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Can love wait for me ? [Ft. Esfir]

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Can love wait for me ? [Ft. Esfir] 970452tumblrlqqwwlFtS01qlcc40o10250

Love, would you wait ?

Mes pas résonnaient dans l'immense couloir baigné de lumière; il était 10h et je m'ennuyais. Je m'arrêtai un instant. Que pouvais-je bien faire ? Je n'avais pas particulièrement envie ni besoin de travailler, et je ne savais pas qui appeler pour sortir en ville. Cela faisait quelques jours que j'avais ce bizarre sentiment que quelque chose n'allait pas, que j'étais tracassé, mais je n'avais aucune idée de quoi.
Je m'assis sur les marches de l'escalier qui se trouvait à ma droite. En face, un amphithéâtre bondé allait bientôt ouvrir ses portes et libérer une foule d'étudiants dans les couloirs d'Harvard. N'ayant aucune envie de me retrouver entouré par cette foule, je me levai et me dirigeai vers l'entrée du théâtre, non loin d'où j'étais assis. Soudain, en passant au coin d'un second couloir, j'aperçus Esfir, et, contre toute attente, mon premier sentiment en la voyant ne fut pas de la joie, mais une sensation indescriptible, comme si quelqu'un m'avait donné un coup de poing à l'estomac. Je détournais la tête et fit mine de marcher vers l'autre direction, en priant pour qu'elle ne m'ait pas vu.
Pourquoi avais-je cette sensation étrange ? D'habitude j'étais heureux de voir Esfir, elle était une très bonne amie et nous nous entendions bien ! Mais, depuis quelques temps, j'avais un sentiment bizarre, comme si quelque chose ne tournait pas rond. Que se passait-il donc dans ma tête pour que j'en sois au point de me détourner d'une si bonne amie ..?
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Aaron Ҩ Esfir
« Une vie entière ne suffira pas pour connaître une seule et même personne. »

Je sortais à peine d'un de mes cours de médecine générale. Ca faisait bien 2 heures que j'étais dans cet amphi a écouté un prof nous réciter son cours qu'il a dû apprendre par coeur la veille. Des tas de noms chinois pour moi ont été prononcé et ce prof nous expliquait jamais rien. Il est attardé ou quoi ? Heureusement, j'avais pris mon MP3 avec moi et enregistré tous le cours dessus. Comme ça, une fois dans ma chambre, je reécoute tout cela et je peux chercher en même temps sur le net les définitions exacts des noms médicaux qu'il nous a donné au cours de notre cours. Heureusement, c'était les deux seules heures de cours que j'avais de la journée, mais c'était peut être les 2 heures de trop. J'en avais marre de la médecine, ça ne m'apportait rien. Ca apportait juste du plaisir et de la fierté à mes parents, mais moi ce que je veux faire plus tard, c'est vivre de ma passion et non être médecin généraliste ou encore moins chirurgienne. Ah ça non...

J'essayais de me défaire de la foule, je détestais cela. Être au milieu d'étudiants, super pressés et qui se bousculaient pour aller manger ou rejoindre des amis, ou juste aller à leur prochain cours. J'avais envie de crier et de me barrer en courant jusqu'à que j'aperçois un visage qui m'était familier. Mon petit Aaron ! Lorsque je le vis, je ne pus m'empêcher de lui faire un large sourire, je levais mon bras et lui fis de grands gestes en espérant qu'il me remarque. Je l'adorais énormément. C'était mon petit rayon de soleil, et rien que de voir son visage d'ange, l'angoisse des cours disparut comme par magie. Je m'avançais vers lui en accélérant le pas puis je lui saute dessus comme une imbécile. "Aaron !" Lui criais-je avant de l'enlacer dans mes bras pour le saluer. Je lui embrassais fortement les 2 jours pour le saluer avant de défaire mon étreinte tout en gardant une de ces mains dans l'une des miennes pour ne pas qu'il me quitte. "Ca me fait plaisir de te voir ! Les cours me tuent à petite flamme !"
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Je vis du coin de l’œil qu'Esfir me faisait de grands signes; et vu le large sourire qui s'étalait sur son visage, elle était heureuse de me voir. Je pris donc mon courage à deux mains et me retournai vers elle en affichant un sourire que je n'espérais pas trop crispé. C'était ridicule, après tout Esfir et moi étions amis depuis qu'elle était arrivée à Harvard, et nous nous étions toujours très bien entendus ! Pourquoi tout à coup commencer à la bouder ?! Je devais tout simplement être dans une mauvaise période. Mon sourire se fit plus large quand je la vis approcher et l'entendis crier mon nom. Oui, décidément, il n'y avait aucun problème entre Esfir et moi.
Elle était à quelques mètres lorsqu'elle me sauta dessus pour me dire bonjour, ce qui me fit rire. Puis elle déposa vivement deux baisers sur mes joues, et je sentis mon visage s'embraser; ce n'était pas comme un baiser de Keyla, pas comme une étreinte d'Alice, il y avait quelque chose de plus. Le contact de sa bouche sur ma peau ne me laissait pas indifférent, et j'avais une furieuse envie d'y répondre.
Mais je ne laissai rien paraître de tout ça, même lorsque elle garda ma main dans la sienne, ce qui était clairement insoutenable. Je ne savais pas ce qu'il pouvait bien se passer dans mon esprit, et je e souhaitais pas l'apprendre ! Esfir était une amie, je tenais à elle comme amie, je ne voulais donc rien y changer.

"Ça me fait plaisir de te voir ! Les cours me tuent à petite flamme !"
J'eus un petit rire; ça ne m'étonnait guère que les cours l'aient ennuyée, je n'étais pour ma part pas vraiment convaincu que la médecine intéressait Esfir.
"Ça me fait plaisir aussi !" Dis-je d'une voix que je souhaitais assurée et naturelle. "Qu'est-ce que tu avais comme cours ?"
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Aaron Ҩ Esfir
« Une vie entière ne suffira pas pour connaître une seule et même personne. »

J'avais toujours sa main dans la mienne et je ne le quittais pas du regard. Enfin un visage familier qui me faisait oublier l'enfer des cours. Rien que de le voir, j'allais mieux et j'avais envie de partir loin avec lui pour parler un peu de tout et de rien. Si j'étais égoïste, je le kidnapperais là, de suite, maintenant et l'emmènerais hors la fac. Or, je ne sais pas s'il a cours et je ne veux en aucun cas l'en empêcher d'y aller. Ok, moi je déteste mes cours, je déteste ma vie à Harvard, mais ça ne veut pas dire que c'est le cas de tout le monde.

"Ça me fait plaisir aussi !" me dit-il. Rien que d'entendre cela, ça me faisait chaud au coeur. Ces temps ci, j'avais un besoin incessant qu'on me prouve qu'on tienne à moi et donc me prouver à n'importe quel moment, que ma présence rend heureux quelqu'un, ça ne peut que me faire plaisir. "Encore heureux !" Lui dis-je en souriant assez maladroitement. Je devais lui sembler niaise, mais il a l'habitude de me voir avec un pareil sourire. J'ai toujours celui la avec lui. Un sourire enfantin, innocent, bête... Bref. Mais bon ça ne devait pas être si affreux que cela vu qu'il ne m'a jamais lancé une pic dessus.

"Qu'est-ce que tu avais comme cours ?" Oh non... Pourquoi cherche-t-il à me parler des cours alors que je viens à peine d'en sortir. Il sait très bien que la médecine et moi ça fait deux et que moins j'en parle mieux je me porte. Mais je pouvais tout lui pardonner, je l'adorais trop pour lui en vouloir ou lui crier dessus. Pour ne pas l'offenser, je préférais changer de sujet. "Je te kidnappe quelque part ? Je suis gentille, je te demande la permission de te kidnapper..." Je me mis à rire soudainement et lui redonna un baiser sur la joue avant de lâcher sa main puis je me mis à regarder droit devant nous. Je n'avais pas spécialement envie de quitter Harvard, mais peut être aller à un coin tranquille de cette dernière pour parler en tête en tête sans être dérangé par personne.
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Je ris une nouvelle fois lorsque je l'entendis dire "encore heureux !"; Esfir était en effet quelqu'un d'assez possessif, et elle avait sans cesse besoin d'être rassurée sur l'amour qu'on lui portait. Je me détendis tout à coup grâce à cette phrase qui me faisait me souvenir pourquoi elle était une si bonne amie. Il n'y avait pas de secrets entre nous, c'était simple et sans prise de tête; je n'avais donc pas de raison de m'inquiéter sur ce que je ressentais.
Je n'avais jamais réellement été amoureux; j'avais déjà été attiré (physiquement parlant) par des filles, je trouvais d'ailleurs pas mal d'étudiants harvardiennes mignonnes, mais je n'avais jamais ressenti une réelle envie d'être avec l'une d'elle en tant que petit ami, ni même une attirance suffisamment grande pour passer le cap d'une relation charnelle. Je me trompais donc sans doute en pensant que je ressentais plus que de l'amitié pour Esfir, après tout, que savais-je de l'amour ? Je l'avais toujours trouvée très belle, et aujourd'hui cette impression était-elle peut-être tout simplement exacerbée...

Je me sentis gêné quand je l'entendis changer de sujet. Quel imbécile j'étais ! Trop occupé à penser à mes sentiments, je n'avais pas réaliser qu'il était malvenu de demander à Esfir de quel cours elle venait, étant donné qu'elle détestait la majorité des matières qu'elle devait étudier ! Je me ressaisis donc et lui souriait largement lorsqu'elle me proposa de me kidnapper; ça ne m'étonnait pas d'elle et je devais être à la hauteur de ses attentes, après tout elle était une de mes meilleures amies ici et je ne souhaitais en aucun cas la décevoir.
"Tu sais bien que rien ne me fait plus plaisir que de m'échapper d'ici avec toi !"
Je n'avais pas cours de la journée, et même si j'en avais eu je crois que j'aurais préféré accepter la proposition d'Esfir plutôt que de risquer de voir apparaître sur son beau visage la moindre déception.

Elle me déposa soudain un baiser sur la joue; la réponse de mon corps fut immédiate: je sentis une énorme vague se soulever dans mon estomac, un mélange d'impatience, de joie, de violence aussi, et au loin le rugissement de mon cœur se faisait entendre... Mais je coupai court mentalement à cette sensation, et ne laissai rien transparaître devant mon amie. Je la regardai un instant, conscient du dilemme qui se déroulait au fond de moi, mais préférant l'ignorer pour ne me soucier que du moment présent, et d'Esfir.
Je la pris donc par la main, en lui chuchotant "Suis-moi !" et me mis soudainement à courir dans le couloir désormais désert qui s'étendait devant nous; je ne savais pas du tout où ça nous mènerait mais j'avais envie d'y aller avec elle.
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« Une vie entière ne suffira pas pour connaître une seule et même personne. »

Je n’eu pas le temps de répondre quoique ce soit, qu’Aaron me pris par la main et on se mit à courir comme des gosses de primaire dans les couloirs. Je ne savais pas trop où il comptait aller. J’espère du moins qu’il le savait lui. C’était la moindre des choses.

Je tenais fortement la main et essayer de courir à la même vitesse que lui. Heureusement j’avais mes converses noires, donc courir avec ça ne me pose pas de problèmes. Bon ok, je ne porte que très rarement de talons, je me trouve déjà assez grande sans. 1m76 pour une fille j’estime que c’est bien assez voir trop. Des gens m’ont déjà proposé d’être mannequin mais je n’ai pas assez de confiance en moi pour faire ce métier, puis même, mes parents ne seraient pas d’accord. Autant faire un métier qui me plait même s’ils n’approuvent pas. Je pense de suite à la musique là… La musique, mon rêve, mon but dans la vie. La médecine c’est juste le rêve de mes parents, en particulier celui de ma mère.

On courrait à toute allure dans les couloirs, on évitait de justesse les autres étudiants et même si on avait le malheur d’en bousculer quelques uns, je m’excusais la seconde qui suivait. Certes, la plupart des gens s’en ficheraient et continuerait leur route, mais après je n’ai pas envie qu’on me prenne pour le boulot de service qui a deux pieds gauches. Non, je ne me le permettrais pas. Je préfère être la fille discrète que peu de monde connait et donc côtoie. Ce rôle là me convient à merveille. Je ne supporterais pas d’être populaire et connaître tout le monde. Je n’ose imaginer le merdier que s’est.

Moi qui n’était pas du tout sportive, je commençais à manquer de souffle. « Stop, stop ! » Criais-je au bout de même pas 5 minutes de courses. Oui j’ai honte de ma non « sporitivité » attitude –oui je fais du néologisme- Je n’ai jamais fais de sport de ma vie, au lycée je m’arrangeais pour rester sur la touche, même si après mon professeur m’harcelait psychologiquement pour me faire comprendre que je n’étais qu’une merde. Je crois que ça vient de là, ma phobie du sport. J’ai encore l’image de ce prof en tête qui me crie dessus pour un oui ou pour un non.

Je m’arrêtais au bout du couloir et collait mon dos au mur et je me laissais glisser jusqu’à que mes fesses atteignent le sol. « Désolé, courir et moi ça fait deux… » Je dis cela d’une petite voix en sentant mes joues se réchauffer légèrement par rapport au reste de mon corps. « Tu comptes m’emmener où mon petit Ronron ? » Je ris légèrement en attendant le petit surnom que je lui donnais. Je trouve que ça lui allait bien. C’est un bon pote, mignon, marrant, il me faisait penser à un petit chat qu’on a envie de câliner et de jouer avec tout le temps. Et son prénom s’accordait bien avec le « ronronnement » du chat alors je me suis amusée à faire mon petit jeu de mot.
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Tandis que nous courions dans les couloirs, je me sentais étrangement bien; ça ne me prenait pas souvent, mais parfois j'avais ce besoin de fuir, qu'importe où. Et avec la main d'Esfir dans la mienne je me sentais encore mieux, comme si je pouvais défier la gravité, défier toutes les lois de la physique pour pouvoir aller plus loin, quelque part où les réponses à mes questions intérieures n'auraient pas beaucoup d'importance.
Je fus bien vite ramené à la réalité lorsque j'entendis Esfir s'essouffler. Là encore, mon élan m'avait rattrapé: en effet, on ne pouvait courir pendant des heures à ce rythme, surtout quand, comme mon amie, on n'était pas spécialement habitué à faire du sport. Je n'y étais pas habitué non plus d'ailleurs, mais je dois avouer que j'étais tellement ailleurs aujourd'hui que j'aurais pu faire tout et n'importe quoi sans aucune peine.
J'eus un petit rire gêné quand je la vis se laisser glisser jusqu'au sol. Je m'assis en face d'elle, de l'autre côté du couloir, et répondit à son excuse par un hochement de tête. Elle avait bien le droit de ne pas aimer le sport, je n'allais pas lui en vouloir !

« Tu comptes m’emmener où mon petit Ronron ? »
Je ris de nouveau en entendant le surnom qu'elle venait de me donner; je ne savais pas bien d'où il sortait, mais ça ressemblait bien à Esfir, elle était toujours très spontanée dans notre amitié. "Oui, notre amitié !" Je me le répétais mentalement pour me focaliser dessus, elle n'était pas plus pour moi, et même si mon cœur en décidait autrement, elle ne resterait qu'une simple amie; c'était bien mieux, pour elle autant que pour moi.

Je lui souris gentiment avant de répondre:
"Hé bien, en toute sincérité, aucune idée !"
Je respirai un instant puis repris d'un ton que je souhaitais nonchalant - ce que j'allais lui dire ne dépendait pas des sentiments que je lui portais, mais j'avais toujours du mal à me confier sur comment je me sentais à un instant T.
"Je ne me sens pas vraiment chez moi à Harvard ces temps-ci... J'aimerais juste aller me balader en dehors... Enfin si ça ne t'embête pas bien sûr !"

Ce que je venais de lui dire n'était qu'en partie vrai: même si je me sentais réellement étranger à Harvard ces temps-ci, c'était surtout parce que je me sentais étranger à moi-même, à devoir réfléchir à tous ces sentiments nouveaux qui n'étaient pas les miens... Et Harvard n'y était pour rien, je me serais senti étranger dans ma propre maison !
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« Une vie entière ne suffira pas pour connaître une seule et même personne. »

Je regardais Aaron s’installait en face de moi. Je ne pouvais m’empêcher de sourire en voyant sa bouille. Comme quoi, Ronron comme surnom ça ne lui allait pas si mal que cela. J’étais fière de ma trouvaille. J’en venais presque à oublier le fait que je sois ridicule à être épuisée pour si peu. Mais bon, je ne m’inquiétais pas pour cela, il s’agissait juste d’Aaron et de personnes d’autres. Par contre je n’aimais pas tant qu’il se soit mis en face de moi, du coup, des étudiants qui passaient nous gêner la vue. Et parler à des pieds, ou à des jambes que je ne connais pas, ce n’est pas réellement mon délire. Je me décidais donc à me lever pour me mettre à côté d’Aaron.

« Ah voilà c’est mieux ! »

Dis-je avec un large sourire. Mon sourire devait être niais et bête, mais ce n’est pas grave. Je n’avais personne à qui plaire. Après m’être mise à côté de lui, je l’écoutais donc me parler et soudainement mon sourire disparut.

« Pas à ta place ? »

Dis-je d’un air étonné. Oui, en fait, je voulais le dire dans ma tête à la base, mais je crois qu’il est sorti tout seul sans que je puisse m’en rendre compte. D’un geste automatique, je mis mes deux mains devant ma bouche comme pour signaler que j’avais dis une connerie.

« Pardon je ne voulais pas le lancer comme cela… »

Je pris sa main dans la mienne et je m’amusais avec ces doigts en fixant mes yeux dessus. Il avait les mains douces, c’était agréable au toucher, je crois que je ne m’en lasserais jamais.

« Pourquoi tu te dis que tu n’es pas à ta place… Tu m’as moi ici et… »

Je m’arrêtais quelques secondes en m’apercevant que je ne savais pas grand-chose des relations d’Aaron, ce qui me gênait assez.

« Et d’autres personnes qui tiennent à toi, j’en suis sûre. Les cours ne te bottent plus ? Si tu veux on fugue ensemble ! »

Bien évidemment, je disais cela en plaisantant. Certes, mes cours ne me plaisaient pas du tout, mais de là à tout quitter, non. Mes parents m’en voudraient beaucoup trop et je me retrouverais sans rien. Je veux vivre de ma musique, mais je n’ai aucunes bases. La seule personne avec qui j’arrive à chanter, c’est juste Louka avec qui j’ai un petit duo musical. Rien de bien important, mais pour moi c’est déjà quelque chose d’arriver à chanter devant quelqu’un.

« Si tu veux on peut aller au Middle East pour écouter des petits groupes qui jouent, tout en restant à part pour parler… Sauf si tu préfères un endroit plus calme, comme un parc, pour qu’on soit juste toi et moi… »

Je relevais mes yeux vers lui, en lui faisant un de mes plus beaux sourires. Je lui embrassais sa main en lui tirant ensuite la langue pour le taquiner et je me relevais en lui tendant la main.

« Allez viens ! »
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Je déglutis difficilement quand je vis Esfir s'asseoir juste à côté de moi. Moi qui m'étais justement assis en face d'elle pour ne pas sentir cette envie irrépressible de l'embrasser m'envahir de nouveau... Je pris mon courage à deux mains et fit comme si de rien n'était, une fois encore.
Je lui souris donc quand elle laissa échapper son étonnement, et encore plus lorsqu'elle s'en excusa. Sa sincérité était désarmante, elle était la seule personne chez qui cette franchise me touchait autant. Je ne pus m'empêcher de me rapprocher d'elle quand je l'entendis dire que je l'avais, elle; c'était la vérité et cela me réjouissait. Ce n'est pas spécialement très avouable, mais connaissant l'importance qu'accordait Esfir pour les marques d'affection je ne pus m'empêcher de lui répondre par l'affirmative:
"Oui, bien sûr que je t'ai toi, et je dois avouer que cela m'aide beaucoup !"

C'était la vérité bien sûr, mais j'aurais aimé pouvoir lui en dire plus; qui plus est parce que mon attirance pour elle était insoutenable à ce moment-là, alors qu'elle avait saisi ma main dans la sienne, j'aurais été capable de tout donner pour pouvoir l'embrasser, la serrer dans mes bras, et, qui sait ! Mes propres pensées me firent brièvement rougir; je me tus et me contentai de sourire en hochant la tête en signe de négation quand elle me demanda si les cours ne me bottaient plus. Ça n'avait aucun rapport, mes cours me plaisaient toujours autant; et de toute façon j'aurais préféré me coltiner des centaines de cours de mathématiques (ma hantise...) plutôt que de rentrer en Irlande.
"Oh, une fugue serait peut-être une solution" dis-je en riant. "Mais je pense que cela nous attirerait à tous les deux plus d'emmerdes qu'autre chose !"
J'avais compris dans ce que m'avait confié Esfir à demi-mots que ses parents n'étaient pas spécialement faciles, et que c'était en quelque sorte eux qui l'avait poussée à choisir la médecine comme domaine d'études.

Je ne pus m'empêcher de sourire à Esfir quand elle me demanda avec son plus beau sourire où je souhaitais aller; j'allais lui répondre quand le baiser qu'elle déposa sur ma main m'interrompit. Je souhaitais lui répondre "au Middle East", parce que je savais parfaitement que me retrouver seul avec elle serait une torture, et que mes sentiments me brûleraient les lèvres et occuperaient toutes mes pensées; mais, comme malgré moi, les mots qui sortirent de ma bouche furent:
"Au parc ce sera parfait !"
Je saisis la main qu'Esfir me tendait et me relevai. Je me sentais légèrement honteux; je savais qu'Esfir n'avait pas confiance en les hommes qui ne s'intéressaient à elle que pour son physique, et je ne voulais surtout pas être ce genre de personnes. Ce n'était pas la vérité, j'appréciais Esfir pour ce qu'elle était et non pour ce qu'elle paraissait ! Les liens qui nous unissaient étaient réels, et nous les avions conçus grâce à de nombreuses conversations, nous nous connaissions réellement. Je ne voulais pour rien au monde lui faire penser que l'intérêt que je lui portais était faux.
Je lui souris donc gentiment et la prit par les épaules comme je le faisais généralement, c'est-à-dire sans ambiguïté aucune, tandis que nous nous dirigions vers le parc.
"Et toi, comment vas-tu ?"
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Aaron Ҩ Esfir
« Une vie entière ne suffira pas pour connaître une seule et même personne. »

"Oui, bien sûr que je t'ai toi, et je dois avouer que cela m'aide beaucoup !" Lorsqu’il me dit cela, ça me donna chaud au cœur. Après tout, ça fait toujours plaisir d’entendre ce genre de paroles. Surtout moi qui manque de confiance en moi, j’ai besoin qu’on me prouve qu’on tienne à moi, que ce soit par les mots ou les gestes. Avec Aaron, parfois un regard me suffisait. Il était si mignon et il avait une façon de me regarder si attendrissante, je ne saurais la décrire, à chaque fois il me faisait sourire et même lorsqu’on abordait des sujets sensibles me concernant, je n’arrivais pas à me mettre en colère ou à déprimer. Comme quoi son sourire fait des miracles.

« Dis pas de bêtises, si je viens à partir, j’en suis sûre que j’te manquerais même pas. »

Je dis cela sur une petite voix, comme une petite fille qui fait un caprice. J’aimais bien paraître enfantine avec lui de temps en temps, avec sa tête de Ronron je ne pouvais pas m’en empêcher. Je ne me voyais pas parler avec lui de mes cours ou encore de mes problèmes psychologiques qui me saoulent. Certes je lui en ai déjà parlé au moins une fois je suppose. Mais je préfère passer du bon temps avec lui et rire plutôt que de me lamenter. Autant lui il pouvait me raconter sa vie et ses problèmes ça ne me dérangerait pas, mais moi, parler de mes problèmes avec lui, j’ai l’impression de pourrir l’ambiance plus qu’autre chose. Pourtant il ne m’a jamais fais de réflexion la dessus. Ca doit être psychologique je pense.

Je l’aidais à se lever grâce à ma main et je gardais ma main dans la sienne jusqu’à qu’il entoure mes épaules de son bras. J’en avais l’habitude ça ne me dérangeait pas venant de lui. Autant à certains garçons, ça me poserait problème car je me ferais trop de films sur leur attention mais là avec Aaron je savais que je en craignais rien car il ne me voulait pas du mal et surtout qu’entre nous c’était purement de l’amitié et rien de plus ou de moins.

« Tu sais Aaron, si on fugue, c’est pas grave, je serais là pour t’embêter. Donc je ne sais pas ce qui est pour toi le pire… »

On commençait à marcher et je tournais la tête pour le regarder.

« Rester avec moi pendant des jours et me supporter, ou soit avoir de grave problèmes avec la fac ? Je crois que le plus dur, c’est la 1ère proposition ! »

Dis-je en rigolant. J’aimais bien le taquiner sur cela, je ne pus m’empêcher de lui faire un bisou sur sa joue pour le taquiner encore plus. On était mignon, on ressemblait à deux gamins, tout calin et tout sage. Ca me faisait bizarre mais en même temps du bien, j’aimais bien les câlins. Avant d’arriver à Harvard, que ce soit au lycée, au collège ou encore au primaire je n’avais jamais eu de réels gestes affectifs à mon égard concernant mes camarades, donc là je rattrapais en quelques sortes le temps perdu.

« Tu veux aller au parc ? Ok, sans problème ! »

Je me dirigeais sur ce, vers la sortie d’Harvard, pour sortir de la ville et aller dans un près vert, là où il y avait une jument et un poulain à 20 minutes à pied de la fac. C’était une grande maison très bien entretenue par un couple de personnes âgées avec qui j’avais bien sympathisé.

« Laisse moi te guider, je connais l’endroit idéal pour être en paix et LOIN de la fac. Les désirs de monsieur sont des ordres ! »

Je lui fis un large sourire assez niais, là où on pouvait apercevoir toutes mes dents.
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