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i see ghost [ft. zalïa]

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zalïa & sawyer - i see ghost.
Un nouveau soir du Summer Camp 2014 à fêter comme il se doit : sous un flot d’alcool. Pendant ces deux mois, je comptais bien laisser derrière toutes mes préoccupations pour profiter un maximum de mes vacances. Deux mois de congé complet à ne penser qu’à s’amuser et rien d’autre. Et qui dit congé au beau milieu des Caraïbes, dit rhum. Et beaucoup de rhum.
Cela faisait déjà deux bonnes heures que mon groupe d’amis picolait autour d'un feu sur le bord de la plage, et tout le monde se préparait maintenant à bouger ailleurs. Pour être honnête, je n’avais pas écouté notre destination de fin de soirée –si tant est que quelqu’un ici sache réellement notre destination– mais je les avais suivis. Jusqu’à ce que je bouscule une personne sur mon chemin, et que, le temps de me retourner pour m’excuser, je tombe nez à nez avec un visage familier. « Wow. » Je me répète, car une seule fois ça n’est pas suffisant pour exprimer mon étonnement. « Wow. » Je pose une main sur l’épaule de la jeune femme, pour ne pas la laisser partir mais surtout parce que mon équilibre est complètement brouillé par l’alcool. « Je sais que j’ai un peu bu, mais pas à ce point… » Au point de voir les morts ? Il aurait bien fallu une bouteille de plus et à moins que l’on soit dans un mauvais cross over entre Lost et The Walking Dead, cette fille-là c’est bel et bien Zalïa. Merde, Zalïa.
Ça me ramène un an et demi plus tôt, des souvenirs encore acerbes d’un attentat. 17 janvier 2013, le jour où un forcené décide de se faire exploser au milieu du campus d’Harvard. J’en suis ressortie physiquement indemne, mais aux dernières nouvelles, ça n’était pas le cas de Zalïa. Elle avait été frappée en première ligne, un coma, puis rapatriée dans son pays. Je n’avais plus eu de nouvelles, j’en avais conclue qu’elle était décédée, et qu’ils l’avaient enterrée là-bas et pendant des mois j’ai pleuré sa disparition. A croire que je me suis trompée sur toute la ligne.
Bon sang, je suis encore perplexe, mais c’est bien elle, j’en suis sure. « Zalïa ? »Je n’attends même pas sa réponse pour lui sauter dans les bras dans un élan d’agitation. Peu importe et si ça n’est qu’un sosie, j’accuserai le coup de l’ivresse.
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I see ghost ಇ
Après avoir passé la soirée avec mes quelques coéquipiers oranges, je finis par prendre retraite au bout d'un certain temps. Au final, j'étais loin de connaitre tout ce beau monde. Mais ce soir, je ne comptais pas réellement rencontrer de nouvelles têtes. J'avais eu ma dose de rencontre pour la journée et j'étais assez épuisée. Je sentais mes jambes qui commençaient à défaillir sous la fatigue comme d'habitude, depuis cet attentat. Sauf que je ne voulais plus penser à ce jour-ci, puis à toute l'année qui avait suivi. Je voulais me vider la tête. Alors, je me mis à traverser une foule de personne à moitié bourré de rhum, pour rejoindre un coin tranquille. Lorsque brusquement quelqu'un me percuta inconsciemment. Puis, je fis peu à peu l'analyse de la fille qui était en face de moi. Sawyer. « Oh Sawyer ! » Elle répétait sans cesse des "wow" et ça ne m'étonnait pas. Après avoir fait diverses retrouvailles, Sawyer était la seule qui pouvait réagir de cette façon même sans être sobre. Elle me faisait toujours rire cette petite, malgré aussi irresponsable qu'elle l'a toujours été.

Elle me sauta dans mes bras sans prévenir, ce qui eut le don de me déséquilibrer au point de me faire tomber. Résultat, nous étions deux filles dont l'une quasiment ivre et l'autre étouffant sous son haleine des moins délicieuses. Mais j'étais aussi heureuse qu'elle de la retrouver. « Sawyer ! T'as pas changé sale gamine ! » Je tentais de me relever malgré que cette dernière était lourde à relever avec le peu de force qu'il me restait. Je continuais en la tenant par les épaules, en riant à moitié et en étant faussement en colère, comme au bon vieux temps. C'était l'époque où que j'étais pire que sa mère, à toujours lui faire la morale, mais à la soutenir dans le pire des cas. Je la gardais toujours sous mon aile, mais elle n'était pas un fardeau pour autant. « Toujours une adepte aux soirées un peu trop arrosée. Et en plus maintenant tu te mets au rhum ? »

© toxic heart.
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