une bonne citronnade pour me revigorer avant d’enchaîner sur une fête.

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Cuba. Si je passais mes journées en ville ces derniers temps, tant ce qu'elles avaient à m'offrir me laissait chaque jour plus admirative de leur culture, j'avais rencontré bon nombre de personnes qui malgré le fait que j'étais heureuse de les voir, avait fini par totalement épuisée mes ressources d'énergie. J'avais donc commencé à marcher sans réellement savoir où aller, suivant simplement la route, suivant juste la plage. Le soleil finissait déjà sa course quotidienne dans le ciel et la teinte que celui-ci avait prit me faisait presque rêver. Dès qu'on s'éloignait un tant soi peu de la ville, il y avait soudainement beaucoup moins de monde. Sûrement que ces plages ne sont pas surveillées, et qu'il y a grand nombre de touristes à cette époque de l'année. Et moi, je ne devrais pas m'aventurer trop loin, car je savais que j'allais finir par me perdre. Et je m'étais déjà aventurée plutôt loin, en fait. Vêtue seulement de mon maillot de bain et d'un short, tant la chaleur était éprouvante, j'avais retiré mes chaussures pour marcher dans le sable fin. Et puis marcher en talons dans le sable, très peu pour moi. Je sais même pas pourquoi je continue de marcher, après j'aurai la flemme de faire le trajet inverse, et je finirai par crever seule sur la plage. Enfin bon, les taxis, ça existe. Je vais marcher jusqu'à ce que mes pieds n'en puisse plus. En fait, avec les évènements de ces derniers jours, j'avais juste envie de me pousser à ma dernière limite, histoire de tout extérioriser, et lorsque je serai en forme à nouveau, alors un autre jour se lèvera. Je me retournais quelques secondes, avant de me rendre compte que j'avais du bifurquer un certain nombre de fois, et que ma ligne droite s'était transformée en un espèce de labyrinthe que je n'arriverais jamais à retrouver. S'il y avait quelqu'un sur cette foutue plage. En me retournant, je finis par voir quelqu'un, pas si loin de moi, assit dans le sable. Innocemment, je m'approchais donc. « Excusez-moi, vous ne sau- » Je me tus quelques secondes, avant que l'information ne monte à mon cerveau. « Rhys? » demandai-je à haute voix. Je n'aurai jamais cru le croiser ici. En fait, je ne m'attendais pas à la croiser tout court, étrangement.

♛ Shadows of the spirit
feat Despe

Le soleil encore chaud pour une heure aussi tardive réchauffait lentement chaque parcelle de ma peau imparfaite. C'était un doux moment, que je vivais au quotidien autrefois. D'ailleurs, je me rappelle encore de mes premières vagues, ma première planche et bien évidemment mes premiers loupés. La nostalgie me prenait soudainement à la gorge et ma famille me manquait vivement. Du moins, seulement mon père. Mon géniteur, l'homme qui m'a apprit tant, et qui à fait de moi ce que je suis aujourd'hui. Il m'a aidé dans ma transformation et j'avais pu par la suite le rendre fière. J'étais ému rien qu'en me rappelant toutes les galères dans lesquelles j'étais quand j'étais gamin. Un petit gros, ça n'a pas d'avenir dans ce monde où la beauté parfaite doit être au grand jour. J'étais tellement haineux à l'époque. Mais c'est aussi ce qui fait ma force aujourd'hui, et qui me pousse à regarder au de-la du physique. J'en ai besoin, et surtout je ne veux jamais oublier ses sombres années de ma vie qui aujourd'hui encore me remue les tripes. Je m’accroupissais près du sol en touchant le sable fin et blanc. J'étais complètement perdu en ce moment. Dans ma vie personnelle en concernant la famille. Je portais toujours un lourd fardeau sur les épaules, et j'en avais plus qu'assez. Je m'étirais rapidement quand une voix féminine m'interpella aussitôt. Disant que connaître du monde ici n'était pas rare puisque les bateaux n'étaient pas loin mais entendre mon prénom de cette manière avait eu le don de me surprendre. Je relevais donc la tête en découvrant celle de Despe. « Tiens, tiens qui voila. » Dis-je en souriant tandis que je me rappelais vaguement de la soirée ou la jeune femme avait finis à l'envers. C'était le cas de le dire. Je ne l'avais pas revue depuis, mise à part quelques sms envoyés je n'en savais pas plus. Ce qui m'avais intrigués chez elle, c'était sa manière à vouloir me percer à jour, ça en devenait presque gênant. Je ne voulais pas que quelqu'un puisse me lire et encore moins une femme. « Qu'est-ce que tu branle à cette heure-ci ? » Dis-je tout naturellement alors que je m'abaissais pour récupérer ma planche au sol.

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 Se perdre sur une île inconnue, voilà un défi que je comptais bien réitérer malgré moi sur une autre île, et qui ne manquerait pas de m'arriver plus d'une fois. Je me connaissais suffisamment pour savoir qu'il m'était totalement impossible de me repérer, où que je ne sois. Et ce jour-là, c'est sur les longues plages cubaines que je cherchais la route exacte, me rendant compte que j'avais bifurqué plus d'une fois pour me retrouver où j'étais actuellement. N'ayant pas de portable, je ne pouvais non plus demander de l'aide à mon amour de gps, alors j'étais bien obligée de reconnaître que j'étais particulièrement mal barrée, surtout que mes pieds me faisaient un mal de chien et que j'avais marché un moment durant. J'avais donc fini par trouver quelqu'un sur une plage, quelqu'un qui se révéla être Rhys après que mon cerveau eut fait le rapprochement. Nous n'avions eu aucun contact depuis la soirée Mather, et autant dire, depuis les messages que nous nous étions envoyés. « Tiens, tiens qui voila. » En tout cas, j'étais assez surprise de le croiser ici, autant dire que je ne m'y attendais pas tant que ça, en réalité. Pourtant, depuis notre arrivée sur les îles, je n'avais cessé de tomber, au hasard, sur des personnes et d'autres, que je connaissais plus ou moins. Peu de quincy, après réflexion. « Qu'est-ce que tu branle à cette heure-ci ? » Comment expliquer ma situation actuelle? Ce n'est pas comme si j'étais particulièrement fière d'avoir marché uniquement pour oublier tout ce qui taraudait mon esprit alors qu'au final, je n'avais pas grand chose à reprocher à ma vie. « Je fais de l'exploration. Marcher au bord des plages lorsque le soleil se couche, c'est plutôt cool, comme passe-temps. » Je pouvais bien dire ça, mes jambes m'envoyaient le signal inverse en m'affublant d'une légère douleur musculaire. J'avais tellement envie de m'asseoir et de me reposer. « J'imagine que je n'ai pas besoin de te demander ce que tu faisais là, je peux le deviner moi-même. » remarquais-je en l'observant ramasser sa planche. Non, ce n'était effectivement pas utile de poser des questions lorsqu'on en connaissait la réponse d'office. Du moins, je n'y trouvais aucun intérêt personnel.

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feat Despe

La fatigue se faisait lentement ressentir après plusieurs heures passé sur les vagues. D'ailleurs, je n'arrivais toujours pas à me faire à l'idée que j'avais cette incroyable chance de pouvoir glisser une fois de plus. J'étais bel et bien complètement amoureux de la plage et de se que l'ont pouvait faire au alentours. Une fois mes études accomplit je comptais bien m'installer en Australie, mon pays de naissance et y exercer le métier de vétérinaire. Je me voyais déjà ma vie là-bas, les matins passés dans l'océan Pacifique, mes après-midi à la clinique en m'occupant de peine perdu ou bien de soigner tout simplement et mes soirées à rentrer chez moi, embrassant tendrement ma femme ainsi que mes enfants. Oui, tout homme à un rêve secret, non ? Libertin de base, peut être mais je ne comptais pas le rester toute ma vie. Une vie bien rangé, c'est bien plus tentant n'est-ce pas ? Revenant à mes esprits, je souriais à ses mots. Je ne l'a pensais pas aussi fleur bleu, à croire que j'avais encore bien des choses à apprendre l'a concernant. « Je ne te pensais pas aussi romantique, là tu m'impressionne. Tu vas me sortir un beau poème sur l'amour à présent  ? » Dis-je en plaisant, pensant que ce n'était tout de même pas son genre. Despe était du genre mystérieuse et l'a cerner, était chose assez difficile. « J'imagine que je n'ai pas besoin de te demander ce que tu faisais là, je peux le deviner moi-même. » En effet, il était assez facile de comprendre mon activité puisque je tenais moi même dans les mains l'objet qui me servait à faire du surf. « Perspicace en plus.  » Dis-je une fois de plus en plaisantant gentiment. Elle éveillait en moi, mon côté taquin. « Tu veux que je t'apprenne ? A moins que tu détienne déjà l'expérience ? Ou je t'offre un verre. Tu m'as l'air beaucoup moins bavarde qu'au téléphone tout à coup. » Encore et toujours, de la taquinerie que j'espérai qu'elle ne prendrait pas au sérieux.

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« Je ne te pensais pas aussi romantique, là tu m'impressionne. Tu vas me sortir un beau poème sur l'amour à présent  ? » Je n'étais pas tellement romantique, surtout que ce n'était pas comme si j'avais une quelconque expérience avec l'amour. Mais les plages et les couchers de soleil, ça fait film à l'eau de rose, n'est-ce-pas? « J'écris pas de poèmes. Et puis le romantisme, c'est pas particulièrement mon truc, en soi. » C'était les circonstances qui m'avaient fait parler ainsi, j'étais pas passée en mode autrice de livres aux collections Harlequin. « Perspicace en plus.  » Je levai les yeux au ciel en esquissant un sourire. C'était le genre de répliques auxquelles je pouvais m'attendre, après tout. Du surf, hein. Plusieurs des personnes qui m'entouraient le pratiquait, tandis que moi, j'étais strictement incapable d'aller dans une zone où mes pieds ne sont à au moins à cinq centimètre du sol, si ce n'était que je ne pouvais aller là où je n'avais pas pied, tout simplement. « Tu veux que je t'apprenne ? A moins que tu détienne déjà l'expérience ? Ou je t'offre un verre. Tu m'as l'air beaucoup moins bavarde qu'au téléphone tout à coup. » Ah.. il était vrai que j'avais bien plus d'assurance lorsqu'il s'agissait d'être derrière un écran, mais ce n'est pas comme s'il pouvait parler à ce propos. « Personne ne me traine dans l'eau contre mon plein gré, et encore moins là où il y a des vagues. » soupirai-je, croisant mes bras sous ma poitrine. « De toute manière, on va où tu veux et on fait ce que tu veux, mais deux minutes, ou je perds définitivement l'usage de mes jambes. » Ca m'apprendra à vouloir marcher, tiens. Et ça me dégoutera définitivement des longues balades à pied, cela dit. Je ne savais pas réellement si je devais être contente ou non de le trouver ici, finalement. Pas que je ne l'apprécie pas, mais je n'avais pas envie qu'il soit sur ses gardes.. simplement par rapport à ce que j'avais pu lui dire en juin. Enfin bon, je ne suis pas une personne effrayante, aux dernières nouvelles, alors tout devrait bien se passer.

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feat Despe

« J'écris pas de poèmes. Et puis le romantisme, c'est pas particulièrement mon truc, en soi. » Pas romantique ? Moi qui pensait que toutes les femmes avaient tourné leur esprit vers cette connerie qui en réalité n'existe pas. Tout ce que les hommes font, c'est seulement pour mener leur quête à bien, celui de se satisfaire sexuellement parlant. Une femme logique et consciente, ça fait du bien de temps en temps, non ? « Dommage. » Dis-je sans vraiment réfléchir, après tout c'est ce que tout le monde aurait répondu, non ? Je ne savais pas vraiment quoi penser de la jeune femme mise à part que son attitude semblait me faire comprendre que je l'emmerdais un peu. Je sais pas, peut être son ton blasé ? Je sentais en elle, une sensation négative. « Personne ne me traine dans l'eau contre mon plein gré, et encore moins là où il y a des vagues. » J'haussais les sourcils en m'apercevant qu'elle était beaucoup moins drôle que je ne le pensais. « Excuse-moi, j'avais oublié que tu avais soixante dix ans et que tes membres ne matchent plus comme dans ta jeunesse. » Dis-je en me moquant de la jeune femme. Si nous ne profitons pas de la vie, personne ne le fera à notre place. « De toute manière, on va où tu veux et on fait ce que tu veux, mais deux minutes, ou je perds définitivement l'usage de mes jambes. » Madame était fatiguée ? Je commençais vraiment à croire qu'elle s'était réincarnée dans une peau jeune et neuve. J'ai jamais vu quelqu'un de si traumatisé par une marche ou alors elle n'était pas du tout sportive. Je m'approchais alors qu'elle avant d'entourer mes jambes de mes bras et de la faire basculer sur mon épaule. Ah. Un petit poids comme même la Despe. « Arrête de te plaindre, je t'emmène. J'espère au moins avoir un petit cadeau en échange. Du genre en bisous ? » Dis-je en commençant à avancer avec une fille d'un côté et ma planche de surf de l'autre. J'avais loué une petite voiturette et c'était assez sympa pour se déplacer. J'avais bien plus d'argent que je n'avais besoin et puis quelques caprices de temps en temps, ce n'était rien de grave. Je devais bien lapidé la fortune de ma connasse de mère, je commençais donc petit à petit.

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  « Dommage. » Dommage? Il m'aurait préférée romantique et niaise? Très franchement, c'était bien loin d'être mon cas, j'avais les pieds sur terre, et mes illusions s'ancraient dans toute sorte de sujet, sauf le romantisme. « Comment ça, dommage? » demandai-je, curieuse, un sourire malicieux aux lèvres. Oui, cela m'étonnait, m'intriguait, comme la plupart des facettes de sa personne, en fait. « Excuse-moi, j'avais oublié que tu avais soixante dix ans et que tes membres ne matchent plus comme dans ta jeunesse. » La dernière personne qui avait joué avec moi lorsqu'il s'agissait de me jeter à l'eau dans un endroit où je ne pouvais toucher le sol, je m'en souvenais encore. Lorsqu'il s'agissait de mes phobies, j'étais autrement plus rancunière. Je dirais même totalement sur la défensive, en réalité. Les faits du passé, ne sont pas de bons sujets de drôleries. « J'ai peur de l'eau. » avouais-je en détournant le regard. « Enfin, pas de l'eau en elle-même, mais des profondeurs. » Oh beau souvenir qu'étaient les beaux lacs polonais, oh comme je voudrais effacer cela de ma mémoire. Rapidement. Le plus rapidement possible. Je lui expliquais ensuite que mes jambes allaient me lâcher si je remarchais encore. Je courais presque tout les soirs à Cambridge, alors ce n'était pas question de ne pas être sportive, mais bien d'être debout depuis sept heures du matin à visiter tous les endroits disponibles de long en large. « Arrête de te plaindre, je t'emmène. J'espère au moins avoir un petit cadeau en échange. Du genre en bisous ? » Alors qu'il me soulevait comme si je n'étais qu'un vulgaire sac de pomme de terre - au quel cas je rajoute que je ne pèse même pas cinquante kilos donc on se calme sur les remarques -, je soupirai. « Rhyyys, lâche-moi! » le suppliai-je. Mon dieu comme je détestais ce genre de sensations. Cela dit, j'avais omis de répondre à sa première proposition. « Tu ne fais pas les choses à moitié, dis-moi. Je n'embrasse pas n'importe qui! Il faut le mériter. » fis-je d'un ton faussement hautain, et à moitié amusé. Oui, cela m'amusait grandement, je devais l'admettre. Mais il était vrai qu'à moins d'avoir légèrement bu - et encore j'ai un grand self-control et je ne vais jamais "trop" loin -, je ne suis pas du genre à coller mes lèvres à celle des autres juste pour le plaisir. Non pas que je sois coincée; contrairement à bien des filles dans cette université, je n'étais juste pas à qualifier de "facile".

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feat Despe

« Comment ça, dommage? » Je parlais parfois trop vite, rien qu'à ce moment le payais puisqu'en réalité je n'aimais pas ce genre de femme naïve et qui couche dès que le premier prince charmant ce pointe. C'est pas drôle et c'est surtout lassant. « Comme ça. » Dis-je alors en haussant les épaules, ne voulant pas m'attarder sur le sujet. De toute manière, il n'y avait rien à dire la dessus. « J'ai peur de l'eau. Enfin, pas de l'eau en elle-même, mais des profondeurs. » Surpris je la regardais alors, interloqué pour avoir un peur pareil. Je n'arrivais pas à la comprendre puisque j'étais fan de la mer et du surf. « Ohw, désolé. » Balbutiais-je alors en baissant le regard un instant avant d'enchaîner sur sa place sur mon épaule à présent. J'étais bien déterminé à l’emmener là ou je voulais qu'elle le veuille ou non. « Rhyyys, lâche-moi! » Je souriais en coin en n'ayant pas du tout l'objectif de l'a lâcher et puis après tout, elle était fatiguée, non ? Je lui rendais une fière chandelle. Elle devait plutôt me remercier ouais. « Tu ne fais pas les choses à moitié, dis-moi. Je n'embrasse pas n'importe qui! Il faut le mériter. » Elle comprenait enfin quelle type d'homme j'étais, ça faisait plaisir. M'embrasser ? Je ne demandais qu'un simple baiser sur la joue mais si je pouvais avoir plus, je n'allais certainement pas cracher dessus. Despe est une jolie jeune femme, je ne pouvais pas dire le contraire. Un jolie teint, une chevelure épaisse et flamboyante, une jolie bouche et un corps intéressant. Non, j'avais encore bien des choses à découvrir chez elle. « Et comment je peux le mériter ? » Dis-je par tout hasard et surtout par curiosité. Marchant quelques minutes, je l'a posais alors devant ma voiture de location en attendant ma récompense. J'avais vu un petit bar pas loin d'ici et je savais que ça pourrait être sympa pour ce soir.  

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« Comme ça. » Je suppose que je ne vais pas m'attarder sur le sujet, de toute manière. J'aime apprendre des autres, au fur et à mesure. Pour mieux les cerner, les comprendre, et aussi mieux me rendre compte des relations que je puis entreprendre. Non pas que je ne fus calculatrice - si ce n'était qu'un peu -, mais j'aimais avoir un peu de contrôle sur ce que je faisais. Par la suite, je lui avais avoué mon irrémédiable peur de l'eau. Autant dire que lorsque l'on manque de se noyer une fois, cela peut être certes, une mauvaise expérience, mais pas forcément un traumatisme. Lorsqu'on y manque deux fois, le simple fait de ne plus toucher le sol devient presque un handicap. J'étais bien placée pour le savoir. « Ohw, désolé. » Esquissant un sourire, je répondis. « Mais y'a aucun problème, comme ça au moins, t'es fixé, si un jour il te prend des envies de me balancer à l'eau, pour je ne sais quelle occasion. » Enfin, dans une piscine, cela passait, parce que c'était un espace restreint, mais.. bref. Malgré que je ne me plaigne à lui, il ne semblait pas vouloir me relâcher, alors j'abandonnais le fait de simplement tenter de me débattre. Au pire, il était vrai qu'il me rendait actuellement service, je ne pouvais réellement concevoir le fait de me plaindre. Il me parlait ensuite d'une récompense pour lui avoir rendu service, ce à quoi il avait songé à un baiser. Quitte à faire la part des choses, autant penser directement à un "véritable" baiser, pas juste sur la joue, après tout. Ce n'est pas par "grande ouverture d'esprit" que je dis ça, simplement que je connais les degrés de différence entre chaque acte qui liait un homme à une femme. « Et comment je peux le mériter ? » Je réfléchissais, tandis qu'il me reposait à terre. Comme il est bon de sentir le sol sous ses pieds, finalement. « Si tu promets de rester avec moi jusqu'à minuit, je veux bien t'avancer un semblant de récompense. » Je trouvais le deal équitable, après tout, et cela me permettrait de m'amuser également, plutôt que de passer la soirée au bateau en compagnie de celui qui me servait de capitaine, et de toutes les personnes que je n'avais pas encore prit la peine d'apprendre à connaître, par manque de temps.