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C'est le 5 mai à Santa Fe, que les membres de la famille Morgan m'ont accueilli(e) dans leurs bras, ils m'ont prénommé(e) Torrey Penelope. Je suis veuve, divorcé & en couple et fort heureusement, mais si vous voulez tout savoir je suis hétérosexuelle et j'en suis fier(e). Je viens d'une classe sociale aisée. Sinon, dans la vie de tous les jours je fais des études de droit depuis cinq ans. Et pour terminer, je fais partie des Dunster. | Torrey Penelope Morgan Looks alot like Troian Bellisario |
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Je crois que nous avions à peine seize ans lorsque nous nous sommes rencontrés moi et Brandon. À l’époque, il était déjà grand et musclé et je dois l’admettre, j’ai immédiatement eu le coup de foudre pour lui. Il était grand, des cheveux foncés et des yeux pâles… Toutes les filles du coin rêvaient de sortir avec lui et je ne faisais pas exception à la règle. Pourtant, c’est moi, la chanceuse comme elles disaient toutes, qui eu la chance de faire battre son cœur différemment. Brandon était plus âgé, de deux ans plus exactement et, être avec un mec plus vieux, enrôlé dans l’US army en plus, c’était tout un honneur. J’étais fière et lorsque j’étais avec lui, j’avais la tête haute. Nous nous sommes d’abord fréquenter en cachette, sans que nos parents le sachent. Puis, un jour, il a décidé de venir rencontrer formellement mes parents pour leur demander la permission de me fréquenter. Nos parents étaient très à cheval sur la tradition vous savez et, je dois l’admettre, ils m’avaient bien inculqué leurs valeurs. Lorsqu’il eu la bénédiction de mon père pour qu’on se voit quelques fois par semaine, nous étions plus qu’heureux; nous n’aurions plus à nous cacher pour nous aimer. D’ailleurs, je crois que mon père m’a toujours fait confiance à ce sujet. Je suis sa seule fille, sa petite princesse et, jamais je ne l’aurais déçue. En fait, je suis leur seul enfant à tous les deux et je crois que mon père n’aurait pu rêver mieux qu’un gendre qui défendrait notre pays comme lui l’avait fait des années auparavant. En effet, mon père était militaire retraité du à une blessure grave à la jambe et ma mère était infirmière à l’époque, femme au foyer maintenant.
Chez moi, c’était clair; pas question de faire l’amour avant le mariage. Je respectais ces décisions, je croyais même que c’était largement préférable. Pourquoi vouloir se donner à n’importe qui n’importe quand? Pourquoi ne pas attendre le grand amour pour se donner corps et âme? Brandon pensait exactement comme moi et je dois dire que j’ai souvent douté. Tous les mecs de son âge collectionnaient les filles comme des trophées de chasse, mais pas lui. Certain disait même qu’il devait être gay pour tenir aussi longtemps, pour ma part, je savais que c’était simplement des valeurs au bon endroit et de l’amour. Nous étions le couple le plus mignon que la terre ai porté et tout le monde était jaloux.
Chapter 1
Deux semaines à peine que j’avais dix huit ans et Brandon arriva chez moi avec un air différent de son habitude. Je me souviens très bien, comme si c’était hier d’ailleurs, ce jour où il est arrivé devant moi, devant ma mère et devant mon père, qu’il a mit un genou en terre –arrachant un cri de surprise et des larmes de joie à ma mère- et qu’il a demandé ma main. Je lui ai tout de suite sauté au cou et j’ai dit oui. Je savais qu’au fond, c’était ce que j’attendais depuis longtemps. Je venais tout juste de terminé le lycée et pour lui, j’étais prête à fonder une famille, rester à la maison s’il le fallait et élevé nos enfants. Nous ne voulions pas tarder pour le mariage, des préparatifs d’un an étaient beaucoup trop pour nous, trop de flafla. Heureusement, nous avions des parents qui ne manquaient pas d’argent et tout fut organiser très vite. La fin juillet arriva et le jour du mariage avec elle.
J’étais face au miroir et je contemplais ma robe. Dieu que j’étais belle. Ma mère était près de moi et elle avait un mouchoir en main, elle avait passé toute la journée à pleurnicher. Je lui souris, ce sourire voulait tout dire. De toute manière, je n’arrivais pas à parler. J’étais émue moi aussi et j’avais simplement besoin de son soutient moral. Puis, mon père entra, ses habits tout décorés sur le dos. Je souris à nouveau. Il me regarda un moment et je sentis qu’il était ému, mais mon père avait un fort caractère –duquel j’avais hérité d’ailleurs- et il ne montra pas aussi facilement ses larmes que ma mère. Il détourna simplement le regard un moment, inspira profondément et posa ses mains sur mes épaules en me regardant directement dans les yeux. Ce regard me prit au cœur et je du me battre pour ne pas pleurer et détruire complètement mon maquillage tout frais terminé. En fait, ce n'est pas réellement le maquillage qui comptait, je voulais plutôt rester forte devant mon paternel. « Je suis fier de toi Torrey. » « Merci papa. » Il me serra dans ses bras et me regarda une dernière fois, la dernière fois où je serais encore moi-même, sa petite fille adoré. Son seul et unique trésor. Et il passa son bras sous le mien pour me mener à l’autel.
Face au pasteur, je sentais la présence rassurante de mon futur mari à mes côtés. Je fermai les yeux un instant, croyant à peine à ce qui se déroulait. J’allais devenir sa femme et nous serions ensemble pour toujours. Je souris et rouvris les yeux au moment où le pasteur nous demanda enfin : « Brandon Ryan Evans, voulez prendre Torrey Penelope Morgan ici présente comme épouse, l’aimer et la chérir pour le reste de votre vie, dans la peine et la pauvreté, la joie et la santé, pour le meilleur et pour le pire? » Mes yeux brillèrent et je me retournai vers Brandon pour voir si ses yeux brillaient de la même façon. Je ne pu que sourire de plus belle en voyant que la même lueur de joie nous animait tous les deux. « Oui, je le veux. » Dit-il fermement. Puis, il me murmura, non plutôt, il ne fit que bouger les lèvres pour me dire qu’il m’aimait. « Torrey Penelope Morgan, voulez prendre Brandon Ryan Evans ici présente comme époux, l’aimer et le chérir pour le reste de votre vie, dans la peine et la pauvreté, la joie et la santé, pour le meilleur et pour le pire? » Mon cœur s’emballa et me serra la poitrine au point de me faire sursauter. Brandon s’alarma et je secouai négativement la tête, ce n’était rien, seulement l’émotion. « Oui, je le veux. » Nous échangèrent les anneaux, j’étais toute tremblante. Puis, le pasteur nous permis de nous embrasser sous les applaudissements de tous les convives.
Chapter 2
Au risque de tous vous décevoir, notre nuit de noce de fut pas une nuit des plus torride. En fait, pour être honnête, je n’ai même pas perdue ma virginité ce soir là. Moi et Brandon sommes restés debout toute la nuit –enfin debout, c’est vite dit-. Nous étions simplement là, couchés l’un contre l’autre, nu comme des vers et si bien. Il me caressait les cheveux alors que j’avais la tête posé contre son torse, c’était magique et j’étais vraiment très bien près de lui. Loin de me douter que, dès le lendemain, de mauvaises nouvelles commenceraient à s’abattre sur moi. À mon réveil, il était toujours près de moi, il regardait dehors, le soleil pointait déjà dans le ciel et les oiseaux chantaient tranquillement. En cet été très chaud, nous étions bien dans le confort de notre chambre. Je lui souris et il m’embrassa, me rendant mon sourire et me murmurant « Je t’aime. » Je fermai les yeux à nouveau et il me sembla que, déjà en les ouvrants, nous étions le soir et lui et moi étions assis dans sa voiture.
J’étais là, sur le siège passager –en fait, Brandon avait l’un de ces vieux model de bagnole dans lesquels le banc avant est unique est très spacieux- et je lui faisais face. Il semblait contrarié, certainement un truc le chicotait puisqu’il n’était pas très bavard. Nous n’avions pas été ensemble toute la journée, mais il me sembla qu’il n’avait pas été absent assez longtemps pour revenir avec des mauvaises nouvelles. Apparemment oui. Il jouait nerveusement avec son volant et finit par se retourner vers moi en passant son bras autour de mes épaules et en me prenant la main. Il prit une petite pose et commença. « L’armée m’a contacté aujourd’hui et… je ne crois pas que les nouvelles te plaisent. » Mon cœur cessa de battre un moment et mes yeux s’emplirent de larmes. Non, ce n’était pas possible. Pas maintenant. Pas déjà… J’ouvris la bouche, mais aucun son ne voulut en sortir. Trop de chose que j’aurais voulu dire en même temps. Il poursuivit. « Ils veulent que je rentre à la base, nous partons dans deux jours… Je dois m’y rendre demain dès la première heure. » Mes larmes roulaient déjà librement sur mes joues, et ce, depuis qu’il avait prononcé le mot base. Mon cœur était en mille morceaux et je me demandais comment j’allais faire pour les recoller. Je n’avais pas envie de le perdre. Nous venions à peine de nous marier, pourquoi fallait-il qu’ils me l’enlèvent? Je ravalai mes larmes alors qu’il me serrait dans ses bras, tentant d’être le plus rassurant possible. « Promet moi que tu me reviendras Brandon! Promet le moi… » Il me serra d’avantage et je ne pu ravaler mes sanglots. « C’est promis mon ange, j’ai toute une vie de planifiée pour nous, tu verras. »
À l’aurore, nous étions près de la voiture de son père, il avait décidé de me laisser sa bagnole pendant son absence. Dans ses bras, j’essayais d’être forte et de ne pas montrer toute la tristesse que je ressentais. Je n’avais pas dormis de la nuit, passant le plus clair de mon temps à penser aux pires scénarios qui pourraient se produire. J’étais complètement déchirée. Brandon releva mon menton pour que je le regarde et il m’embrassa longuement avant de plonger son regard dans le mien. « Notre vie sera belle Torrey, crois moi. Je t’aime ma chérie. » « Je t’aime aussi Brandon… » Je me reculai de quelques pas et ma mère posa ses mains sur mes épaules. Je me retournai en posant une main sur la sienne, son regard se voulait rassurant. Après tout, mon père était revenu lui. Un dernier signe de la main et la voiture était déjà loin.
Chapter 3
Les jours passaient et il me semblait que ce n’était qu’un seul moment interminable. Je passais le plus clair de mon temps assise sur le bord de ma fenêtre à regarder dehors, peut-être que je le verrais arriver comme ça… Un matin, j’étais encore debout depuis l’aurore et je regardais dehors lorsque le facteur arriva. Machinalement, je sortis à l’extérieur avec ma robe de chambre sur les épaules et pris le courrier dans la boite. Me trainant les pieds jusqu’à la porte de la maison, je regardais une à une les lettres lorsque j’en vis une écrite à la main. Mon cœur fit un bon, mes yeux se remplirent d’eau et un sourire niais s’afficha sur mon visage. Cette lettre, elle était écrite de la main de Brandon. Je déchirai minutieusement le rebord pour l’ouvrir et prit le papier qui se trouvait à l’intérieur. La lettre
À compter de ce jour, Brandon commença à m’envoyer régulièrement des lettres et je répondais à chacune d’elle. Soignant mon écriture et m’évertuant à lui raconter chaque moment qu’il ne pouvait passer près de moi. Ainsi, plusieurs mois passèrent et je ne faisais qu’attendre ses lettres chaque fois. Mes parents commençaient à s’inquiéter. Je ne pouvais pas passer le restant de mes jours comme ça, à attendre que mon mari m’écrire et rentre de guerre….
Décembre arriva et avec lui un homme dans ses habits militaire. Je ne compris pas tout de suite ce qui se passait. Je n’avais pas reçu de lettre encore et normalement, elle aurait du arriver aujourd’hui. J’ouvris la porte et il se présenta avant de me tendre une lettre. Je la pris lentement entre mes doigts tremblant et l’ouvrit tout aussi lentement. Dès que je commençai à lire les premiers mots, mon cœur se déchira à nouveau. « Chère madame Evans, Le département de l’armée à le profond regret de vous annoncé que votre mari, Brandon Ryan Evans, est mort au combat en servant son pays. » Je ne pu même pas lire la suite. L’homme qui se trouvait devant moi s’excusa, m’offrit ses plus sincères condoléances et m’assura que les obsèques auraient lieux dans les jours à venir. Une cérémonie militaire serait mise en place bien sûr et je pourrais récupérer tous ses effets personnels. Je le regardai partir et lorsque sa voiture fut loin je couru à la boite aux lettres. Après l’avoir ouvert et m’être aperçue qu’il n’y avait aucune lettre de Brandon à l’intérieur, je m’effondrai sur le sol près du grand arbre devant la maison.
Quelques jours plus tard, j’étais vêtue d’une grande robe noir ainsi que d’un couvre chef qui me cachait légèrement le visage. Nous nous rendîmes à l’église puis au cimetière où ils me remirent un drapeau américain plié en triangle. Je le serrai fortement dans mes bras, lui ainsi que notre plus belle photo de mariage. Lorsqu’ils descendirent finalement le cercueil en terre, j’y déposai la photo avant de jeter une poignée de terre. Ma vie venait de s’arrêter.
Chapter 4
Je voulais croire que tout ça n’était qu’un mauvais rêve, mais chaque matin je me réveillais avec le visage baigné de larme et je savais qu’elles étaient bien réelles. Les mois s’effilaient et mes parents commençaient à s’inquiéter sérieusement pour moi. Je n’avais plus de motivation aucune et c’était à peine si je sortais de chez moi. En fait, une fois toutes les deux semaines, j’allais bêtement voir le courrier pour n’y trouver aucune lettre de Brandon. Je m’effondrais ensuite sur le sol en larme et j’allais enfiler des vêtements noir après m’être douché pour aller lui rendre visite au cimetière.
J’étais plongé dans une dépression profonde et je ne m’en rendais même pas compte. Lorsque le mois de mars arriva, mes parents décidèrent que j’irais voir un thérapeute. Ça ne pouvait pas continuer ainsi, j’avais besoin de parler à quelqu’un, quelqu’un qui saurait m’aider. Ils ne mirent pas beaucoup de temps à me prescrire des antidépresseurs et je commençai à faire des cauchemars horribles chaque nuit. Je voyais des scènes dans lesquels Brandon se faisait tuer de façon très cruelle ou alors il était à nouveau avec moi, mais on me l’enlevait à nouveau. J’aurais voulu être celle qui était morte à sa place… Ou tout du moins, j’aurais voulu mourir avec lui. J’étais complètement différente, l’ombre de moi-même et encore, peut-être même juste la poussière derrière l’ombre.
Un soir de mai, alors que tout le monde dormait, je n’en pouvais plus de cette solitude et de cette peine et je décidai qu’il était temps d’en finir avec ma vie. Non pas parce que c’était trop difficile d’affronter chaque jour qui se présentait à moi. Non, simplement parce que je voulais le rejoindre lui. Je voulais le retrouver, être heureuse à ses côtés. Je me rendis dans le grenier où il y avait d’énormes poutres, une corde à la main. Il ne fallait pas être très futé pour savoir qu’il y avait un tas de site sur lesquels on pouvait trouver le mode d’emploi pour des nœuds… Passant la corde autour de la poutre la plus élevé, je montais sur un vieux coffre légèrement en retrait, mis la corde autour de mon cou et fermai les yeux avant de sauter en bas.
Un bon moment s’écoula et je compris –vu le mal que je ressentais au niveau de la gorge- que l’impact ne m’avait pas rompu le cou, j’étais simplement en train de m’étrangler. Soudainement, la panique me prit le ventre. Je commençais à me tortiller pour essayer de rejoindre le coffre à nouveau, mais il était trop loin. De plus, chaque fois que je bougeais, la corde semblait se resserrer autour de mon cou, me privant encore plus d’air. J’aurais voulu crier, mais je n’en étais pas capable. Qu’est-ce que j’avais fait? Qu’est-ce que je faisais? J’étais stupide et j’aurais du me prendre en main au lieu d’en venir à ces conneries. Maintenant j’allais mourir et j’allais abandonner une famille qui m’aimait… Les larmes coulaient sur mes joues et je perdais lentement connaissance.
À mon réveil, je ressentais une brûlure sur mon cou et des appareils étranges autour de moi. En entendant le bip, bip émis par la machine près de moi et en voyant l’intensité insupportable des néons au plafond, je compris que je n’étais pas morte, seulement à l’hôpital. Mon père était assit sur une chaise à côté, l’air sévère et ma mère parlait avec un homme dans le couloir, sûrement le médecin. Lorsque je voulu parler, les mots restèrent dans ma gorge et je n’émis qu’un bruit sourd, suffisant pour que mon père se retourne et refoule ses larmes en me voyant. Il me serra dans ses bras et le regard qu’on échangea ensuite me fit comprendre que c’est lui qui m’avait retrouvé là-haut et que, sans son aide, je serais morte à l’heure qu’il est. Je lui fis un signe de la tête, et me mise à pleurer, signe de ma reconnaissance. J’étais tellement désolé de les avoir fait souffrir ainsi. Ma mère entra en courant et me serra à son tour, pleurant et criant que j’étais enfin réveillé, me demandant ce qui m’avait passé par la tête et tout ce que vous pouvez imaginer dans le genre.
Chapter 5
Lorsque je sortis de l’hôpital, une nouvelle motivation m’animait. Je ne voulais plus mourir, au contraire, je voulais profiter de la vie à fond. Mais que faire? Il n’était pas question que je me trouve un travail bidon ou que je parte faire le tour du monde. Tout ce qu’il me restait; aller à l’école. Étudier, me jeter corps et âme dans mon avenir, trouver un domaine qui accaparerait toute mon attention. Profiter de la vie, faire la fête, être cheerleader ou encore intégrer la chorale. Peu importe ce qui m’arriverait ensuite, ma vie devait prendre un tout autre tournant. Je me mis donc à regarder les différentes universités des États-unis. La ville, l’état, tout ça ne m’importait peu, je voulais simplement trouver l’endroit qui me semblerait le plus approprié. Au final, je choisis Harvard. C’était de loin l’Université la plus prestigieuse de tous les états des États-unis, je ne trouverais pas mieux.
J’envoyai mon inscription et reçu ma lettre juste à temps pour entrer en août. J’étudierais le droit et je reprendrais ma vie à zéro. Enfin… Je n’oubliais pas Brandon pour autant, loin de là. Je l’aimais encore et je l’aimerais toujours. Nous étions marié, j’étais désormais veuve et je devais vivre avec ce fait. Tout le monde n’était pas obligé d’être au courant cependant, mais je l’aurais toujours de gravé dans le cœur. Lorsqu’il avait été déclaré mort, l’armée nous avait renvoyé des effets personnels à lui dont son alliance, les lettres que je lui avais envoyées et d’autres trucs. J’avais mis toutes les lettres –les siennes et les miennes- dans une boite et j’avais enfilé nos alliances dans une chaîne que je portais au cou en tout temps.
Un mois plus tard, j’étais dans la vieille bagnole de Brandon, celle qui me revenait de droit. La boite de lettre sur le siège passager et mes effets personnels sur le siège arrière ou dans le coffre et je roulais vers le Massachusetts. J’en avais pour un jour et demi sans arrêt, mais je comptais le faire en trois ou quatre jours. Je n’étais pas pressé et je partais une bonne semaine et demi avant le début des cours. Mes parents souriaient à nouveau et j’avais le cœur un peu plus léger.
avant harvard
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