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Harvard, université d'élite, prestigieuse, où seul les meilleurs peuvent entrer, mais aussi, principalement les plus riches. En effet, les frais d'admissions sont faramineux. Cependant, en de rares fois, des chanceux, des élus même je dirai, arrivent à accéder à cette école malgré leur modestes origines. Sans doutes sont-ils la risée de bon nombre, de part leurs habits, leur manières ou autre, mais, tout cela est simplement dû à la bêtise humaine, tout simplement. Ces gens-là ne devraient-ils pas plutôt être respectés pour ce qu'ils ont reussi à accomplir?
Pourquoi est-ce que je vous parle de ça, vous demanderez-vous? La réponse est toute simplement que, le personnage principal de mon récit est l'un d'eux. Un certain Lorenzo Del Piero, natif des bas quartiers de Turin, où il a grandit dans la famine et la pauvreté. Sa soif de savoir intarissable lui a donné la force d'avancer, et de reussir à intégrer cette prestigieuse école. Il lui fallut trois années d'économies, et reussir à obtenir d'excellentes notes pour accéder à la bourse d'études.
Cela faisait maintenant quatre ans que le jeune homme étudiait l'Histoire médievale avec grand plaisir. Quatre ans durant lesquelles le jeune italien avait fait de nombreuses rencontres, avec qui cela se passait plus ou moins bien. Il y avait Read, le jeune pieux, complètement coincé, qui tentait tant bien que mal de remettre l'italien dans le droit chemin. Il y avait aussi la belle Violet, bien que là, il s'agissait plus de retrouvailles qu'autre choses. Voyez-vous, les deux jeunes gens s'étaient déjà rencontrés à Turin, que le monde est petit n'est-ce pas?
Enfin, ceci est une autre histoire.
Aujourd'hui, il y a une de ses relations dont j'aimerai beaucoup vous parler, ainsi que l'une des rencontres des deux jeunes gens. Il s'agit d'Esfir Glazkov, une jeune femme d'une grande beauté. Lorenzo fut dès les premiers instants charmé par cette demoiselle, notament par ses yeux. Celle-ci semblait timide, et, rembarra très vite le jeune homme, cependant, ce dernier préféra ne pas rester sur un échec, et tenta à plusieurs reprises de renouveller le contact, mais ... C'était peine perdue. A vrai dire, c'est comme si la jeune femme avait peur que ce ne soit que pour se moquer d'elle, ou du moins, Lorenzo supposait que le problème était dans ce genre-là. De fait, il tentait à chaque fois de la mettre en confiance, mais, c'était peine perdue.
La journée qui nous intéresse était une belle après-midi de printemps, le soleil était haut, et tappait fort, il faisait chaud, et, bon nombre d'étudiants étaient en exterieur, principalement dans le Yard. C'était aussi le cas de notre cher Lorenzo. Les cours vennaient de finir, et, le beau temps le fit sortir lui aussi, dans l'espoir de trouver un coin pour lire. Les examens approchaient, il fallait donc réviser sérieusement, et, une partie de l'Histoire lui posait encore quelques soucis : l'inquisition. C'est donc avec un livre sur ce domaine-là dans un sac à dos, que l'élève avançait à l'aide de sa canne dans les parcs de l'université, dans l'espoir de trouver une place de libre sur l'un des nombreux bancs de pierre. Malheureusement, de part l'afflux des élèves, toute les places étaient prises, sauf une. Et, pour cela, le Destin fait bien les choses. Le seul banc où une place était libre était celui où, la belle Esfir était assise, elle aussi bouquinait.
C'est avec un grand sourire que Lorenzo s'avanca, tout en boîtant, vers la jeune femme, devant elle, il tappa un léger coup contre la pierre grâce à sa canne avant de prendre la parole, son fort accent italient reprennant le dessus.
Pourquoi est-ce que je vous parle de ça, vous demanderez-vous? La réponse est toute simplement que, le personnage principal de mon récit est l'un d'eux. Un certain Lorenzo Del Piero, natif des bas quartiers de Turin, où il a grandit dans la famine et la pauvreté. Sa soif de savoir intarissable lui a donné la force d'avancer, et de reussir à intégrer cette prestigieuse école. Il lui fallut trois années d'économies, et reussir à obtenir d'excellentes notes pour accéder à la bourse d'études.
Cela faisait maintenant quatre ans que le jeune homme étudiait l'Histoire médievale avec grand plaisir. Quatre ans durant lesquelles le jeune italien avait fait de nombreuses rencontres, avec qui cela se passait plus ou moins bien. Il y avait Read, le jeune pieux, complètement coincé, qui tentait tant bien que mal de remettre l'italien dans le droit chemin. Il y avait aussi la belle Violet, bien que là, il s'agissait plus de retrouvailles qu'autre choses. Voyez-vous, les deux jeunes gens s'étaient déjà rencontrés à Turin, que le monde est petit n'est-ce pas?
Enfin, ceci est une autre histoire.
Aujourd'hui, il y a une de ses relations dont j'aimerai beaucoup vous parler, ainsi que l'une des rencontres des deux jeunes gens. Il s'agit d'Esfir Glazkov, une jeune femme d'une grande beauté. Lorenzo fut dès les premiers instants charmé par cette demoiselle, notament par ses yeux. Celle-ci semblait timide, et, rembarra très vite le jeune homme, cependant, ce dernier préféra ne pas rester sur un échec, et tenta à plusieurs reprises de renouveller le contact, mais ... C'était peine perdue. A vrai dire, c'est comme si la jeune femme avait peur que ce ne soit que pour se moquer d'elle, ou du moins, Lorenzo supposait que le problème était dans ce genre-là. De fait, il tentait à chaque fois de la mettre en confiance, mais, c'était peine perdue.
La journée qui nous intéresse était une belle après-midi de printemps, le soleil était haut, et tappait fort, il faisait chaud, et, bon nombre d'étudiants étaient en exterieur, principalement dans le Yard. C'était aussi le cas de notre cher Lorenzo. Les cours vennaient de finir, et, le beau temps le fit sortir lui aussi, dans l'espoir de trouver un coin pour lire. Les examens approchaient, il fallait donc réviser sérieusement, et, une partie de l'Histoire lui posait encore quelques soucis : l'inquisition. C'est donc avec un livre sur ce domaine-là dans un sac à dos, que l'élève avançait à l'aide de sa canne dans les parcs de l'université, dans l'espoir de trouver une place de libre sur l'un des nombreux bancs de pierre. Malheureusement, de part l'afflux des élèves, toute les places étaient prises, sauf une. Et, pour cela, le Destin fait bien les choses. Le seul banc où une place était libre était celui où, la belle Esfir était assise, elle aussi bouquinait.
C'est avec un grand sourire que Lorenzo s'avanca, tout en boîtant, vers la jeune femme, devant elle, il tappa un léger coup contre la pierre grâce à sa canne avant de prendre la parole, son fort accent italient reprennant le dessus.
«Excusez-moi, mais, puis-je me joindre à vous? Ma jambe me fait souffrir, il me faudrait m'asseoir.»
Toujours avec un immense sourire, l'étudiant s'appuya sur sa canne, tandis que sa jambe droite ne touchait plus le sol, dans l'espoir de montrer sa douleur. Il reprit cependant très vite la parole.
« A moins que ma présence vous ... Vous ... »
Il claqua alors des doigts en regardant le ciel d'un air nerveux, comme s'il cherchait ses mots.
« Aah, come dice? Execre? Erexe? Exerce? Je suis désolé, mais, certains mots ne me sont pas encore naturels. »
Il claqua alors des doigts en regardant le ciel d'un air nerveux, comme s'il cherchait ses mots.
« Aah, come dice? Execre? Erexe? Exerce? Je suis désolé, mais, certains mots ne me sont pas encore naturels. »
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