Priape x Comme un air de déjà-vu

Pas terribles ces vacances, elles commencent mal et je sens qu'elles se finiront tout aussi mal. Non seulement j'étais enceinte de l'homme que j'aimais et dont je n'ai plus de nouvelles depuis des semaines, presque des mois, mais j'ai entendu dire qu'en plus de ça on se retrouvait dans la même équipe, équipe dans laquelle aucune de mes amies ni même mon frère ne se trouve, parfait ! Heureusement j'avais mon meilleur ami dans le lot, au moins je me sentais moins seule. Mais pour l'heure, j'étais complètement lessivé. C'était la première journée et je ne me sentais déjà pas dans mon assiette, certainement à cause du trajet. Heureusement que le bateau ne naviguait pas pour le moment, sans quoi bonjour le mal de mer. Bref, je devais prendre l'air, je me sentais de plus en plus mal et les nausées n'étaient en aucun cas. Je me dirigeais tranquillement vers le gaillard du bateau pour prendre l'air et aussi boire un petit quelque chose pour m'hydrater. Bizarrement l'endroit était presque vide, deux étudiants quittaient les lieux et seul un jeune homme se trouvait assis à une table en sirotant une bière, Priape. Décidément ce n'était pas ma veine aujourd'hui. Je baissais doucement la tête pour me commander un simple jus d'orange au bar, avant de m'asseoir à l'autre bout, le plus loin possible de Priape. Je l'aimais bien, beaucoup même, mais sa relation avec mon ex-mari n'aidait pas. Il devait certainement me voir comme une garce qui a fait un gosse avec un autre mec que son meilleur pote, hors au moment où j'ai couché avec Dante j'étais au plus mal, mais je n'étais plus avec Valentin et dans tous les cas, c'est de Val que je suis enceinte, j'en étais sûre à cent pour cent, mais qu'importe. Je m'installais sur ma chaise, buvant une première gorgée de mon jus d'orange mais voilà que mes nausées revenaient au galop et sans plus attendre je me suis précipitée au bord du bateau, passant ma tête à travers pour littéralement vomir dans l'eau .. J'en ai marre.

La mer, le ciel bleu, un voyage palpitant qui nous attendait et une compétition haletante en vue, que demander de plus ? Une bière peut être. C’est dans cette idée que je me rendis au bar, commandant ma boisson favorite avant de m’installer à une table libre. L’endroit était calme. Je saisis mon téléphone, pianotant, cherchant le nom de mon meilleur pote parmi mon répertoire pour l’inviter à me rejoindre. Mais je ne stoppai net en apercevant une silhouette qui s’avançait dans l’entrée du bar : Amy. Mon regard se stoppa un instant sur elle, avant de se replonger gêné sur l’écran de mon portable. Inviter Valou n’était finalement pas une idée en or et je rangeai mon téléphone dans ma poche en renonçant à cette idée. Mon ami m’avait tout raconté : sa dispute avec Amy, comment il avait mis fin à leur histoire, un point final, et surtout la raison de cette décision : son ex femme était enceinte d’un autre homme. J’avais eu du mal à le croire d'abord. Amy n’était vraiment pas le genre de nana à coucher à droite à gauche. Alors bien sûr, après la trahison de Valentin, elle avait bien sur des facteurs excusant un peu son erreur. Elle avait été trompée, trahie, mais cela ne justifiait pas une telle attitude, se venger de la sorte, blesser à ce point Val. Je trouvais plus simple de fixer ma bière des yeux plutôt que d’avoir à croiser le regard de la blondinette. Peut être n’allait-elle pas rester très longtemps, espérai-je secrètement. Mais des bruits me firent relever la tête : la jeune femme était en train de gerber au dessus du portique et le serveur ne semblait pas disposer à l’aider, se contentant de regarder la scène avec un air dégoûté. Je me levai immédiatement et la rejoignis. Plaçant doucement l’une de mes mains dans son dos, mon autre main dégagea ses cheveux de son visage pour ne pas qu’elle vomisse dessus. Une fois que ses hauts de cœur semblèrent s’être calmés, je pris la parole : « Amy, ça va mieux ? » demandai-je sur un air inquiet.

J'ai vraiment du mal avec cette grossesse, j'ai toujours rêvé de devenir mère, mais très franchement pas dans ses circonstances là. J'aurais peut-être mieux fait d'avorter, mais je sais pas, je m'en sentais pas capable, bref à cause de cette grossesse mes nausées ne faisaient que me rendre la vie difficile, mais tant pis. Je me dirigeais assez rapidement pour vomir dans l'eau, sans que le barman ne fasse quoi que ce soit. De toute façon je ne m'attendais à rien de sa part, sauf qu'après avoir vomi et repris légèrement mon calme, j'entendis une voix derrière moi. C'était Priape qui s'est levé pour me rejoindre, pourquoi fait-il ça ? Il aurait pu me laisser toute seule dans cette galère, car j'imagine qu'au fond de lui, me venir en aide était la dernière chose qu'il voulait faire en sachant que j'étais enceinte 'd'un autre' même si ce n'était pas vrai. Je n'osais cependant pas le regarder, même si j'avoue que ça présence réussissait à me calmer car vomir est bien une chose que je déteste et qui me met dans des états pas possible. Je restais encore un peu la tête au-dessus de l'eau tout en prenant la parole. Oui ça va mieux .. Je crois juste que ces nausées n'arrêteront jamais de m'embêter. Disais-je avec un faible sourire, même si j'étais réellement gêné de me retrouver face à Priape. Je prenais un bon bol d'air avant de regarder le sol, n'osant pas me confronter à son regard. Tu ferais peut-être mieux de retourner boire ta bière, je dois pas être la personne avec qui t'as envie d'être en ce moment .. Je vais retourner me coucher moi. En effet il devait certainement me voir comme une garce, peut-être même me détester pour ce que j'ai pu faire ou non, que ce soit vrai ou non.

La jeune femme me répondit que ça allait mieux, la tête toujours baissée néanmoins. Elle se lamenta alors, selon elle ses nausées n’allaient jamais cesser. « Si, ça passe après le premier trimestre généralement… » répondis-je aussitôt. Priape Zacharias le journal de l’obstétrique sur patte… Merde ! Je venais de me trahir par ma même occasion : plus la peine de faire semblant que je n’étais pas au courant de son état de grossesse. « Enfin, j’en sais rien, mais c’est ce que les patientes disent généralement… » Parce que bien sur, j’aurais jamais l’occasion d’en faire personnellement l’expérience et franchement après avoir vu Amy dégobiller, je n’allais pas m’en plaindre. J’étais quand même rassuré que ses hauts de cœur soient passés. Amy semblait encore un peu faible, elle me renvoya néanmoins vers ma bière prétextant qu’elle allait aller se coucher. « Attends tu devrais peut être te reposer un instant. » fis-je avec une pointe d’inquiétude dans la voix tout en m’éloignant un court instant pour attraper une chaise et la lui glisser derrière elle. « Vas-y, tu peux t’assoir. » Mon appréhension concernant son état surplombait largement la rancœur que j’avais pu accumuler à son égard et pour le moment, j’oubliais presque qu’elle était celle qui avait brisé mon meilleur ami, ne la voyant plus que comme une jeune femme affaiblie et mal. « Vous pouvez pas lui apporter un verre d’eau ? » demandai-je sur un ton un peu rude au serveur qui semblait toujours aussi inutile derrière son bar. Lorsqu’il s’exécuta, je saisis le verre pour le tendre à Amy : « Tiens, tu devrais te rincer un peu la bouche, ça te fera du bien. Tu as ce qu’il faut en traitement ?» demandai-je ensuite avec un air concerné. Je n’étais peut être pas sage femme mais je savais qu’un peu de primpéran pourrait surement l’aider à passer ce cap un peu difficile, surtout que lorsque nous allions naviguer, ses nausées risquaient de nettement empirer.

La remarque de Priape sur les nausées me fit ouvrir grand les yeux l'espace de quelques instants. Je cachais exprès mon petit ventre avec un long t-shirt blanc pour passer inaperçu, mais de toute évidence Val en avait parlé à Priape, ça ne m'étonnait guère au final. T'es au courant .. Ça ne m'étonne pas au final. Disais-je d'une petite voix. De toute façon tout le monde devait être au courant, tout l'entourage de Valentin devait certainement me voir comme la garce enceinte d'un autre gars. Je baissais simplement la tête en me remettant petit à petit de mes émotions. Je voulais pas déranger Priape plus longtemps, j'allais donc partir dormir pour le laisser en paix. Sauf qu'en réalité j'avais toujours la tête qui tourne légèrement et ça devait se voir puisqu'il alla rapidement chercher une chaise pour m'inviter à m'asseoir. Je lui envoyais un faible sourire avant de m'asseoir sur cette chaise, prenant un bon bol d'air jusqu'à ce qu'il demande d'une voix ferme au barman de m'apporter un verre d'eau. Le jeune homme derrière le bar grognait dans sa barbe avant d'apporter ce verre que Priape me tendit. Merci mais tu sais .. T'es pas obligé de faire ça pour moi. Affirmais-je d'une petite voix avant de boire une gorgée pour me rincer la bouche. Sa question suivante me fit rougir de honte, ça fait quelques longues semaines que je n'ai pas été voir mon médecin. Je me raclais légèrement la gorge avant de baisser la tête vers le sol. Ça fait quelques temps que je n'ai pas été voir mon médecin. Il m'aurait certainement interdit de participer au Summer Camp et je voulais pas rester toute seule à Cambridge, pas sans Jax. lui avouais-je honteuse. Je voulais pas rester loin de Jax, surtout en ce moment alors c'était hors de question de manquer ces deux mois de Summer Camp. Je n'osais plus regarder Priape, je marmonnais simplement quelques mots. Je suis même pas à trois mois de grossesse que je mérite déjà l'oscar de la pire mère de l'année. Avouais-je tristement avant de re-boire une gorgée d'eau.

Je n’avais pas vraiment réfléchi et mon commentaire avait aussitôt révélé que je savais tout, du moins je pensais tout savoir… Ca n’étonna pas Amy, probablement parce qu’elle connaissait bien Valentin et elle savait la relation très fusionnelle que nous entretenions. Je la fis s’asseoir avec douceur sur l’une des chaises du bar avant de demander au serveur de lui rapporter de l’eau. Mon instinct de doc Zacharias prenait le dessus sur toute l’hostilité que j’avais pu ressentir pour elle après les révélations de mon meilleur pote. Pour l’instant : elle était une jeune femme enceinte faible et seule. Elle me confia alors qu’elle n’avait pas consulté avant de partir, ce qui me fit faire de gros yeux. « Amy, tu peux pas te négliger comme ça… Il faut que tu passes ton écho, que tu fasses ton bilan et surtout que tu soignes tes nausées… » Après, en tant que médecin, je n’aurais certainement pas approuvé non plus un tel voyage, mais au moins si elle avait vu un professionnel de santé, il aurait pu lui prescrire de quoi faire face à tous les maux classiques du premier trimestre. Mais je tentais de m’adoucir en observant la culpabilité de la jeune femme… « Dis pas ça. Et excuse moi d’avoir parler un peu durement… Tu sais j’oublie un peu que je suis en vacances ici et que je suis pas là pour jouer les doc… » expliquai-je alors avec un petit sourire pour essayer de la détendre. « Je dois avoir du primpéran dans ma cabine, je te ramènerai ça. C’est un traitement autorisé pendant la grossesse et ça soulage très bien les nausées. » expliquai-je avant de préciser la raison pour laquelle j’avais un tel stock avec moi : « Et non, je ne me suis pas fait greffer un utérus, je ne suis pas enceinte. J’avais juste un peu peur d’avoir le mal de mer pendant la croisière. » confessai-je avec une note d’humour. Je repris ensuite mon sérieux pour aborder une question qui me semblait cruciale. Je n’étais pas sûr qu’Amy veuille me répondre, surtout que la tension était encore assez palpable entre nous. Mon camp était évident : j’étais du côté de Val malgré tout, donc j’étais surement pas la personne à qui elle avait envie de se confier, mais je tentais néanmoins de lui demander : « Et le futur papa, il t’aide un peu ? Il en pense quoi de tout ça ? » Moi si ça avait été ma petite amie, je n’aurais surement pas souhaité qu’elle parte tout l’été naviguer.

Je baissais honteusement la tête lorsque Priape m'expliqua que je devais me soigner et consulter un médecin. Il n'avait pas tort, mais je voulais pas, j'en ai marre de tout ça, de cette grossesse .. D'être loin de lui. C'est tellement le bordel dans ma tête, puis rapidement il devint plus doux, s’excusant de s'être emporté. Tu n'as pas à t'excuser, t'as raison j'aurais dû consulter mon médecin avant de partir, mais j'ai tellement de mal avec tout ça .. J'ai toujours rêvé de devenir mère, mais pas dans ses circonstances là. Avouais-je avec la voix remplie de tristesses. En effet mon rêve a toujours été de devenir mère, un rêve de petite fille que je n'ai jamais cru possible avant de rencontrer Valentin. Avant lui je n'étais que la vierge de 26 ans trop timide pour parler avec des hommes, aujourd'hui je suis la grande timide de 26 ans enceinte de l'homme qu'elle aime, alors que ce dernier ne veut plus d'elle. Le dunster me proposa ensuite de me donner quelques médicaments pour calmer mes nausées, j'hochais de la tête en affichant un léger sourire lorsqu'il tenta une touche d'humour. Je te remercie Priape, même si t'es pas obligé de faire tout ça pour moi. Pourquoi voulait-il m'aider ? Il n'avait aucune raison de le faire et j'aurais parfaitement compris qu'il me laisse toute seule avec mes nausées, mais au lieu de ça il a préféré me venir en aide. Je bus une nouvelle gorgée d'eau en l'écoutant me questionner sur le père de mon enfant. Une légère grimace apparut sur mes lèvres, heureusement qu'entre Dante et Val, le rapprochement peut-être facilement fait. Le père est très certainement en train de s'amuser avec d'autres filles sur la plage. Disais-je en fixant le sol. Évidemment il devait s'imaginer que mes propos étaient à l'égard de Dante, mais elles faisaient références à Valentin. J'ai pas eu de nouvelle de lui depuis le soir de .. la conception, je crois qu'il n'est pas au courant et c'est mieux comme ça. De toute façon la nouvelle génération de Von Leiser doit être programmé pour ne grandir qu'avec un seul parent. Avouais-je avec un léger rire nerveux, quelques larmes coulaient le long de mes joues, foutues hormones, j'arrête pas de chialer en ce moment. Mon regard se posa doucement sur le sien, tentant de calmer mes petites larmes pour lui poser une question qui me trotte dans la tête depuis si longtemps. Il va comment ? Val .. Je craignais la réponse, j'ai peur d'entendre qu'il s'en est parfaitement remis et qu'à présent il profite de ses vacances, mais j'étais prête à l'entendre.

Amy me confia alors ses appréhensions quant à la grossesse. Même si elle avait toujours rêvé de devenir mère, les circonstances actuelles la faisaient énormément douter. Je m’étais excusé et avais tenté de m’adoucir, la jeune femme n’avait pas besoin que je la sermonne, elle semblait déjà bien assez coupable comme ça. Elle me remercia ensuite, précisant que je n’étais pas forcé de faire tout ça. « Je suis pas obligé non, mais je le fais quand même. » répondis-je ensuite après lui avoir proposé des médicaments qui l’aideraient à passer le cap des nausées. Je ne pouvais pas m’empêcher de ressentir de la compassion pour la blondinette. Elle avait été mon amie malgré tout, aujourd’hui je n’étais plus tout à fait sûr de ce que nous étions, après tout ce qui s’était passé entre elle et Valentin, notre relation s’en retrouvait un peu troublée. Je lui en voulais mais dans le fond, j’en voulais encore plus au gars qui avait couché avec elle, cet autre type qui l’avait éloigné de Valentin et que je pensais le père de l’enfant qu’elle portait. Je lui demandais où il était d’ailleurs ce jeune homme, même si cela ne me regardait pas et que je montrais un peu indiscret avec cette question, elle me répondit quand même sur un ton triste en fixant le sol. Il ne semblait pas se préoccuper beaucoup d’elle ou de son futur bébé… Elle m’informa alors qu’elle n’avait plus de nouvelles de lui depuis leur aventure. « Il est courant quand même ? Je veux dire tu lui as dit que tu étais enceinte de lui ? » demandai-je prudemment ne voulant pas augmenter son malaise. Ce type avait été une aventure d’une nuit apparemment, et pourtant son absence semblait la toucher au plus haut point. Les coups d’un soir, cela ressemblait si peu à la Amy que je connaissais… Je n’arrivais pas à comprendre pourquoi elle avait fait cela. Le désir de se venger ? De faire en quelque sorte subir à Val ce qu’il lui avait lui même fait endurer pendant sa liaison avec Rosa ? Je me retins de poser ces questions en voyant quelques larmes rouler sur les joues de la jeune femme. Elle était trop vulnérable pour subir un interrogatoire en ce moment… Le prénom de mon meilleur ami surgit justement des lèvres de mon interlocutrice. Elle me demanda comment il allait… « Il fait aller… » répondis-je évasivement. C’était un euphémisme car bien sur, même si je n’avais pas encore eu l’occasion de revoir mon ami en chair et en os depuis le début du summer camp, nos échanges par sms m’avaient laissé pressentir qu’il était vraiment désespéré. Il avait vraiment perdu Amy, pour de bon cette fois. Et j’avais pu constater dans ses messages combien cela le touchait.

Je sais que Priape me parle de Dante, qu'il pense dur comme fer que ce dernier est le père de mon enfant et c'est très bien comme ça, mais moi quand je parle, l'homme que j'évoque n'est en aucun cas l'eliot mais bien mon ex-mari. Et évidemment ce dernier n'était pas au courant, il n'était au courant de rien car je n'ai jamais eu la force de lui avouer. En réalité depuis qu'il a mis un terme à notre relation le soir du bal, je n'ai plus de nouvelles de lui et c'est peut-être mieux ainsi. Je n'osais toujours pas regarder Priape, préférant fixer honteusement le sol. Il n'a pas besoin de le savoir, d'avoir un poids de plus dans sa vie. De toute façon il ne veut plus entendre parler de moi, autant lui éviter ça. Je suis juste désolée de ne pas pouvoir offrir de père à cet enfant. Disais-je à la fois tristement, mais aussi honteusement. Cacher la vérité à Val n'est pas une bonne chose j'en suis consciente, lui faire croire que c'est Dante le père non plus, mais pour le coup je n'avais pas vu d'autre solution. Il venait de mettre un terme à notre relation, je ne me voyais pas lui annoncer la nouvelle, j'ai préférée le laisser partir que le retenir de forces à cause de cet enfant. Finalement j'ai demandé à Priape comment il allait, au fond j'étais persuadée que de son côté tout allait bien. Il doit fréquenter d'autres filles, s'amuser, m'oublier .. Ce serait logique puisque c'est lui qui ne veut plus de moi et non l'inverse. Je suis certaine qu'il va bien. Tentais-je de positiver. Sauf que c'était trop difficile, il me manquait tellement, en plus de mes hormones qui me rendent complètement chèvre, mes larmes se sont donc échappés sans que je puisse contrôler quoi que ce soit. Désolée .. Disais-je d'une petite voix avant de partir d'un seul coup, ne voulant pas lui faire subir ma petite crise. Il avait bien mieux à faire que se coltiner l'ex de son meilleur ami. Je sortais donc rapidement du bateau pour m'asseoir contre l'un d'entre eux, pleurant comme une petite gamine qui est totalement paumée dans une vie qu'elle ne contrôle plus.