(+Grace) CEY TROP BEAU, CEY TROP BEAU, CEY TROP BEAU

Le trajet fut de longue haleine, Eugene ne pouvait que l'avouer. Il avait néanmoins pu s'assoupir quelques instants sur l'épaule de son copain, lui aussi extrêmement excité par cette nouvelle aventure. Geek comme pas deux, se la jouer Pirates des Caraïbes n'était en rien une corvée pour lui. Pour son copain, en revanche, qui avait emmené un peu trop de valises, comme à chaque voyage, ce n'était en rien une partie de plaisir. Jusqu'à l'attribution des équipes. Là, là il s'était senti revigoré d'une énergie qui l'avait abandonné durant tout le trajet vers Nassau ! Pour cause: son copain se retrouvait capitaine d'équipe, et en plus, il se retrouvait dans la même équipe que Grace, une Mather qu'il affectionnait beaucoup. Certains la trouvaient trop vulgaire et lui faisait mauvaise publicité en la qualifiant de "pute" ou autre "fille salope", mais Eugene la trouvait parfaite comme ça. Pute, salope, enfin une femme qui s'assumait comme elle était. Puis l'hypocrisie était de rigueur, car les hommes ne lui résistaient en rien, alors n'était-ce pas eux les hommes faciles ? En tout cas, l'idée de passer l'été avec ce brin de femme mettait Eugene dans tous ces états, ils allaient en avoir des délires et autres conversations sur les mecs. Et sur les meufs, celles qu'ils détestaient purement et simplement. Après avoir promis à Ludwick de le rejoindre plus tard pour veiller à ce qu'il soit bien installer (Eugene allait être parfait dans le rôle du compagnon, surtout qu'il s'agirait de l'unique fois où le polonais allait être chef de quoi que ce soit), il s'était mis en route avec toute la petite troupe. Ensemble ils composaient l'équipe 6, dirigée par le charismatique Quincy Dorian (ouais, Eugene devait l'avouer qu'il était sympa sous ses airs latinos) et surtout secondée par l'irremplaçable Grace. A peine qu'ils eurent mis un pied sur le bâteau, c'était vers leurs chambres qu'ils s'étaient dirigés, pour poser leur valise sur leur lit. Eugene s'était précipité, s'apercevant qu'une chambre de 5 avait déjà été composé, il espérait qu'il allait se retrouver seul dans la sienne. Il posa, avec douleur, ses nombreuses valises sur le lit et se précipita dans la chambre de son amie. « MA PRINCEEEEESSE » brailla-t-il, en se jetant sur elle, la faisant basculer sur le premier lit qui croiserait leur chute.  

Le summer camp commence enfin après avoir tourné en rond dans ta tête pendant tout ce trajet durant lequel tu n’avais absolument pas réussi à dormir bien trop excitée de voir ton équipe, le capitaine de ton équipe mais aussi ton duo car tu étais également co-capitaine de cette équipe numéro six. C’est bon tes pieds étaient enfin poser sur le sol des Caraïbes et te voilà enfin arrivais dans ton navire, dans ta chambre que tu partageais avec Elysia et Briony ainsi que deux autres filles que tu apprendrais à connaître par la suite. Cette équipe promettait beaucoup d’autant plus qu’il y a une population de mather avec toi qui ne te dépayse pas tant que ça d’Harvard finalement. Posant donc ta valise sur ton lit, tu t’apprêtais à l’ouvrir pour la vider quand une boule d’énergie venait te faire basculer sur ton lit en te serrant dans ses bras. « MON PRIIIIIIIIINCE ! » C’était Eugène évidemment, ta petite folle, ton prince. Tu étais tellement contente de partager cet été avec lui. Tu le serrais donc bien fort dans tes bras. « Je suis tellement contente que tu sois là dans la même équipe que moi. » Tu le regardais avec un grand sourire aux lèvres. Le décalant doucement sur le côté, tu te redressais pour grimper sur ton lit. « Faut fêter ça comme il se doit. » Tu te mettais à sauter sur ton lit comme une gamine en criant. « ON EST AU PARADIS BEBE ! » Tu sautais regardant Eugène te prendre pour une folle ? Non, il savait comment tu étais.

L'euphorie de gagner le bateau n'était rien comparé à celle qu'il éprouvait en rejoignant son amie dans sa chambre. Ils en avaient rêvé, être ensemble au Summer Camp, car au fond, ils se devaient de passer cet été ensemble. C'était envers et contre tout, et Eugene avait besoin de sa Grace pour se lâcher. Puis même, il l'aimait à la folie, et voulait être aux premières loges de ses histoires les plus abracadabrantesques. C'était encore en gueulant qu'il s'était jeté sur elle, les deux tombant sur le lit pour mieux se serrer dans leurs bras. Elle aussi s'extasiait de sa présence, et il en fallu peu pour dynamiser encore plus Eugene. « Carrément, fait du bien de savoir que t'es sur ce bateau avec moi ! » La belle brune fut prise par l'envie de sauter, au sens propre, c'est à dire bien sauter sur le lit. Une envie vachement contagieuse car Eugene se leva à son tour et rigola comme un fou à bondir avec elle. « C'EST LE SEPTIEME CIEL » renchérit l'allemand, en courant comme un dingue dans la chambre pour ensuite sauter sur le lit d'une autre des filles de la chambre. On s'en foutait, t'façon, les draps allaient être défaits tout pareil, il était évident qu'elles n'allaient pas passer leur soirée qu'entre filles. Puis c'était de sa faute à Grace, elle avait ce don de l'influencer aussi, ça n'arrangeait rien à la connerie du jeune homme. « T'as chambre est trop parfaite ! » s'écria-t-il, en examinant chaque recoin de l'habitation de sa princesse. Là, il vit un soutif dépassé de la valise de sa copine. Ni une ni deux, il fila sur son lit et tira le sous-vêtement par la bretelle. « Hmmmm, c'est que la co-captain a décidé de s'habiller sexy » fit-il, le sourire coquin alors qu'il tâtait de ses doigts le tissu de ce fabuleux vêtement. Ouais, il était gay, mais il savait reconnaître de belles fringues aussi.  

Eugène et toi réunis dans un même endroit au paradis pendant tout un été mais ils étaient fou ceux qui avait fait les équipes. Ils ne se rendaient pas compte de la connerie qu’ils venaient de faire mais toi ça te mettais juste en joie mais dans une joie inexplicable tellement inexplicable que quand ton ami t’avais rejoinds dans ta chambre vous aviez fini par sauter sur ton lit comme deux petites folles en criant que vous étiez au paradis, au septième ciel et à toi d’ajouter autre chose en criant le plus fort que possible. « C’EST UN ORGASME MAIS UN VRAI POUR LA PREMIERE FOIS JE NE SIMULE PAS ! » Tu riais avant de retomber sur ton lit, rebondissant quelques peu en regardant Eugène qui sautait de lit en lit avant de se jeter sur ta facile pour en ressortir tes sous-vêtements. Tu riais de plus bel en secouant la tête n’en pouvant plus de ce mec qui te donnait mal au ventre à force de te faire rire. « Qu’est-ce-que tu crois ? Je veux choper moi cet été c’est pas avec les culottes de ta grand-mère ou de ta mère que je vais réussir à mettre les caraïbes dans mon lit. » Tu riais en attrapant ton string qu’il tenait à bout de main. « Juste regarde pas la taille de mes soutien-gorge je n’ai pas énormément de seins alors tu vas avoir l’impression d’avoir des m&m’s dans les mains. » Tu pouffais de rire une nouvelle fois. « Tu viens on va visiter notre navire mon capitaine ? » Tu lui tendais ton bras après t’être redressé.

Ils étaient partis dans leur délire, et Dieu devait les regarder avec un regard inquiet à cet instant-là. C'est qu'ils s'extasiaient vraiment en plus, à en croire par les cries de la belle brune. Ou alors, il devait la regarder avec envie, comme la plupart des garçons qui croisaient sa route. « OOOOH OUI ! HAAAAAAAAA » s'amusa à poursuivre le garçon, couché sur le lit d'il ne savait qui, tout en gigotant. C'était avant qu'il ne décide de ratisser la valise de sa pote, et d'en sortir tout ce qu'elle pouvait contenir. De si beaux vêtements, juste pour porter cette marque-ci, il aurait aimé avec des seins ! Il devait se contenter des caleçons Calvin Klein lui, c'était pas si mal nan plus. « Ma grand-mère a eu un franc succès auprès des nazis » se défendit Eugene, faussement offusqué par les paroles de Grace concernant sa famille. Bon, concernant sa mère, elle avait peut-être raison, mais elle était tellement HS du matin au soir que peu importe ce qu'elle portait, ça serait moche. Il pouffa de rire, jusqu'à s'en écrouler au sol lorsqu'elle vint lui causer d'M&M's. « Quelle planche à pain ! » s'amusa à taquiner le garçon en pinçant le nombril de sa camarade. Au fond, petit ou gros seins, c'était la fermeté qui comptait, sisi ! Traité comme un prince quant l'envie lui prit d'aller explorer le bateau, Eugene ne put refuser une balade avec sa pote. « Assurément ! Je meurs d'envie de voir si on peut mater discrètement dans les douches ! » il saisit le bras de sa copine et l'entraîna dans le couloir. Putain, même le couloir était beau ! « Bizarrement, ça me dérangerait pas de cuver par-terre dans cet endroit » confessa-t-il, alors qu'il avait toujours fait des pieds et des mains concernant ses fins de soirées, qu'il voulait absolument passer dans son lit. Ou celui d'un autre. 

Eugène te tuerait un jour à force de te faire rire comme il le fait. Tu riais tellement que tu risquais d’en faire pipi dans ta culotte. Ne vous y méprenez pas les incontinences peuvent commencer très tôt quand même. Enfin bref, vous attrapiez un orgasme à force de trouver ce bateau juste sublime et l’orgasme de ton ami te fit exploser de rire, il était ridicule. Vraiment ridicule. « Ludwick doit bien se marrer quand il est derrière si tu jouis comme ça. » Tu riais de plus bel, avant de te calmer un moment mais pas pour longtemps, car Eugène semblait ne pas en avoir fini. Et voilà que maintenant il vidait ta valise en faisant des commentaires sur ta lingerie plus ou moins sexy. Ni une, ni deux tu attaquais les culottes de sa mère et de sa grand-mère. Sa réflexion te faisait bien rire. « Mon prochain objectif est de me taper Poutine, ça doit être tellement bien de se taper un dictateur facho. » T’en salivais d’avance rien que d’y penser mais tu en riais surtout. Et puis, une idée te traversait l’esprit. Tu voulais aller visiter le bateau en compagnie de ton prince à toi. Lui tendant donc ton bras, vous voilà hors de ta cabine dans ce somptueux couloir qui ne semblait pas s’arrêter. Tu avais les yeux écarquillais mais Eugène faisait encore des siennes. « Même un eliot pourrait dormir là-dedans et pourtant eux ils ne dorment pas n’importe où surtout quand ils sont princes et princesses de je ne sais où. » Tu riais un peu plus avant de t’aventurais dans ce navire immense qui vous appartenait pour tout l’été. Rentrant avec Eugène dans la salle de réception tu ouvrais grand les yeux. « PUTAIN DE BORDEL DE MERDE ! » C’était immense, c’était magnifique. « Rien que pour ça j’ai envie de faire une réception genre le truc bidon et chiant où tout le monde parle avec un doigt levé et où les filles ne mangent qu’un petit four sois disant qu’elles n’ont pas besoin de plus mais qui se tape un triple menu maxi best of big mac en ressortant de là-dedans. » Tu savais de quoi tu parlais, car tu en avais vécu des réceptions comme ça plus jeune et ce n'était pas un plaisir pour toi de faire la fille ultra gentille et souriante.

Ce qui était de vraiment bien avec Grace, c'est qu'elle était parfumée de cette classe sans nom. Pour sûr, la grand-mère d'Eugene n'approuverait pas ce genre de filles au langage vulgaire et à l'attitude désinvolte. Mais quand on avait besoin de rire, c'était quand même le meilleur moyen de s'esclaffer, que d'écouter les grossièretés qu'elle pouvait bien sortir ! On associe Grace, qui fait une blague sur Ludwick, et on obtient un Eugene au bord des larmes tellement il rigole fort, se tient les côtes, tout en manquant de s'étouffer à force. « T'es maboule .. j't'aime ! » avait-il fini par sortir, dès qu'il en eut l'occasion. Les voilà dans le couloir maintenant, et déjà, rien que ce corridor était sujet à bien des conversations et autres envies chelous qu'exposaient les deux jeunes gens. « Ouais, dormir, ou bien entrain de s'accoupler contre le mur, ça a l'air de supporté lourd ça » examina-t-il, en posant ses mains et exerçant un légère pression. Puis c'était doux, pour sûr que ça devait être confortable de copuler contre ces murs-là ! Sans avoir besoin de le dire à Grace, il venait d'inscrire un nouvel objectif à sa liste déjà bien longue des choses à faire avec Ludwick. Bref, les deux jeunes gens, les flammes aux fesses, continuèrent leur expédition et le prochain arrêt réussit à couper le souffle de l'allemand. Des salons dans des bateaux, que ce soit des yachts et autres croisières, il ne avait déjà vu, mais ils réussissaient toujours à l'émouvoir à ce point ! « TUUUUEZ-MOI, CEY TROOOOOP BIEN » s'extasia-t-il de nouveau, prêt à courir de plus bel dans chaque recoin pour estimer quelle serait meilleur endroit pour poser ses fesses et se reposer. De fait, il essaya toutes sortes de positions sur le canapé. Assis, normal, quatre pattes en l'air, à califourchon sur le dossier. D'ailleurs, c'était dans cette position qu'il répondit à la jolie brune. « Eeeeh ! Je kiffe ce genre de réception moi ! » lui rappela-t-il, lui qui ne jurait que par la beauté des choses et la grandeur des événements. Grace avait été dégoutté de ce milieu, Eugene, lui en demeurait accro. « Allez, viens, c'est trop moelleux ! » appela-t-il sa pote, alors qu'il se mit à faire le poirier.

La vulgarité dans ton langage c’était un peu comme ta marque de fabrique. Tu étais une demoiselle qui prend soin d’elle de l’extérieur mais si tu avais envie de dire « merde », « tu me fais chier » ou « bite » tu n’hésitais pas le moins du monde. Après tout, il ne fallait appeler un chat, un chat non ? Enfin bref, Eugène venait d’éclater de rire, de se tordre de rire même et ça pouvait durer longtemps si dans sa tête il repartait dans un nouveau délire qui te serais inconnu pour le coup. Mais étant un garçon qui sait reprendre ses esprits, il te gratifia juste d’un « maboule » et d’un « je t’aime » afin de se calmer un moment. « Oh oh je t’aime. En tout bien tout honneur, dis-moi pas que tu es devenu un homme hétéro banal et chiant. » Tu le regardais avec de grands yeux avant de retomber sur lui pour lui faire un câlin et un bisou. « Mais je rigole, moi aussi je t’aime. » Tu riais un instant avant de partir avec lui en direction du couloir. Vous étiez subjugué par la hauteur et la luxure de ce bateau et Eugène ne manquait pas de tester les lieux afin de voir si tout était bien solides pour copuler. L’écoutant parler, tu ne pus t’empêcher de rigoler mais tu comptais bien légèrement contredire ses dires. « Faire l’amour contre le mur c’est possible mais pas en levrette, tu as vite fait de te prendre la tête dans le mur et là bim assommé quoi. » Tu riais en imaginant cette scène si exceptionnelle dans ta tête et puis votre visite continué vers la salle de réception où Eugène te faisait une réflexion sur le fait que lui il aimer les réceptions de gens fortunés. Tu levais les yeux au ciel en riant doucement alors qu’il partait vers la salle commune pour tester les canapés faisant toute sorte de figures telles que le poirier. Rigolant tu le regardais un instant avant de le rejoindre en passant par le dossier, lui retombant dessus. « Ah ouais, ils sont trop bien. » Tu sautais légèrement dessus avec tes fesses afin que ça rebondisse un minimum. Regardant ensuite Eugène, tu le réprimandais un instant. « Toi dans une réception de péteux quand tu étais petit tu étais le gamin qui foutait le bordel je suppose. » Tu riais, le poussant doucement sur le côté afin qu’il retombe de son poirier.

Le bateau était exactement comme l'aurait imaginé Eugene, du moins, quand il fallait imaginer un bateau pirate. Ils étaient loin les gigantesques paquebots et autres yachts de son enfance, là, il vivait la vie en mode Pirates des Caraïbes. Certes, l'endroit ne manquait pas de luxe, au plus grand plaisir du jeune homme, qui n'aurait fermé l’œil de la nuit de peur de se faire attaquer par tous les acariens de son matelas. Mais il se sentait bien, c'était presque comme si on venait de lui attribuer un nouveau chez lui, avec comme colocataire Grace, la meilleure des meilleures. A ce moment-ci, il se voyait ici qu'avec elle oui, à accueillir de fabuleuses soirées qui resteraient dans les annales, et à copuler dans tous les recoins avec leur partenaire respectif. « Nan, quand j'étais gamin, j'étais du genre à me cacher sous les tables pour ne pas à avoir à parler finances avec les invités de mon père » ricana-t-il, il savait que ça n'avait rien de l'image qu'il donnait à présent. Ce serait inimaginable pour lui de se cacher maintenant, lui qui adorait être visible pour le plus grand bonheur, ou non, des autres. Il était tombé de son perchoir à cause de la grosse mais il se redressa le long du dossier avec aisance et ses fesses purent retrouver le calme. « Dire qu'on va devoir partager tout ça ! Et nos chambres ! L'horreur » se plaint-il déjà, voyant son grand projet d'hôte de soirées tomber à l'eau. En guise de compensation, il passa un bras autour de la tête de sa pote et lui demanda assez simplement « Tu comptes ramener des garçons ou Konrad a toujours l'exclusivité sur tes boobs ? » questionna-t-il avec une voix assez douce, bien qu'elle en devenait taquine sur la fin, quand il chatouilla à l'aide de son index la poitrine de sa camarade, par dessus le vêtement évidemment. Les choses privées restaient souvent privées, elles cassaient tout le fun, mais il sentait le besoin de poser la question, histoire d'être un bon ami .. et savoir s'il pouvait la présenter oui ou non à deux trois types géniaux qu'il aurait adoré se taper s'ils n'étaient pas hétéros

Le bateau était d’une splendeur a tout épreuve et le visiter avec Eugène était la meilleure chose à faire à ton avis. Tu avais les yeux écarquillés ne voulant manquer aucun truc. Les Caraïbes c’était vraiment le paradis et tu étais prête à parier que ce summer camp allait être de la folie furieuse. Tu discutais avec Eugène enfin vous déliriez sur vos futures parties de jambes en l’air avant d’en venir au monde huppé d’où vous étiez issus tous les deux mais dont Eugène en avait gardé quelques traces comparé à toi. Tu l’écoutais en secouant la tête morte de rire. « Moi j’adore partager ma chambre, ça va être drôle. » Tu lui faisais un clin d’œil avant de t’avachir près de lui sur le canapé posant ta tête sur ses genoux. Eugène ne te refusa pas et se mit à te poser une question des plus intimes. Enfin avec toi rien n’étais un intime. Tu rigolais un instant avant de te relever. « Eugène tu as oublié qui j’étais ? » Tu rigolais un instant. « Je suis Grace St-James merde ! » Le regardant toujours tu poursuivais. « J’ai fais un break avec Konrad avant de partir, car plus rien ne va entre nous. On est jamais ensemble, on a une vie de couple éteinte et je te parle pas de notre vie sexuelle alors je suis libre comme l’air. D’ailleurs, je me suis déjà faite Ricardo dans un plan à trois avec une demoiselle que je ne connaissais pas mais qui n’étais pas farouche je peux te le dire. » Tu lui faisais un clin d’œil avant de poser une question à ton tour. « Et toi ? Ton ziguigui appartient toujours à Ludwick ? » Tu aimais beaucoup ce garçon mais si ton ami voulait s’amuser ce n’est pas toi qui allait l’en empêcher bien au contraire.