GINA DE LUCA ► Danielle Campbell

C'est le 21 juin 1995 à Vérone, que les membres de la famille De Luca m'ont accueilli(e) dans leurs bras, ils m'ont prénommé(e) Gina. Je suis statut célibataire et fort heureusement, mais si vous voulez tout savoir je suis hétérosexuelle et j'en suis fier(e). Je viens d'une classe sociale moyenne. Sinon, dans la vie de tous les jours je fais des études de Education scolaire depuis un ans et travaille en parallèle de mes études en tant que serveuse. Et pour terminer, je voudrais intégrer les Cabot ou les Quincy.

Pourquoi MAISON 1 ou MAISON 2 ?

CABOT HOUSE.
S'il y a bien une chose à savoir sur la jeune étudiante, c'est que de nature très féminine, elle aime prendre soin d'elle et, surtout, se mettre en valeur. Elle aime plaire. Elle sait utiliser ses atouts quand il s'agit de séduire un homme. Et ce, même si elle n'a pas beaucoup d'expériences en la matière, peu importe. Quand elle a quelqu'un en ligne de mire, elle sait mobiliser son charme naturel pour arriver à ses fins. Mais attention, si elle aime séduire, cela ne veut pas dire qu'elle est volage. Au contraire, lorsqu'elle se trouve en couple, elle est tout ce qu'il y a plus fidèle. Comme la plupart des filles de la confrérie. Ce qui fait qu'elles les apprécient tant. Elles lui ressemblent. De plus, elle se retrouve dans les valeurs véhiculées par la Cabot House : Amour, travail, étude et fidélité.

QUINCY HOUSE.
Quelle maison serait la plus susceptible de répondre à ses convictions profondes ? Elle n'a rien contre les autres confréries, mais la Quincy House est celle qu'elle préfère. Il s'agit même de son premier choix. La première confrérie qu'elle ait visité en débarquant sur le campus. Gina a le coeur sur la main, elle a tendance à faire les autres avant sa propre personne, son choix n'est donc pas étonnant. Au contraire. Il était même évident. Aussi, et bien qu'elle soit de nature sociable et s'entendant avec tout le monde, ou presque, elle ne se voyait pas passer plusieurs années avec des gens ne partageant ses convictions, ses centres d'intérêts.

Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle R. et j'ai 22 ans. Je suis française et j'ai connu le forum grâce à Google. Un forum attrayant, tant par son activité et son design, alors j'ai décidé de m'inscrire. J'utilise Danielle Campbell comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par HollowBastion et Tumblr. Je fais environ 500 mots par RP et mon personnage est un personnage inventé.

Mot de la fin ? ▲ R.A.S
Je souhaite ▲ (ajoutez "checked" pour cocher une case)
être parrainé (?) adhérer un flood d'intégration (?)
participer à la roulette RP (?) participer au Summer Camp (?)

(Invité)

Il était une fois...

GINA DE LUCA ► Danielle Campbell Tumblr_mqz89qSOSk1rlrymro3_250

I.

21 juin 1995. Ce soir-là, les rues de Vérone étaient remplies plus que d’accoutumée. Tout le peuple italien semblait s’être donné rendez-vous. Tous ? Non. Parce quelque part dans une chambre d’hôpital, une jeune femme de dix-huit ans à peine, s’apprêtait à donner la vie. Donner la vie. En voilà un drôle de terme pour quelqu’un qui n’a jamais souhaité cette grossesse. Pire. Elle avait même pensé avorter, mais s’était rétractée au dernier moment. Elle n’avait pas vingt ans et déjà sentait que sa vie allait être fichue avec cet enfant qui allait arriver. Mais alors pourquoi avait-elle décidé de garder le bébé si son désir était de ne pas en avoir ? Elle ne savait même pas pourquoi, elle avait finalement cédé aux invectives de ses parents, la sommant de la garder. Il faut dire que de confession catholique, et traditionnaliste de surcroît, une telle décision était malvenue. Elle avait donc été contrainte de faire contre sa volonté, et n’avait pas eu le courage de s’opposer à sa famille. « Foutaise ! » lui avait alors dit un ami à l’époque. « Quand on veut, on peut ! » lui avait rétorqué aussitôt. Il ne s’était pas gêné pour lui dire ses quatre vérités. Il n’avait pas tort ceci dit. Selon lui, la religion était un « poison » pour l’âme. Un venin qui empêchait de vivre sa vie comme on l’entendait. Bien sûr, ceci est une question de point de vue. Mais était-il dans le faux réellement lorsqu’il lui avait conseillé de suivre son désir de mettre un terme à cette grossesse ? En tout cas, la suite on la connaît. Elle aura, finalement, mis au monde une petite fille que jamais, elle n’aura aimée. Et elle le lui aura bien fait ressentir tout au long de son enfance… adolescence… jusqu’à l’heure actuelle.

II.

Une rencontre. Un regard. Un sourire. Son entrée dans le monde du spectacle fut marquée par une rencontre qui aura changé sa vie. Forte de sa nouvelle assurance retrouvée, elle ne voyait plus le monde avec des yeux d’enfant angoissée, mais avait appris à en voir toutes les couleurs. L’enfant plein d’espoir, qui sommeillait en elle, s’était éveillé. Elle n’avait plus peur. Du moins, elle ne le montrait pas. Avec la confiance retrouvée, elle s’était sentie pousser des ailes. Elle se sentait, désormais, prête à affronter la vie avec toute la force et le courage qui lui sera nécessaire. Elle n’a plus rien à craindre tant que, de là-haut, cet être continuera de veiller sur elle, jour et nuit. Sans relâche. Son grand-père. Le seul qui aura cru en elle. Le seul qui aura permis à la jeune fille de croire en son potentiel… de devenir celle qu’elle est en réalité. Et croyez-moi, ça n’était pas gagné ! Entre une mère autoritaire, qui semble prendre un malin plaisir à la rabaisser sans cesse, et un père absent, la jeune fille n’était pas bien partie. Mais fort heureusement, elle a pu, très tôt, compter sur le soutien de son aïeul. Il ne fut pas le seul. Une autre rencontre décisive avait fini par faire éclore la vraie Gina. Une amie comme on rêverait tous d’avoir un jour. Une amie qui lui avait proposé de s’inscrire dans son cours de théâtre, sous prétexte que cela pourrait lui faire du bien. Que cela pourrait lui redonner plus confiance en elle. Parce qu’il faut le dire, elle était, en fait, son propre ennemis. Combien de fois s’était-elle laissée envahir par le défaitisme, prétendant qu’elle n’arriverait jamais à rien ? Sa découverte de la scène avait tout changé. Elle s’était révélée. Aux autres. Mais à elle-même surtout. Désormais, plus rien ne l’arrêterait. Rien ni personne. Elle a enfin les clés en main pour entreprendre le fil de sa propre destinée. Et elle envisage bien de vivre en fonction de ses envies, sans pour autant négliger les autres bien entendu. Parce que vivre pour soi n’est pas synonyme d’égoïsme. Au contraire. Elle a toujours eu un grand cœur. Trop gentille peut-être, comme diraient certains de ses amis proches. Trop du genre encore à vouloir faire passer les autres avant elle.

III.

En définitive, la vie ne l’aura pas toujours épargné. Elle lui en aura même fait voir de toutes les couleurs. Faisant parfois en sorte qu’elle la haïsse pour les souffrances endurées. Cependant, la lueur d’espoir au fond d’elle, n’a jamais cessé de briller. Sa force a été de croire que tout finit par s’arranger. Que rien n’arrive par hasard. Mais pour une raison : nous rendre plus fort. Qui sait où elle serait, et ce qu’elle serait devenue si elle n’avait vécu tout ça ? Personne ne peut, hélas, répondre à ce genre de questions. Encore un mystère de la vie ! Le fait est qu’elle était, dorénavant, reconnaissante pour tout ce qu’elle aura récolté de bons… pour toutes ces rencontres qui lui auront fait entrevoir un meilleur monde… pour toutes les épreuves qui l’auront rendue plus fortes.

(Invité)