the beautiful sunrise ϟ EMRYS

Cela faisait déjà trois jours que nous étions partis pour le Summer Camp, en croisière. La plupart des élèves d’Harvard étaient partis eux aussi, franchement comment manquer ça, tout le monde devait au moins partir une fois au SC, qui de plus, s’annoncé juste grandiose cette année. On avait juste à voir ou on avait atterri et c’était clair, on ne pouvait pas rêver mieux car c’était tout simplement les Caraïbes quoi ! Je m’étais levé tôt ce matin, la raison principale de ce réveil aux aurores, et un peu forcé, car j’avais effectivement bien eu quelques envies de meurtres face au réveil, n’était d’autre qu’Emrys,  que je devais rejoindre au bateau, car depuis quelques jours nous étions aux Bahamas. Pourquoi je ne savais pas vraiment, qu’est-ce qu’on allait pouvoir faire aussi tôt ? Tous les deux ? Mais après tout je m’en fichais un peu, tant que je pouvais passer du temps avec mon grand frère sa m’allait parfaitement. Car il fallait bien l’avouer, cela faisait déjà un bon moment que je ne l’avais pas vu, avec les examens de fin d’années, et mon couple qui battait de l’aile, plus que jamais auparavant, je n’avais pas vraiment eu beaucoup de temps pour voir mes proches, ce qui me dégoutais un peu avec du recul, car je m’étais refermé sur moi-même petit à petit, et ça je ne pouvais pas le supporter. Je m’étais donc vite fait préparé pour pouvoir au moins ressembler à quelque chose, pour ensuite retrouver Emrys. Normalement nous devions nous retrouver sur le pont, au premier coup d’œil, il n’avait pas l’air d’être là, alors je décidais de l’attendre tranquillement en train d’admirer le lever du soleil, cette vue était juste magnifique.

Le soleil s'était levé aux aurores un peu comme moi. J'avais quelque peu du mal à émerger de ce sommeil profond, le confort des cabines aidait à dormir comme un bébé. Je n'avais pas vu Roxanna une seule fois ou meme Théo et Némesis si bien que l'inquiétude restait dans ma tete, dans mon cœur comme un point. Je pensais à Charlie mais j'essayais de ne pas trop me l'autoriser de peur de penser trop à l'espoir d’être avec elle. Ce matin, l'aube était mon ami parce que j'avais promi de retrouver mon petit frère de cœur, Kol, sur le pont de mon navire. Je savais qu'il risquait des embêtements de la part des plus sérieux compétiteurs mais je serais sans aucun doute pret à le couvrir si bien que je ne m'inquiétais que maintenant puisque je ne me trouvais pas encore à ses cotés. Une douche discrète, rapide, une tenue décontractée et rapide à enfiler ; hop, je sortais dans le labyrinthe du beau navire. Je passais au dessus sur le pont et vit au loin la silhouette de mon ami, inquiet. Il regardait le paysage splendide qui s'offrait à nous d'un air rêveur et je souriais de le voir un peu moins maussade et triste qu'avant. Je ne voulais pas ramasser mon petit bonhomme à la petite cuillère à chaque fois, ça faisait trop mal ! Je le rejoignais, m'appuyant sur le rebord à ses cotés, regardant aussi la vue sur la plage où les bateaux avaient été accosté puis je lui dis, tapant doucement son épaule : Alors on pénètre sur des bateaux ennemis ? C'est pas bien ... je vais te virer de là moi ... dis-je en rigolant aux éclats. J'étais en forme dès le matin. Un sourire, passage obligé de main dans les cheveux et je reprenais : Alors ça va toi ? Dis-je en grimaçant appréhendant une nouvelle triste ou quoi.

Le SC n'était pas forcément la meilleure partie de l'année pour moi, car elle me rappelait de mauvais souvenirs, tout ça parce que mon couple, c'est à dire Keyla et moi à une époque comme celle-ci nous étions prêt à tout perdre, à perdre notre union si fragile et si précieuse en même temps. Keyla avait toujours été ma raison de vivre et elle l'était encore aujourd'hui, mais rien n'allait plus, le bonheur, le joie, n'étaient plus au rendez-vous. J'avais réellement l'impression que plus nous nous acharnions à rester ensemble, plus nous nous faisions souffrir, à quoi bon encore se battre, à quoi bon encore réessayer, si cela ne servait à rien au final. Ce matin, je m'étais réveillé plus tôt que d'habitude, moi qui aimé bien dormir, aujourd'hui ce n'était franchement pas l'idéal. J'avais pénétré dans un bateau ennemi pour rejoindre Emrys qui m'avait donné rendez-vous ici, j'étais vraiment suicidaire par moment. « Tu serais capable de mettre à l'eau ton propre petit frère ? » lui avais-je dis en le regardant tout en le fessant une mine triste pour qu'il ai pitié de moi. Au fond, j'étais mord de rire intérieurement. Il m'avait alors demandé comment j'allais, tout en grimaçant légèrement, il savait très bien que c'était loin en ce moment d'être le bonheur, mais je n'allais pas lui dire que j'étais complètement désespéré pour mon couple, je ne voulais pas l’inquiéter. « Ça va bien, rien que de voir cette vu ça me donne le sourire aux lèvres et toi qu'est-ce que ça te fait d'être dans un des coins le plus beau du monde ? » Les Bahamas, on pouvait décidément pas rêver mieux.

C'était spéciale de se retrouver là dans ce beau décor et je ne me rendais pas tout le temps compte mais là, le contempler ainsi, c'était super chaud parce que on ne pouvait pas rater. Je me rendais vraiment compte de la chance qu'on avait mais pas vraiment de ce coté formidable de la chose pourtant c'était pas compliqué ; quand on voyait ce paysage somptueux, ça sentait l'ile paradisiaque. Mon ami se plantait à mes cotés admirant le tout à son tour mais clairement, je lui fis comprendre que ce n'était pas bien de s’être fait intrus dans mon équipe pour le coup : bien sur, c'était de l'humour, je m'en fichais totalement et lui joua à son tour quelques cartes, celle de malheureux en premier en me faisant le mec qui comprend pas que je puisse imaginer lui foutre un pieds au cul pour qu'il parte de là. Je me marre alors qu'il me fait part de son admiration face au paysage. Je soupirais avant de lui faire part de mon avis : J'ai du mal à y croire mais je le vis bien, j'aime et il ne m'arrive que de bonnes choses pour le moment enfin non, pas que des bonnes vis à vis d'autres personnes ... dis-je en pensant à ma connerie avec Grace. Là, je grimaçais et me grattais l'arrière du crane avant de me mordillais la lèvre, hésitant à lui demander ce que je voulais mais je le devais : Alors tu en es où avec Keyla ?