Sur la plage abandonnée...
Bahamas, le rêve absolu et pourtant à ce moment précis j'ai un énorme coup de blues. Wade me manque mais, je lui ai promis de garder mes distances durant tout le summer camp pour qu'il puisse réfléchir, savoir où il en est mais, mon meilleur ami me manque tellement... J'ai besoin de la seule chose qui arrive à me remonter le moral. C'est alors que je m'installe non loin de la seule personne présente sur cette plage. J'attrape ma guitare et je commence à chanter une des chansons que j'ai commencé à écrire il y a peu en français.
Il faut décider de sa chance à défaut de sa naissance et pleurer en silence le manque et l'absence. Quand j'oublie mon enfance, j'en perds toutes mes croyances parce qu'à force d'évidence la vie n'a plus de sens. Jure-moi, jure-moi tout ça et même si tu n'y crois pas, même en croisant les doigts jure-moi. Jure-moi les mots qui font qu'on avance quand mon âme se fait violence, jure-moi n'importe quoi...J'ai tant vécu pour les flammes que je mourrai pour tes larmes. Tant pis si tu condamnes les fêlures de mon âme. Jure-moi, jure-moi tout ça même si tu n'y consens pas , même en touchant du bois jure-moi. Jure-moi le ciel dans toutes ces urgences quand ma vie se fait violence jure-moi n'importe quoi...Jure-moi le ciel dans toutes ces urgences quand ma vie se fait violence jure-moi n'importe quoi...n'importe quoi, jure-moi ! chantais-je un ton plus bas qu'il ne le fallait pour ne pas déranger la personne qui se trouvait à quelques mètres de moi.
mocking jay.