Judith L. Moore ► Sayumi Michishige

J'ai vécu dans la musique depuis toute petite, je crois. Mon père étant un grand pianiste et ma mère une chanteuse de country réputée, je baignais donc dans bonheur le plus total. Nous croulions sous l'or, littéralement, j'ai une enfant combler par tout ses caprices. J'appris la danse classique et le violon tout en travaillant dans les meilleures écoles de la région ; fallait que je les rendre fières. Mais le bonheur ne dure qu'un temps : en juin 2005 mes parents décidèrent de divorcer, je ne sais pas encore vraiment de fond de l'histoire. Les journaux s'acharnaient sur le divorce de mes parents. Ce fut insupportable pour moi (je n'avais que 10 ans, rendez-vous compte) mes amies fût de moins en moins nombreuses. Beaucoup d'histoire sordide rodait autour de mon père, plein de gens pensait que mon paternelle était devenue LE nouveaux dealer des starlettes a deux sous. Ma mère m'empêcha donc de le voir, je savais que ça allait s'aggraver si je ne l'écoutais pas ; alors j'obéis. Le violon devint un de mes seuls points de recueillement, le seul point stable de ma vie. Ma mère et moi étions installe dans un petit appartement loin des villas de rêve mais bizarrement, je fût très heureuse de ce nouveau coco, ma berceuse était devenue le bruit des cuivres donnant de leur voix dans la rue et je connaissait tout le monde dans le quartier : de la barmaid jusqu'au chient vagabond. Mais le 29 août 2005. Un des drames les plus importants d'Amérique du nord apparût. Katrina. Il n'y a pas une nuit où je ne vois pas ces vagues de 8 mètres s'abattre sur ma maison, des hurlements d'enfant et de femme. Le remplissage d'eau dans mes poumons, ma gorge qui me brûle. Puis. Plus rien jusqu'à que je n'ouvre mes yeux 10 jours plus tard, une main rugueuse prend la mienne pourtant ce n'est pas celle de mon père je tourne ma tête mes mon cou est enquilosé par les jours où je n'ai pas bougé. Une voix grave mes douces m'appela plusieurs fois ;  je ne pus répondre qu'un simple grognement qui me faisais plus passe pour un animal blessé, qu'un humain.

J'entendis la voix d'une femme et en ouvrant un peu plus les yeux, je découvris qu'elle était habillée de blanc, me foutant une espèce de minuscule lampe dans l’oïl je fis un : "aïe" et la femme repartie comme un coup de vent me laissant seul avec cet inconnu. Ma gorge encore sèche, je ne pus articuler que ces quelques mots : " qui... Êtes... Vous ?" L'homme me sourit et me caressa la joue " je suis ton oncle. Du côté de ta mère." Disait-il simplement, en même temps ma mère était typé asiatique et mon père plutôt occidental. Pourtant, quelques me troublais : je n'avais jamais su que ma mère avait un frère ! Pourquoi lui avait elle caché cela ? Il lui expliquait que si cela mère n'était plus en état de s'occuper de moi,Il deviendrait mon tuteur légal puis mon cerveau eut un déclic : je commençais à hurler "maman" de plus en plus fort et l'homme me pris dans ses bras étouffant mes larmes dans sa veste qui avait une odeur entre Jasmin et la vanille. Cela m'apaisa un peu. Je restais encore quelques jours en observation puis il m'emmenait chez lui à Cambridge où j'appris qu'il était cuisinier japonais de quartier le plus huppé de Cambridge. Je reprenais des forces peu à peu, puis, repris les cours dans les collèges du coin où je fis une brillante scolarité. Je rentrais au lycée, où je eu une grande poussée de popularité grâce ou a cause- de mon père : je devins un modèle pour beaucoup de gens, alors que je n'avais rien d’exceptionnel. Je devins très soigné même si je l'étais déjà- esthétiquement parlant pour être irréprochable aux yeux de tous mais je n'eu jamais de petit copain... Quand je pense à ces années de ma vie je pense que je devais les impressionner ou alors leur faire peur, je ne sais pas vraiment. J'eus mon diplôme sachant très bien où aller, mais le souci était économique et je ne voulais surtout pas demander à mon père quitte à être dans ce beau drap. Je me mis donc à travailler : chose inconnue pour moi, je fis serveuse dans de nombreux restaurants ayant quelques dollars par si par là mais je voyais toujours pas l'argent nécessaire venir . Un jour, un fils de riche fortuné eut un coup de cœur pour moi, car il me demandait toujours de le servir et il me proposait un poste pour les soirées mondaines de ces chères parentes qui cherchais absolument une violoniste pour faire un bruit de fond, j'acceptai tout de suite et pendant de longues semaine je repris des grands classiques de violon durant les deux heures demandées. J'avais beau avoir des crampes au bras être fatigué, il me fallait cet argent coûte que coûte j'eu enfin la liasse de billets dans mes mains., je ne peu me retenir de les prendre dans mes bras; toute contente. et je peu enfin venir dans l'université tant convoités.