≈ ps : i want you (calvin / ellyn)

ps : i want you
Ça avait été une rencontre des plus banals vous savez. Dans le genre banal, on ne pouvait pas faire mieux : un heureux hasard, au campus, échange de regards, invitation, café, la Ellyn, moi, jamais assez d'argent comme d'habitude, monsieur paie mon café, échange de numéro et blablabla etc. Une rencontre banale vous dis-je, sans grand intérêt. Pourtant ce qui s'en est suivit l'est moins, banal. Habituellement, les hommes de son genre, je les aurais vite abandonné, oublié, effacé de ma mémoire en moins de temps qu'il ne le faut : aux dernières nouvelles les fils d'aristocrates - rien que son allure trahissait son statut social - et les filles de joie, mis à part pour le business, ne fricotaient jamais ensemble. Pourtant, aujourd'hui, comme souvent ces derniers temps, ce fils d'aristocrate, lui, et cette fille de joie, moi, avaient rendez-vous, ensemble, chez le dit héritier. Les deux classes sociales les plus extrêmes qui se voyaient, s'attiraient ; la belle histoire. Et comme souvent ces derniers temps, la fille de joie, toujours moi, avait été retenue pour affaire cet après-midi et en était en retard à ce rendez-vous hebdomadaire. Une demi-heure de retard. « Désolée, j'ai été retenu ... au boulot. » m'étais-je excusée, une fois arrivée devant sa porte, sous son regard interrogateur. Le "boulot". Ai-je oublié de mentionner que le digne fils d'aristocrates ignorait tout des activités extrascolaires de la fille de joie ? Que je lui cachais volontairement en quoi consistait exactement mon "boulot" ? Pourquoi ? Et s'il me rejetait une fois qu'il l'aurait appris ? Oui, Ellyn Desrosiers qui mentait à un homme, c'était habituel mais une Ellyn qui mentait à un homme de peur de se faire rejeter, une grande première hein. Quand je vous disais que c'était loin d'être une histoire banale. « Tu me fais entrer ou t'as l'intention de passer le reste de la journée à admirer la beauté phénoménale que je suis ? »

© toxic heart.

(Invité)

Appuyé contre l’une des baies vitrées de mon salon, j’observais les points minuscules qui représentaient les passants de Central Square. J’étais revenu du mariage de ma cousine, il y a quelques heures et déjà, je ressentais les effets du jet lag. Voir Milena en tenue de demoiselle d’honneur avait éveillé certaines choses que je pensais avoir enfouies. Soucieux, je tentais d’occulter sa présence de ma pensée. Dans quelques minutes, une autre jeune femme ferait irruption dans ma tête. Elle s’appelait Ellyn et je l’avais rencontré autours d’un café. C’était une fille amusante et qui –j le reconnais- m’avait plu. Après plusieurs rendez-vous, nous avions finit par nous rapprocher. Après quelques minutes de retard, la sonnette de l’appartement se mit à retentir, me signalant la présence de la jeune femme. M’arrachant à la vue des buildings, je rejoignais mon hall d’entrée pour lui ouvrir la porte. « Désolée, j'ai été retenu ... au boulot. » Sa phrase m’arrachait un léger sourire à peine perceptible. Il faut savoir que lorsque je rencontrais quelqu’un, j’avais la mauvaise manie de me renseigner sur cette dernière et d’ouvrir une sorte de dossier. Aussi, c’est de cette façon que j’avais appris quel genre de travail elle pratiquait. Savoir qu’elle vendait son corps à des hommes aurait dû me repousser, mais il y avait quelque chose chez elle, qui valait la peine que je passe outre. « Tu me fais entrer ou t'as l'intention de passer le reste de la journée à admirer la beauté phénoménale que je suis ? » Un ricanement peu sonore, s’échappait de ma bouche, alors que je la laissais entrer. « Toujours aussi insolente. » Je refermais la porte derrière elle, alors que je me dirigeais vers mon salon. « La prochaine fois, essaie d’être à l’heure. Je suis sûr que tu peux faire un effort pour moi »

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ps : i want you
« Toujours aussi insolente. » Avait-il osé rétorquer, en laissant échapper un rire. Je haussai un sourcil le temps d'un seconde pour marquer mon étonnement face à sa remarque puis eus un sourire en coin. Quoi ? L'insolence, ce n'est pas ce qui fait mon charme, cher Calvin ? « Toujours aussi accueillant. » répondis-je alors du tac au tac, alors que je passai à côté de lui et le doublai pour entrer dans l'habitat puis me diriger vers salon, tandis qu'il referma la porte derrière moi. « La prochaine fois, essaie d’être à l’heure. Je suis sûr que tu peux faire un effort pour moi » Ce n'était pas la première fois que je mettais les pieds ici mais à chaque fois, je m'extasiais devant l'immensité et la beauté de cet appartement, et la vue grandiose sur Central Square qu'offraient les baies vitrées. Que c'était bon de fréquenter quelques personnes de la classe aisée, n'est-ce pas Ellyn ? « Pourquoi ? Monsieur est pressé ? Je pensais t'avoir pour moi toute l'après-midi, dommage. Tu veux que je m'en aille peut-être ? » avais-je rétorqué, d'un air innocent, à sa remarque précédente, sachant pertinemment que je resterai ici, dans son salon de toute manière, qu'il le veuille ou non. Et pour joindre mes pensées aux gestes, je me débarrassai de mon manteau encombrant - et dévoilai une robe très légère - avant de m'asseoir confortablement sur un canapé devant moi. « Ce sera un scotch pour moi s'il te plaît, cher hôte. » repris-je aussitôt une fois assise, lui rappelant d'un air encore et toujours innocent son devoir d'hôte. « Sinon comment se porte le digne héritier et duc Mikhaïlovitch aujourd'hui ? » Duc. Si jamais je venais à oublier le pourquoi du comment j'étais venue à fréquenter Calvin, son statut de Duc me le rappelait aussitôt. Profiter de son attirance pour moi - ça en crevait les yeux - au profit de sa richesse, moi ? Le manipuler ? Hm, disons que s'il me propose là un scotch de grande qualité, hors-prix, je ne dirais pas non.

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(Invité)

« Pourquoi ? Monsieur est pressé ? Je pensais t'avoir pour moi toute l'après-midi, dommage. Tu veux que je m'en aille peut-être ? » Elle pouvait faire l’innocente, je savais que tout cela n’était que du bluff. Arquant un sourcil, je rétorquais avec un sourire narquois aux coins des lèvres. « Tu as vraiment envie de partir ? » Si elle cherchait un mec pour la retenir, elle était très mal tombée avec moi. D’un mouvement gracieux, elle retirait son manteau, me dévoilant une tenue assez légère. Ellyn savait exactement comment séduire les hommes et j’avais rapidement saisie son jeu. « Ce sera un scotch pour moi s'il te plaît, cher hôte. » Sur ses mots, elle s’asseyait sur un canapé. Je ricanais faiblement, avant de me lever et de lui servir un scotch. A savoir, je ne lui servais pas du scotch bas de gamme, mais plutôt un alcool de premier ordre. Remplissant son verre d’un liquide ambré, je déposais le verre sur la table basse pour qu’elle se déplace elle-même. Sur ce geste, j’allais me rassoir dans le fauteuil qui était tourné vers le canapé. « Sinon comment se porte le digne héritier et duc Mikhaïlovitch aujourd'hui ? » Cela, elle ne l’avait pas oublié. De la façon dont elle prononçait mon titre, je pouvais amplement deviner son contentement. « Très bien. Et toi ? Le travail n’était pas trop épuisant ? » Inutile de dire que mes mots faisaient allusion à son travail. Elle ne savait pas que j’étais au courant, mais je me faisais une joie de la titiller là-dessus. « Je ne te connaissais pas aussi distante » constatais-je.

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HJ: Désolé du retard :s

ps : i want you
« Tu as vraiment envie de partir ? » Quelle question ! J'avais haussé un sourcil, joueuse, et sans répondre m'étais dirigé vers un de ses canapés, lui faisant clairement comprendre ma réponse muette. Et puis j'avais quémandé, ou plutôt exigé, un scotch, boisson officielle de mes visites officiels chez ce cher monsieur Calvin. Calvin qui semblait mettre un malin plaisir à vouloir me faire déplacer pour attraper mon verre. S'il tenait tant à me voir me mouvoir dans ma robe moulante, très suggestive, il ne fallait pas se donner tant de peine, une simple demande aurait suffit. Puis sans un mot, après m'avoir servie, monsieur se dirigea vers la direction opposée à la mienne, et s'assit sur un fauteuil où il donnait l'impression d'être un roi sur son trône. Ah oui, on joue comme ça maintenant ? « Très bien. Et toi ? Le travail n’était pas trop épuisant ? » A-t-il rétorqué à ma question, interrompant ainsi le fil de mes pensées. Le travail ? « Je prends beaucoup de plaisir dans mon travail que j'en oublie souvent la fatigue, merci de t'en inquiéter. » Prendre du plaisir, c'était le moins que je puisse dire. Je souris mentalement au double sens que ma réponse présentait, et me complimentai-je. Dommage qu'il ne pouvait pas comprendre, étant donné qu'il ne connaissait pas cette autre facette de moi. Du moins, j'espérais. « Je ne te connaissais pas aussi distante » Ah c'est monsieur je-m'assois-volontairement-à-l'autre-bout-de-la-pièce qui dit ça ? Bien. Tout en plissant des yeux en le regardant, je m'avançais tout d'abord pour prendre mon verre de scotch en main et me diriger vers son trône. Sans lui demander son avis, je m'installai sur lui à califourchon et bu d'un trait mon verre, avant de me tourner vers lui. « Assez proche pour monsieur là ? Ou encore proche ? » Murmurai-je tout en m'approchant sensuellement de son visage, réduisant l'espace infime entre nous, puis fixais intensément ses lèvres vers lesquelles je me dirigeai avant de déposer un léger baiser ... sur sa joue. « Petit bisou-bonjour, voilà, monsieur est servi. » Sur ce, je me levai brusquement de ses genoux et attendis sa réaction, fière.

HS : désolée du retard + désolée de la nullitéééé
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« Je prends beaucoup de plaisir dans mon travail que j'en oublie souvent la fatigue, merci de t'en inquiéter. » Je voulais bien la croire. Connaissant son travail, elle ne devait pas s’ennuyer. De mon fauteuil, je pouvais la voir sourire avec fierté, pensant être seule à comprendre de quoi elle parlait. Malgré la subtilité de ses mots, j’avais su comprendre à quoi elle faisait référence. Bien entendu, elle ne savait pas que dans mon bureau voisin, ce trouvait un dossier portant son nom. Un dossier rangé en sécurité dans un coffre. Buvant une gorgée de mon verre, une remarque portée à son intention s’échappait de mes lèvres. Je lui disais avec clarté que je la trouvais distante. Je n’étais pas vraiment habitué à ce genre de comportement venant de sa part. Au début, elle se montre très malléable, mais plus les semaines passaient et plus elle prenait ses aises. De ses airs, elle espérait me tenir en laisse comme ses vieux milliardaires qui donneraient corps et âme pour posséder un corps tel que le sien. Cela me faisait doublement rire. Avec moi, il ne fallait pas qu’elle s’attende à ce genre de comportement. Si elle était ici, c’est parce que je le voulais. Je n’avais qu’à lui dire non pour briser toutes ses illusions et la renvoyer d’où elle venait. Elle pensait mener la danse, mais cela était faux. Elle pensait cela, car elle ne me connaissait pas encore. Pour une raison presque évidente, elle avait besoin de moi et quoi qu’elle fasse, elle finirait par se plier à ma volonté. Après lui avoir fait comprendre ce que je pensais, elle ne tardait pas à venir me rejoindre. « Assez proche pour monsieur là ? Ou encore proche ? » Finissant son verre d’une seule lampée, elle se plaçait sur moi, rapprochant son visage du mien dans l’illusion de me donner un baiser. « Petit bisou-bonjour, voilà, monsieur est servi. » Elle s’était ravisé à la dernière minute dans un parfait calcul, avant de se relever. Me redressant à mon tour, je l’arrêtais en lui attrapant le poignet. D’un rapide mouvement, je l’attirais à moi. « Je serais servi quand je l’aurais décidé. » lui murmurais-je à l’oreille d’une voix légèrement plus dure. Passant un bras autour de sa taille, je reculais mon visage pour lui faire face. « Je suis sûr que tu serais à l’aise dans d’autre vêtement »

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HJ: Pas de soucis et c'est très bien ≈ ps : i want you (calvin / ellyn) 3850463188

ps : i want you
C'était un jeu. Il faut se le dire, se l'avouer, je jouais avec lui tout comme il prenait un malin plaisir à jouer avec moi. Je ne suis pas stupide, loin de là, et j'étais consciente que de temps à autre, il semblait avoir le dessus dans ce petit jeu. Mais je n'étais pas non plus à sa merci, bien au contraire. J'aimais jouer aussi, énormément, j'avais mes propres règles, mon propre but, tout comme lui avait l'air de posséder les siens. C'était un jeu voilà. Un jeu de séduction mêlé à un enjeu personnel que chacun voulait à tout prix atteindre. Je connaissais le mien, j'ignorais le sien. A voir qui gagnera, qui perdra. « Je serais servi quand je l’aurais décidé. » C'était un jeu, et il m'avait, quelques minutes plutôt, reproché de mal jouer. Rectifiant le tir, j'avais tenté d'user de malice et de séduction Ellynienne pour faire avancer mon pion et comme prévu, il ne semblait pas être ravi de mon plan d'attaque. J'eus un sourire en coin, malicieux lorsqu'il m'avait attrapé le poignet et avait réduit la distance qui nous séparait à zéro. Parfait. « Bien. Décide. » Me contentai-je de répondre, provocante au plus haut point. « Je suis sûr que tu serais à l’aise dans d’autre vêtement » Oh, bien, nous y voilà. Je haussai un sourcil, qui soulignait ma satisfaction. Prétendre que j'ignorais la suite des événements serait un mensonge, j'avais fait en sorte qu'on en arrive à là, il le sait, je le sais. « Dans le genre robe de mariée ? Tu ne crois que c'est un peu trop tôt pour ça, je ne suis même pas encore enceinte. » Répliquai-je, plus joueuse que jamais, une expression de faux ange collée sur le visage et la tête légèrement penchée sur la gauche pour accentuer le côté théâtrale des choses. J'étais drôle, je sais. « Ou plutôt dans ce genre ? » Continuai-je sur ce même ton aguicheur que j'avais usité tout à l'heure sur ses genoux, avant de faire lentement glisser les bretelles de ma robe très légère sur mes épaules. Très lentement. Puis l'autre bretelle, sentant son regard qui ne me quittait pas des yeux. « Tu veux m'aider peut-être ? » Peut-être que Monsieur sera plus satisfait après.

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(Invité)

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