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Tu venais de te.. marier. Oui marier ! Depuis à peine quelques heures, tu ne t'appelais plus Leroy tout court, mais Leroy-Thomspers. Tu avais encore plein d'étoiles dans les yeux mais surtout toujours autant d'alcool qui coulait dans les veines. Tu ne sais pas du tout, mais alors absolument pas combien de litres d'alcool et principalement de champagne tu avais pu boire. En fait, pour être tout à fait honnête, tu avais du mal à te remémorer clairement chaque détaille de ta soirée. Tu te souviens vaguement de Cody, allongé sur le sable en train de remplir le contrat de mariage. Calypso et sa couronne d'algues sur la tête en train de réclamer son champagne car elle stressait à mort. Le maire sur le point de faire un coma éthylique et puis... Toi, et ta robe de mariée à moitié déchirée, ton maillot en dessous et ton voile sur la tête que tu avais fini par jeter tu ne sais où car il te gênait. Sans doute dans la mer. Et puis maintenant, que la fête était finie, tu essayais tant bien que mal de rentrer sur le bateau, pour décurer de ta gueule de bois. Ça avait été bien beau mais là, tu mourrais juste de fatigue. Limite tu pourrais t'endormir par terre, dans le sable alors que le soleil commençait à pointer le bout de son nez. Tu marches, un peu de traviole sur le sable qui chatouille les pieds, t'avance tout droit, de tout façon tu finirais bien par retrouver la direction de port. Mais à l'heure actuelle tout ce que tu voyais c'était cette brune que tu avais du mal à distinguer à quelques mètres de toi. Normal, t'es encore saoule. Et elle avait l'air de te regarder avec une drôle de tête. Quoi elle avait jamais vu de mariée, elle voulait une photo ?
deuxième jour, six am
w/ lizie
Elle s'approche de toi et tu ne comprends ce qui se passe. Elle allait t'arrêter ou quoi d'être en robe de mariée et de t'être mariée prématurément ? T'avais vraiment de drôles d'idées bourrée Lizie. Plus elle s'approche de toi, plus tu arrives à distinguer les traits de cette jeune brunette, qui avait l'air tellement perdue et déboussolée quand elle te regardait. C'était vraiment... étrange. Ou peut-être tu rêvais ? Ah ouais ça devait être ça la réponse rationnelle, car bon avoir des idées censées bourrée en étant réveiller, c'était impossible, nan ? Mais soudainement, elle te parle, elle se présente. Tu ne comprends pas du tout ce qu'il se passe, vous vous connaissez ? Merde, merde, c'était vraiment gênant si c'était le cas et tu n'arrivais plus à mettre un nom sur ce visage. Bon visiblement, tu ne rêvais pas. Tu sentais bien le vent te fouetter contre ton visage, t'entendais bien sa voix, et t'avais beau te pincer, ça te faisait rien, juste mal. Et tu finis par lui dire Hm.. on se connait? tu demandes au hasard.
deuxième jour, six am
w/ lizie
deuxième jour, six am
w/ lizie Sammy. Ce nom résonne encore dans ton esprit. T'essaye à tout prix de connecter tes neurones pour trouver une réponse à cet énorme trou noir auquel tu était en train de faire face. Bon sang Lizie, rappelle toi de quelque chose. Putain ça semblait impossible dans ton état actuel, ça te faisait beaucoup trop mal au crane de réfléchir. On pouvait plus rien te demander à cette heure-ci, t'avais bu comme un trou toute la nuit, tu t'étais mariée... T'avais fait des conneries quoi, et t'étais encore sacrément bien éméchée. Tu veux lui répondre, quelque chose, n'importe quoi, mais soudainement, tu la fonds fondre en sanglots. Elle cache son doux visage entre ses mains. Merde, merde, merde ! T'avais dit quoi, t'avais fait quoi pour qu'elle pleure. C'est la panique en toi soudainement, et alors sans réfléchir, tu t'approches d'elle et la prend dans tes bras. Tu pensais ne rien connaitre de cette inconnue mais une chose était sur, tu n'aimais pas voir des gens pleurer, sobre ou bourrée. Tu la sers doucement contre toi, caresse ses cheveux par automatisme, et tu pouvais sentir son coeur battre incroyablement vite, ce qui t'étonnait. Tu ne comprenais définitivement rien à ce moment plutôt... étrange Hey non ma belle... arrête de pleurer... qu'est-ce qui va pas ? Un garçon t'a fait du mal ? Tu veux que j'aille le butter ? bon ok avec tes p'tits bras, tu ne pouvais pas faire grand-chose, mais t'avais des contacts... bon sang lizie, arrête de parler, tu racontes que de la merde saoule et t'étais loin de te douter que la cause de ses pleurs c'était toi.