give me love ◆ ROYAPPLE

Voilà quelques jours que je me suis disputé avec Anaëlle à propos de Royce. Je n'étais plus totalement certaine d'être en colère... ou triste... Peut-être qu'au fond, j'étais juste blasée. Est-ce que ça me dérange vraiment qu'Ana parle à Royce ? Ou est-ce que, au fond, ce qui me dérange c'est que moi je n'ai droit qu'au parfait silence. Quand j'suis toute seule, dans le noir, à qui est-ce que je pense ? Andy ou Royce ? Mais quelle putain d'importance est-ce que ça a après tout, maintenant... Si c'était pour Andy, il y aurait Briony à travers le chemin ainsi que le fait que je ne veux pas courir derrière lui. Et si c'était Royce, eh bien c'était trop tard, tout simplement. Et pas que. Après cette tentative de suicide dans la piscine du voisin, j'ai compris qu'j'étais une mauvaise personne pour lui... et qu'il était aussi mauvais pour moi. Ma santé n'est pas très stable, il y a à peine quelques mois j'ai aussi essayée de m'ôter la vie avec de très profondes scarifications, et une noyade dans ma baignoire également...

Il aurait pu mourir. Et j'aurais pu le perdre à jamais, vivre constamment avec cette culpabilité qui colle à la peau... "Peut-être que j'aurais dû le voir venir" ou encore "Qu'est-ce que j'aurais pu faire pour éviter ça ?" et la réponse à la dernière question aurait été d'arrêter. Arrêter de lui parler. Arrêter d'insister. Arrêter de l'aimer. Il aurait fini par ne plus m'aimer aussi, arrêter de souffrir, trouver quelqu'un de mieux, vivre une belle vie... Avoir son enfant avec Minnie-Love, peut-être tomber amoureux d'elle, qui sait ? Ou tomber amoureux de son fils. L'élever, le voir grandir, devenir un petit homme, puis un homme... J'avais encore la foi, encore confiance qu'un jour ça arrive, que Royce changera d'avis sur le fait d'avoir des enfants.

Et ce jour-là, il sera le plus heureux des hommes, je le sais. Enfin il aura une famille qu'il aime et qui l'aime, et jamais rien ne pourrait les séparer. Si je ne me résigne pas maintenant à tout couper, peut-être qu'il continuerait de souffrir... De mourir... Le destin m'a donné une chance d'apprendre de mes erreurs, il fallait que je la saisisse. On ne s'était pas vu seul à seul depuis que j'avais minablement essayée de lui changer les idées... et je ne savais pas si se revoir était une bonne idée en tout cas, il semblait bien y arriver sans moi déjà, passer à autre chose... Au mariage, il n'avait pas eu de mal à s'entourer de plein de monde, sans parler du Road trip auquel il assiste en ce moment même, alors que je me tue à essayer de ne pas penser à lui.

J'n'y arrive pas.

Dans ma chambre, j'attrapais mon téléphone portable pour le déposer sur une tablette, avec quelques romans pour appuie. Il fallait que je me vide le coeur, et cette fois mon journal ne serait pas utile. J'avais besoin de plus que ça, j'avais besoin de lui parler... Des heures s'il le fallait, mais j'avais besoin de savoir qu'il me verrait, seul à seul, au moins pour une dernière fois. Qu'il m'écouterait jusqu'à la fin... ou pas... Peut-importe, la décision lui appartenait.

Je me suis mise à enregistrer, et je me suis assise sur mon lit, un instant bien silencieuse. Puis j'ai souris, et je me suis mise à l'aise devant la caméra.

J'sais pas si tu m'entends bien, mais j'espère que c'est le cas ! Hum... Et que mon accent ne soit pas trop difficile à comprendre non-plus au micro... Je replaçais l'une de mes mèches de cheveux. J'sais pas... J'connais pas les raisons exacte de cette vidéo, ou peut-être que si... M'enfin... J'avais juste besoin de toi, tu vois ? De te dire bonjour... ou bonne nuit... ou peut-importe le temps qu'il fait là.

J'suis encore une fois restée silencieuse, quelques minutes... Disons trois minutes. Je sais pas, j'ai pas trop la notion du temps. Plus je réfléchi, plus je perds de précieuses -pas si précieuses- secondes de ma vie. J'avais la main posée sur la bouche, et je fixais le vide, assise en indien sur mon lit. Finalement, je trouvais les mots. J'pense que j'avais besoin de te dire exactement c'que j'ressens pour toi, parce que ça me pèse énormément sur ma conscience. On est toujours là à s'envoyer des vannes, c'est facile, de se concentrer sur les raisons de notre rupture dernièrement... Mais j'veux pas... que t'oublie les raisons pour laquelle je t'ai choisi toi, pourquoi pas les autres. Puis... Il y a aussi le fait que je t'ai promis en SMS... Quand j'étais en croisière et je n'ai jamais pu le faire au final. Pourquoi pas l'un des 3904823 de mecs qui se mettent tous au défi les uns après les autres de m'avoir dans leur lit, pourquoi pas Isa, entre autre. Il savait que je n'étais pas complètement libre lorsqu'on a commencer à se fréquenter... Pourtant je l'ai choisi, lui. Ça a commencé en Décembre... J'étais perdue depuis déjà 5 mois, j'étais seule... et j'avais souvent besoin de quitter mon appartement, de laisser ma petite fille avec une nounou, de respirer... J'ai priée un Dieu en qui je ne crois même pas, pour que ma vie change et que je trouve la force de continuer... genre quoi... 100 fois ? Je regardais les murs, un peu gênée de faire ce genre de monologue devant la caméra, toute seule dans ma chambre alors que Roxanna pouvait s'incruster à tout moment. Ouais au moins 100 fois minimum. Je souffrais, de toutes les intensités imaginable, puis tu sais... J'croyais plus en rien, j'me suis remise à y croire un peu. Je souriais, bêtement, en fixant le vide. J'ai failli me faire renverser par une voiture, pourtant y'a un charmant jeune homme qui m'a empêché de m'faire écraser. J'ai eu ma rencontre à la sauce Hollywood, totalement digne d'un film ! Il m'a raccompagné chez lui, m'a changé les idées avec un film... Qu'on n'aura pas regardé finalement, puisque j'étais trop perturbée par les titres de pornographie dans son ordinateur. Son honnêteté était... juste légendaire à ce propos, d'ailleurs. Je riais légèrement. Il m'a dit que j'étais jolie, sans trop en mettre... Juste un peu, suffisamment pour me remonter l'estime que j'avais complètement perdue depuis des mois. J'étais pas à l'aise, mais j'étais surtout étonnée, qu'un inconnu, un gars que je venais tout juste de rencontrer dans la rue m'apprécie pour moi. Pas pour cette popularité que j'ai hérité et absolument pas choisi... Peut-être qu'à ce moment-là, c'était simplement physique comme attirance... Mais c'était déjà bien mieux qu'avec n'importe qui d'autre.

J'avalais ma salive, les mots se bousculaient dans ma tête. J'ai cru que je ne le reverrais plus jamais... Que c'était juste un ange qu'on m'avait envoyé ou je-ne-sais quel connerie, pour me donner une petite bouffée d'air fraiche. Et même si j'étais à ce moment-là, totalement en accord avec l'idée de ne plus jamais le revoir, j'étais ravis d'avoir fait sa rencontre. Deux mois se sont écoulé... Spring Break est arrivé... Je n'avais pas assez de miracles, au final. Un peu gourmande, j'en voulais plus. Mais cette fois-là, j'avais arrêtée d'espérer, parce que tout ce qui m'intéressait c'était de profiter de ma jeunesse que je croyais avoir également perdu durant ces deux dernières années, avec un mariage, un bébé dans les bras... Un voyage me ferait du bien, c'est c'que j'm'étais dit. Seulement une date très importante est venu me rappeler qu'j'étais pas aussi invincible que j'aimais faire croire. Je me passais la main sur la nuque, en tirant une grimace. Hum... Mais mon ange a encore une fois veillé sur moi. Même si j'étais avec des copines, il est venu affronter les regards en me proposant à boire. J'ai pas été très gentille avec lui... Peut-être que j'ai cru que l'univers, ou ce "Dieu" qui existe p't'ête, se foutait de ma gueule. On s'est perdu de vue durant la soirée Guetta et j'suis tombée directement dans les bras du diable. Je ne savais pas trop comment poursuivre ces comparaisons, j'y allais au feeling. Je me grattais légèrement la cuisse en poursuivant, et en allongeant mes jambes qui commençaient à engourdir.

J'ai bu beaucoup, j'ai vécu l'enfer toute la nuit. Et j'ai laissé plusieurs jours, et plus précisément le retour à Cambridge pour réfléchir et me décider à me botter les fesses. J'avais le numéro de téléphone du jeune homme, appelons-le Royce. Je souriais de toutes mes dents, en riant légèrement, et sincèrement. Je pense que c'est en l'appelant, en réalisant que Royce était avec des amis qui parlaient et rigolaient fort derrière lui mais qui prenait quand même la peine de me parler... et se confesser à moi... Que j'ai compris qu'il y avait peut-être vraiment quelque chose, que je pouvais appeler un miracle, quoi... Je me pinçais les lèvres. Parce que te connaissant maintenant, pour que tu me dises des choses aussi personnelle alors que je t'ai remballé énormément de fois... C'est que tu as dû le ressentir toi aussi, qu'il y avait ce petit quelque chose hum. Un clic, un avenir, de l'amour, de l'attirance... Quoi d'autre ? Il y avait tout, entre nous... mais rien à la fois.

Je restais silencieuse encore un moment, je n'aimais pas fixer la caméra, alors je regardais autour de moi. La vidéo tournait depuis déjà presque 25 minutes. Ça n'a pas été facile d'être en couple avec toi... Tu sais que t'es un vrai trou du cul quand tu t'y met ? Je riais. Pour une homophobe comme moi, aimer un bisexuel comme toi relevait du miracle... Et tu sais... Je te l'ai jamais dit parce que ça a toujours été une sorte de sujet tabou entre nous... Mais je trouve que ça a son charme. Tu ne devrais pas te laisser marcher dessus Royce, tu ne devrais pas avoir honte d'être qui tu es. Pas pour des gens comme moi, on est qui, nous, pour te juger ? Si tu as envie de voir des garçons... C'est ton choix, tu sais... Je me mordis la lèvre. Si les gens t'aiment, ils t'aimeront pour qui tu es, et pas pour qui tu aimes. Regarde moi... Je t'aime pour qui tu es, et tu as... presque entièrement changée certaines de mes façons de penser. Je passais ma main dans mes cheveux. Puis, t'es Roycie MA princesse... Tu l'resteras à jamais. J'n'effacerai pas la vidéo de mon téléphone où tu danses sur Miley Cyrus ahah. Je me grattais le bout du nez nerveusement. Et enfin... je tiens à te dire que... Je pense peut-être quitter l'Eliot House l'an prochain. Je ne sais pas trop... J'avalai ma salive, réfléchissant de longues minutes. Parce que l'argent ne fait pas le bonheur... Et cette guerre immature contre ceux qui vivent leur vie, leur jeunesse, ne sert qu'à se voiler la face... On est jaloux, on n'a qu'une vie à vivre et on la remplis de responsabilité toutes aussi gargantuesque les unes que les autres. On pense trop à demain, quand on pourrait... juste être aujourd'hui. Tu comprends ? J'avais un nœud dans la gorge. Ça, c'est toi qui me l'a appris. Et... donner tout mon argent, presque tout c'que j'ai aux plus démuni... Si ça m'aurait permis de vivre heureuse, avec toi... Je l'aurais fait... Si ça ne tenait qu'à moi, qu'à mes principes... Je le ferais... Sans hésiter. J'ai pas besoin d'Audi pour aller au plus beau Restaurant en ville, j'ai pas besoin d'assister aux plus grands évènements... Tout c'que j'veux... C'est quelqu'un qui m'aime, et que j'aimerais en retour. Tout c'que j'ai voulu et toujours voulu, c'était la simplicité... Une vie amoureuse et de famille... Je me mordis la lèvre. Mais étant dégoûtée des mariages et étant quasi-stérile, je ne pouvais réaliser aucun de ces rêves. Mais j'ai eu toi, quoi. J'avais pas besoin de plus... c'était simple. J'avais qu'à me laisser être heureuse... J'avais absolument tout, vraiment. Et j'ai tout foiré... Parce que j'ai essayé de retourner dans le temps, là où je pouvais encore sauver un rêve qui était impossible à sauver. Retourner avec Andy, sauver notre mariage si l'on veut, sauver notre vie de famille... Mais c'est pas possible. Et je le savais ça, même si ça n'a jamais été dit à voix haute... Même si Andy n'avait pas fait ses adieux définitif, je le ressentais. C'est très... trop tard pour le réaliser... Je me grattais les poignets nerveusement, avant de me ronger les ongles. J'allais admettre quelque chose que je ne croyais jamais admettre. J'vis dans l'passé. Je me mordis la lèvre inférieur. Et sans toi, c'est comme rêver au même cauchemar toute la nuit, sans ne jamais voir le matin arriver. J'ai besoin de toi... Je... J'inspirais profondément, sans relâcher immédiatement mon souffle. Je t'aime plus que tout le monde. Je t'aime dans le présent, je t'aimerai encore dans le futur... Et dans le passé, c'était Andy. J'étais encore attirée par lui, ça ne changera sans doute jamais... Mais je sais pas, c'était différent. Je n'étais pas forcément jalouse de Briony, ou de toutes les personnes qui le côtoient tous les jours, je ne rêvais pas à toutes les nuits d'être dans ses bras... Royce, oui. C'était avec lui que je voulais être... et lui seul. Tu l'as ta vengeance Royce... Ça y est, j'paie le plein prix. Je te choisi toi, et je ne t'ai pas, je ne t'aurai jamais... Et j'vais envier toutes celles qui auront ton attention. Ton sourire, ton cœur... J'vais vivre ma vie remplis de "Et si...", et même si un jour, je retombe amoureuse... Et que je t'oublie... Je me poserai la question quand même. Je replaçais ma mèche de cheveux, qui était retombée sur mon visage. J'ai toujours été droite, j'n'ai jamais fait d'erreurs en couple... Mais Royce... je l'ai trahi. Notre rupture est uniquement de ma faute. Et je devrai vivre ma vie en me demandant si on serait encore ensemble si je n'avais pas été trop conne. Si on aurait élever son fils ensemble ou pas, s'il aurait fini par apprécier Coraleen, si on aurait réussi à avoir un enfant ensemble... Je n'en sais rien et je n'en saurais jamais rien... et c'était de ma faute. Je sentis les larmes me grimper aux yeux... Il n'y avait que lui qui avait réussi à me faire pleurer comme ça de nombreuses fois, depuis la rupture avec Andy. Putain ! encore de la faiblesse. T'as un caractère bien trempé dans tes pires jours... Mais j'tiens à dire que tu fais trop bien l'amour ahah. T'es le meilleur que j'ai eu... Tout de toi va me manquer, et ça n'exclus pas le sexe, ahah. J'essuyais mes yeux. Puis tu me fais rire... t'es romantique... sisi ! Mignon, beau... Ce regard, et ce sourire surtout... Ne le perds jamais. Promis juré ? Je me frottais les bras. J'étais à court de paroles, encore une fois. Je me levais de mon lit pour aller chercher mon ukulele, je retournais m'asseoir et sans réfléchir, je me suis mise à gratter un peu sur les cordes. Finalement, je me suis mise à jouer "La vie en rose", la version de Cristin Milioti. Cette fois, je m'étais rappelée des paroles... Alors que la première fois que je voulais lui jouer la chanson, j'avais oubliée. Hold me close and hold me fast, this magic spell you cast, this is la vie en rose. When you kiss me, heaven sighs and though I close my eyes, I see la vie en rose. When you press me to your heart, I am in a world apart, A world where roses bloom. And when you speak, angels sing from above, everyday words seem to turn into love songs... Give your heart and soul to me, and life will always be, la vie en rose.

Je me pinçais la lèvre après avoir terminée puis déposais ma guitare avant de m'approcher de mon téléphone. Ça faisais... une bonne heure maintenant qu'elle tournait. Que je lui parlais, que je laissais des blancs, que je jouais de mon ukulele... Prends soin de toi Royce... Je t'aime. J'arrêtais l'enregistrement, et soufflait un coup, en laissant pleurer toutes les larmes de mon corps.

J'ai laisser passer la journée pour finalement me décider à mettre le tout sur DVD. J'avais besoin de le porter chez lui... et de m'assurer que c'était remis correctement, et officiellement. Lui envoyer la vidéo par courriel c'était... trop facile. Je voulais me donner du mal en mettant le tout sur un disque, et en allant lui livrer. Même s'il n'était pas à Cambridge présentement, il verrait en rentrant à sa chambre.

Je me suis déplacée à la Winthrop House au soir, à pieds, et une fois devant sa chambre, je déposais le DVD parterre, le faisant glisser sous la porte avec un petit mot dessus, simplement écrit "Pour Royce" dessus. Le cœur qui tambourinait dans ma poitrine, j'attrapais mon sac à dos pour me le remettre sur les épaules. J'avais besoin de passer une ou deux nuits ailleurs qu'à l'appartement... voir plus, quelque part où je ne pourrais être retrouvée. J'allais emmener ma petite Coraleen avec moi.

Je rentrais du roadtrip et on avait encore été boire pour fêter ça. Logiquement je ne devais pas rentrer chez moi, je devais direct aller au Summer Camp avec les autres mais on en a décidé autrement. Il y a eu quelques tensions avec Anaëlle et Leight et sans parler de Maggie et ça m'a trop saoulé. Heureusement qu'il y avait ma petite Typhène et Candice pour remonter le niveau de l'ambiance. Je rentrais très tard la nuit, le soleil allait presque se lever et je percutai quelque chose avec mon pied. Je me penchais pour ramasser le petit mot qui indiquait mon prénom, avec un dvd. Tout de suite, je pensais à mes conquêtes qui m'envoyaient leur petit film de boule où elles font un strip. Non mais vous déconnez mais ça m'était déjà arrivé. Je décidais donc de le regarder. Je pris mon pc pour le foutre sur mes genoux, bien installé dans mon lit et j'insérais le disque dans l'appareil. Je frottais mes yeux fatigués et ils doublèrent de volume lorsque je vis la tête d'Apple. What? Okay je comprenais pas ce qu'elle disait au début car je cherchais comment monter ce putain de son mais je finis par plus ou moins tout écouter. J'étais attentif pendant tout ce temps où elle parlait, parlait, parlait. La première chose qui me venait à l'esprit c'était pourquoi elle ne venait pas me dire les choses en face? J'étais ému. Apple m'aimait toujours et elle trouvait les mots pour me toucher. Mais au fond de moi j'étais énervé. Pourquoi elle revenait encore vers moi à me chanter la sérénade alors qu'elle se doutait bien que j'étais toujours fou d'elle mais qu'elle m'apportait plus de mal que de bien? Je voulais qu'elle me laisse tranquille... non en fait je voulais pas mais c'était pour mon bien. Après qu'elle ai fini de chanter, qu'elle ait versé des larmes et qu'elle répéta qu'elle m'aimait encore, je fermais le pc et je me couchais dans mon lit. Et là, je pensais à elle, j'ai pensé à elle toute la nuit. J'étais complètement heureux célibataire, j'ai même renoué des liens avec Leevy et ça devenait intéressant. Mais je ne savais plus rien faire tant qu'Apple était dans mon coeur.