Apparemment ça sent le mariage ici. (Elizabeth et Cody)

Calyzie's wedding

J'étais arrivée aux Bahamas avant que les habitants de Cambridge ramènent leur fraise et j'avais eu l'occasion de profiter du beau temps. Hotel cinq étoiles et tout, je voulais pas faire les choses à moitié, puis j'commençais à plus en pouvoir de la Russie même si j'adorais ce pays. Elizabeth, mon amie d'enfance m'avait demandé de la rejoindre dans un bar au bord de la plage, j'avais bien évidemment accepté puisque j'étais notamment présente ici pour la voir. Seulement, en regardant en arrière, tout était... étrange, bizarre. Je me retrouvais là, dans une robe blanche déchirée avec un maillot de bain également blanc, trop apparent pour ce genre de situation. J'avais en guise de couronne de fleurs des algues séchées qui traînaient sur les rochets de la plage et il y avait un certain engouement autour de nous. Allez, on retourne en arrière de deux heures. J'arrivais au bar, un endroit charmant avec un éclairage simple mais chaleureux, les gens parlaient fort mais une atmosphère agréable émanait du lieu où se trouvait la jolie rousse. J'étais entrée, cheveux blonds regroupés dans un chignon, je portais encore mon maillot de bain en dessous de ma légère robe rose. Espadrilles aux pieds, c'est pour dire à quel point j'étais apprêtée pour cette soirée. Je n'étais pas ici pour plaire ou encore moins rencontrer l'âme soeur, je voulais juste me détendre avant mon retour en Russie. J'avais décidé de participer aux mondiaux d'équitation avec l'équipe nationale de Russie, j'avais largement le niveau et un entraineur m'avait fait une proposition lors d'une compétition amicale puisque à présent j'avais la nationalité. Elizabeth riait aux éclats, l'alcool qui coulait dans ses veines y était sûrement pour quelque chose, elle était en compagnie de Cody. J'avais eu l'occasion de l'apercevoir un soir, mais il restait un étranger. J'avais commencé la soirée en leur compagnie, me faisant entrainer dans cette valse de shooters ne pouvant refuser les propositions de mes camarades. L'alcool était mon meilleur ami depuis trop longtemps pour que je me permette de détourner le regard lorsqu'il me faisait les yeux doux. Au bar se trouvait un jeune homme, la trentaine, plutôt pas mal mais il était véritablement dans un état pitoyable, je n'osais pas l'approcher plus de deux minutes de peur qu'il décide de me vomir dessus, pour la courtoisie, on repassera. Seulement, cet homme était en fait le maire de la ville dans laquelle on se trouvait. D'un seul coup, il faisait une proposition... étrange, enfin je me souviens plus trop, mais dans mes souvenirs récents je revois les gens de la plage préparer des chaises, des algues... et le maire, aidé par Cody - qui était certes sur une autre planète mais toujours plus proche que la notre -, préparait sur une serviette du bar le contrat de mariage. Ah oui, parce que j'étais prête à me marier avec... Elizabeth, qui se trouvait à ma droite, aussi bien habillée que moi. Je me retournais vers elle vivement, je manquais de tomber puisque ma tête et mon esprit ne répondaient pas comme je l'aurais voulu. Elizabeth... je tentais de m'exprimer avec clarté mais mes neurones n'étaient pas sous le meilleur jour. ON VA S'MARIER PUTAIN criais-je pendant que Cody essayait tant bien que mal de tenir le maire qui tenait plus debout. Le pauvre !

CREDIT TO KAIJI FROM ILH

HJ:

« Epouse … Elizabeth … Leroy. Comme le roi Lion, mais avec un Y à la fin. Mais non, pas à Lion le Y … Bon laissez-moi ! » s'exclama-t-il en lui volant son stylo des mains. Berk berk, il était tout plein de sueur, Cody avait l'impression d'être inséminé par l'ADN du maire rien qu'en touchant de bout de plastique. Weird. Il nota le nom et le prénom de Liz et lui rendit son stylo. « Bon, époux … Calypso … Thompeuteuh. Thom ... » Calypso, il devait y avoir une notice qui allait avec son nom de famille, du style 'ne pas prononcer son nom si vous êtes trop bourré'. « Tom...Tom... Mais notez pas çaaaaa, vous avez cru que c'était un GPS ou quoi ! » fit-il en lui prenant de nouveau le stylo des mains. Non, non, ce n'était pas possible, il n'y arriverait pas. « On va laisser un blanc et elle l'écrira elle-même. Pas notre problème si elle a un nom à coucher dehors. » Désolé Calypso, mais tu ne facilitais pas la vie des gens qui se chargeaient de l'administration. Ça faisait donc de loooongues minutes que Cody était à plat ventre dans le sable à remplir le contrat de mariage des deux filles avec le maire. Des gens installaient petit à petit le lieu qui servirait d'autel. Enfin, Cody se leva et tenta d'amener avec lui le maire. Il l'agrippait par le bras mais il titubait tellement que le Lowell faillit tomber au moins trois fois … Par mètre. Putaaaain, c'était pas gagné. Ils s'approchaient lentement mais sûrement de l'autel alors que les futures mariées étaient en train de crier comme des folles. Certaines s'amusaient et d'autres travaillaient pendant ce temps-là. La vie est injuste. « Il faut que vous teniez debout … Attendez, un petit remontant. » Cody amena le goulot de la flasque qu'il avait ramené du bar contre les lèvres du maire, espérant que ça suffise à le faire tenir debout au moins le temps de son discours. « Si vous voulez vous marier, c'est maintenant ou jamais ! » s'écria Cody, la voix étranglée sous le poids de l'homme. Il n'était pas sûr qu'il vive encore longtemps.

Cody galérait avec son mec qui était à deux doigts de se rouler par terre en mode saucisson dans le sable. Mais il ne fallait paaaas, les filles avaient besoin d'un maire pour accomplir leur destinée ; le mariage, les enfants, la viiiie ! Pour les enfants, les plans étaient cependant à revoir parce que jusqu'à preuve du contraire, Calypso n'avait d'époux que le champ sur le contrat de mariage. D'ailleurs, ils avaient presque bouclé le contrat de mariage. Du coup, une fois le maire posté devant l'autel, Cody implora les filles de se grouiller car il savait que dans quelques minutes, il allait sombrer dans un profond coma éthylique et ça ne ferait que retarder le mariage. Et Calypso se foutait de sa gueule, pfff. « Aucune chance qu'on se marie ! Il n'a pas assez de seins pour m... Ah si, il en a, des seins. » En effet, avec sa dégaine de camionneur, le maire pourrait facile remplir un 95E mais bon, ça ne faisait pas de lui une personne pour Cody. Et Liz enchaîna, ce à quoi Bleeker répliqua ; « Je serais sexy avec vous. » Muhaha ça allait devenir muy calienteee. Jusqu'à ce que Cody lâche un cri de douleur car le maire s'appuyait encore plus sur lui. Par chance, il parvint à le tira jusqu'à sa tablette où était posé la feuille qu'il devait lire pour officialiser le mariage. Arriverait-il à lire ? Ahah suspeeense. Au pire, il pouvait se contenter du 'je vous déclare femme et femme' car vu l'état des donzelles, aucune chance qu'elles se montrent critiques vis-à-vis de la cérémonie. « Mariez-vous, putaaaaain. » s'égosilla-t-il en tapant du pied. Dans les mariages, on disait souvent que les mariées étaient stressées, mais ce n'était rien par rapport au stress du témoin. Du double-témoin. Il prit sa place non loin de l'autel, attendant que la cérémonie commence vraiment.

Mon dieuuuu elles étaient taréééées. SOS y a-t-il un médecin dans la salle ? Enfin sur la plage ? Ou quelqu'un pouvait-il filer à Cody le numéro de l'hospice le plus proche ? Il avait deux patientes à leur refileeeer, elles étaient bien déglinguées par contre. « Mais le champagne c'est pour après. Vous suivez pas la tradition, vous m'faites honte ! » s'indigna Cody en croisant les bras, se baissant petit à petit pour finir assis dans le sable. Quelle bande de relous ces deux-là, elle ne rendait pas la vie du témoin facile. En plus, Calypso se plaignait à présent de s'appeler Calypso Tom-Tom. C'était très joli, ça rappelait à Cody sa douce enfance bercée par Tom-Tom et Nana. Alors là, il se redressa sur le champ, comme s'il était monté sur ressort. Il se précipita vers la tablette pour lui arracher le contrat des mains afin qu'elle arrête de se plaindre. C'était de sa faute, il fallait qu'elle se plaigne à ses parents pour son nom pourri et puis voilà. « Parce que dans deux minutes tu vas t'appeler Leroy donc ça servait à rieeeen ! » Enfin techniquement. Encore une fois, Cody parlait du plus puuuuur respect de la tradition, mais il n'était pas convaincu que traditionnellement, les mariées avaient le droit de danser Saga Africa et autres musiques ethniques devant l'autel. M'enfin. Cody prit la place du maire – qui avait commencé à pioncer sur sa chaise à côté – et s'éclaircir bruyamment la gorge ; « Par les pouvooooirs qui me sont conférés ... » Merde, il avait sauté quelques lignes dans son discours. Osef. Il fallait qu'il attire l'attention de Britney Spears et de Christina Aguilera devant lui.